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ouverture

Une fois que nous aurons réalisé que notre douceur essentielle se trouve dans notre esprit et que chacun d'entre nous possède un potentiel de vie unique  pas entièrement lié à un parcours déterminé par le corps, il sera tout aussi sensé d'être transhumain qu'être transgenre. L'être est plus puissant que le gène.

Auteur: Rothblatt Martha

Info:

[ transsexualité ] [ corps-esprit ] [ liberté ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

identité sexuelle

Si le sexe n'est pas réel, il n'y a plus de possibilité d'attirance pour le même sexe. Si le sexe n'est pas réel, la réalité vécue par les femmes dans le monde est effacée. Je connais et aime les personnes transgenres, mais effacer le concept de sexe enlève à beaucoup la capacité de discuter utilement de leur vie. Ce n'est pas de la haine que de dire la vérité.

Auteur: Rowling Joanne K.

Info: 7 juin 2020 twitter - suite à quelques twitts de ce genre JRK se fit violemment agresser sur les réseaux et sa maison à Edimbourg fut graffitée

[ transsexualité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

transgenre

Les gens modifient plein de choses personnelles tout le temps. Ils teignent leurs cheveux, suivent des régimes jusqu'à presque se tuer. Ils prennent des stéroïdes pour se construire les muscles, se font mettre des implants, modifier le nez et les seins pour ressembler à leurs stars de cinéma préférées. Ils changent de nom, d'habitudes, d'emplois, de maris ou femmes. Ils changent de religions et de partis politiques, se déplacent à travers les pays et le monde - changent même de nationalités. Pourquoi les genres masculin ou féminin sont-ils si sacré qu'il est impossible d'en changer ? Qui a inventé cette règle ?

Auteur: Wittlinger Ellen

Info: Parrotfish

[ transsexualité ] [ question ]

 

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enfants-adultes

On a chanté la pédophilie dans les années 70, pourquoi ne chanterait-on pas, de nos jours, le "sex reassignment" précoce ? Dans les deux cas, l’adulte exerce une emprise sur le corps de l’enfant. Dans les deux cas, il peut se raconter et raconter aux autres qu’il le fait par amour, que lui sait à quel point sa victime désirait qu’il agisse de la sorte. Et dans les deux cas, on peut en effet faire dire bien des choses à un innocent qui ne sait encore rien de ses propres désirs, ni de la manière dont une conscience pervertie ira interpréter les signes ou les non-signes qu’il émet.

Auteur: Haziza David

Info: "Le Procès de la chair. Essai contre les nouveaux puritains", Grasset, 2022, p.86-87

[ pouvoir ] [ projection ] [ interprétation fantasmatique ] [ dysphorie de genre ] [ transsexualité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

identité

Pour  J-P Winter, la vague de dysphorie de genre qui frappe les adolescents est une épidémie facilitée par l’effacement de l’autorité – parents, profs, médecins… Face à la parole sacralisée, il est interdit d’interdire. Mais si écouter un enfant est une chose, le croire en est une autre.

GM : - Les sciences sociales et après elles la politique se sont saisies de la question du genre à partir des années 1980-1990 comme s’il s’agissait d’une nouveauté radicale. Les tensions entre les rôles sociaux (le genre) et la biologie (le sexe) ne sont-elles pas aux origines de la psychanalyse ?

JPW : -. Bien sûr ! Et ce depuis Freud, le premier à avoir théorisé le fait que le sujet quel qu’il soit n’est pas nécessairement adapté à son anatomie. Il a réfléchi à la question sous l’angle de la bisexualité psychique en postulant qu’être d’anatomie homme ou femme ne signifie pas que, psychiquement, on se range mécaniquement du côté masculin ou du côté féminin. Il peut y avoir une distorsion entre les deux. C’est d’ailleurs très souvent le cas, et accepter que, selon la formule qu’il emprunte à Napoléon, "l’anatomie, c’est le destin" demande une maturation. On ne rejoint pas son "destin" d’un coup de baguette magique. La réalité reste le socle biologique. Quand la distorsion est spectaculaire, le sujet peut être amené à se fabriquer une réalité de substitution, et c’est là que les choses se compliquent.

- Comment ?

- Je pars de Freud ainsi que de travaux pionniers de Robert Stoller qui travaille sur les premiers cas de transsexualité (Sexa and Gender: On the Development of Masculinity and Femininity, et Sex and Gender: the Transsexual Experiment, tous deux publiés en 1968). C’est à lui que l’on doit la première théorie du genre, qui affirme que le sexe et la sexualité ne sont pas la même chose. Le sexe, ce sont les chromosomes XX ou XY. La sexualité, c’est le fait que vous êtes un homme pour une femme, un homme qui "sait" qu’il y a des femmes. Stoller dit qu’il y a un substrat biologique à la certitude de ne pas être né dans le bon corps et que dans certains cas très limités, c’est ce qui conduit à conduit à un malaise que l’on appelle dysphorie de genre.

- Y a-t-il un fondement biologique dans ces cas ?

Oui, mais c’est très rare. On ne peut pas penser la sexualité indépendamment du fait qu’il va falloir, dès les premiers mots, peut-être même dès la naissance, faire l’homme ou faire la femme. Je choisis mon expression à dessein. Il n’y a pas d’essentialité de l’homme ni d’essentialité de la femme. Les extrêmes essentialisent l’homme. Ainsi, si on est d’anatomie homme et qu’on se "sait" être une femme, on demandera à la chirurgie de faire en sorte de conformer l’anatomie à cette réalité-là qu’on "connaît". Mais la majorité des gens, pour l’instant en tout cas, sont poussés à "faire" l’homme ou la femme auquel la biologie les arraisonne, à faire semblant. Cela s’appelle la parade.

Pourriez-vous donner des exemples ?

- Chez les femmes, par exemple, c’est le maquillage, c’est la séduction, sachant qu’il y a toujours un coin de notre psychisme où nous savons que nous nous identifions à un discours convenu qui varie dans le temps et dans l’espace.

Les enfants, j’en ai connu beaucoup, dans leur premier âge, qui jouent avec cela, c’est-à-dire qu’ils cherchent. Un petit garçon, par exemple, peut dire "Moi, je suis une fille" et se déguiser en fille. Cela ne veut pas dire qu’il y croit, mais cela signifie qu’il essaie d’explorer un mode de jouissance qui n’est pas le sien. Mais cela dit aussi qu’il teste son entourage sur le mode du "est-ce que vous me croyez si je vous dis que je suis une fille ?". Et la réponse sera très importante.

- Quand vous dites "enfants", vous pensez aussi aux adolescents ?

Oui ! La période de l’adolescence, c’est le retour de ce qui a été mal assimilé dans l’enfance, qui se métabolise. L’adolescence est le temps d’un immense travail psychique, où on renoue avec les expériences du début de la vie. Dès lors que ces enfants sont identifiés à leur parole, le résultat sera que leur imagination – c’est vraiment, le cœur de la problématique –deviendra la norme du réel. C’est valable dans les histoires de transsexualité, mais aussi dans toutes les affaires de wokisme et dans les théories du complot de manière générale. Le seul fait que j’imagine quelque chose fait que ça devient réel. Je suis un garçon anatomiquement homme, j’imagine que je suis une fille, et la réalité devient cela, c’est mon réel. Et donc je vais demander à la chirurgie de faire advenir mon réel, ma conviction absolue, qui veut que si j’ai l’apparence d’un garçon, en fait je suis une fille. Ce réel-là, qui est mon imaginaire, l’emporte sur mon corps (...) 

Auteur: Winter Jean-Pierre

Info: Interview de Gil Mihaely sur Causeur le 28 mai 2022. "Transgenres. Il faudrait peut-être aussi écouter les gens qui reprochent à leurs parents de les avoir crus"

[ femmes-hommes ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste