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femmes-hommes

Mais entre les hommes et les femmes il était un lieu où il fallait apprendre à se passer de mots. Ce lieu était celui du désir. Les mots qui remplissaient ce lieu tuaient le désir. Le désir naissait du silence.

Auteur: Cusset Catherine

Info: Amours transversales, Editions Gallimard 2004, p.182

[ mutisme ] [ envie ]

 

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clarté

Qu'est-ce donc que la lumière selon la théorie électromagnétique ? Elle  consiste en des perturbations magnétiques transversales alternées et opposées qui se répètent rapidement, accompagnées de déplacements électriques, la direction du déplacement électrique étant à angle droit par rapport à la perturbation magnétique, et toutes deux à angle droit par rapport à la direction du rayon.

Auteur: Maxwell James Clerk

Info: Théorie dynamique du champ électromagnétique" (1864). Dans W. D. Niven (éd.), The Scientific Letters and Papers of James Clerk Maxwell(1890), Vol. 2, 1862-1973, 195

[ ondes ] [ oscillantes ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

inconscient collectif

Comme Shangri-La, comme les mathématiques, comme chaque histoire jamais dite ou chantée, une géographie mentale de ce genre a existé dans l'esprit vivant de chaque culture, mémoire collective ou hallucination, territoire convenu de figures mythiques, symboles, règles et vérités, géographie possédée et transversale à tous ceux ayant appris ses manières, mais exempte des limites de l'espace physique et du temps.

Auteur: Benedikt Michael

Info: Cyberspace: First Steps, MIT Press, 1991

[ mythes ] [ légende ]

 

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habit

[...] Ce jour-là Lisbeth était vêtue d'un tee-shirt noir avec une image d'E.T. exhibant des crocs de fauve, souligné d'un I am also an alien. Elle portait une jupe noire dont l'ourlet était défait, un court blouson de cuir noir râpé, ceinture cloutée, de grosses Doc Martens et des chaussettes aux rayures transversales rouges et vertes, montant jusqu'aux genoux. Son maquillage indiquait qu'elle était peut-être daltonienne. Autrement dit, elle était extrêmement soignée.

Auteur: Larsson Stieg

Info:

[ description ] [ apparence ]

 

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nirvana

(…) je pense que l'homme autant que la femme sont capables de cette "jouissance autre" qui est sensuelle, non pas en deça mais à travers le sexe (…). A moins que cette jouissance autre – cette féminité, si elle est spécifique à certaines femmes – ne soit le secret de toute écriture, transversale au sexe et au langage, une jouissance inhumaine, cosmique, où la personne n'est d'aucun sexe parce qu'elle est de tous les sexes, ceux de toutes les plantes, de tous les animaux, de toutes les étoiles, de toutes les odeurs, de toutes les sensations.

Auteur: Kristeva Julia

Info: Colette : Un génie féminin

[ pensée-de-femme ] [ illumination ] [ orgasme ] [ unicité ]

 

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littérature

Nous avons déboulé à Hall's Creek - la première des crottes de mouche signalées comme lieu habité sur ma carte - au son d'un Sweet Caroline remixé de façon très personnelle par Angie. Hall's Creek est le genre de trou dont vous risquez de rater l'entrée si vous avez le malheur de cligner les yeux: une grand-rue et deux transversales, un bureau de poste, une supérette et un pub - au comptoir duquel nous avons ingéré un steak incinéré garni de frites molles. On a fait descendre ce désastre culinaire avec un pack d'Export. Pour impressionner la galerie - moi -, Angie a séché quatre boîtes coup sur coup et a claqué un billet de dix dollars sur le zinc en réclamant six autres bières bien fraîches.
"T'as une sacrée descente ! j'ai fait.
- À Wollanup, on sait lever le coude."

Auteur: Kennedy Douglas

Info: cul-de-sac

[ fast food ]

 

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misère

Nulle part, dans les rues de Londres, on ne peut échapper au spectacle de l'abjecte pauvreté qui s'y étale. Cinq minutes de marche vous conduiront à un quartier sordide. Mais la région où s'engageait ma voiture n'était qu'une misère sans fin. Les rues grouillantes d'une race de gens complètement nouvelle et différente, nabots d'aspect miteux, la plupart ivres de bière. Nous roulions (Jack London était dans un cabby, voiture à chevaux) devant des milliers de maisons de brique d'une saleté repoussante, et à chaque rue transversale apparaissaient de longues perspectives de murs et de misère. çà et là, un homme ou une femme, plus ivre que les autres, marchait en titubant. L'air même était alourdi de mots obscènes et d'altercations. Devant un marché, des vieillards des deux sexes, tout chancelants, fouillaient dans les ordures abandonnées dans la boue pour y dénicher quelques pommes de terre moisies, des haricots et d'autres légumes, tandis que de petits enfants, agglutinés comme des mouches autour d'un tas de fruits pourris, plongeaient leurs bras jusqu'aux épaules dans cette putréfaction liquide, pour en retirer des morceaux, en état de décomposition déjà fort avancée, qu'ils dévoraient sur place.

Auteur: London Jack

Info: Le Peuple de l'abîme, page 29

[ ville ] [ british ]

 

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chirurgie

On reprit, mais sur des bases nouvelles, l’antique constatation des mages d’autrefois concernant l’intervention nécessaire d’un nombre pair dans toutes les constructions humaines ; mais on eut le tort considérable de négliger, à ce moment, le nombre impair, qui se retrouva dans tous les mythes anciens, et qui complétait soit le chiffre douze, par le nombre treize, soit le chiffre six par le nombre sept, figurant l’unité divine. On constata simplement la dualité fondamentale de tous les êtres supérieurs, et l’on s’avisa, dans les laboratoires, de couper des hommes en deux, dans le sens vertical, pour essayer d’en faire une complète analyse.

Je n’ai pas besoin de dire qu’en ce temps-là, la technique opératoire était parvenue à un si haut degré de perfection que de pareilles opérations semblaient toutes naturelles.

Ces premières expériences ne furent couronnées d’aucun succès. Il semblait cependant logique de séparer, par un plan vertical passant par l’arête du nez, un homme composé de parties semblables des deux côtés et qui ne formait, à bien prendre, qu’un être double. Malheureusement, je le répète, cette analyse ne donna aucun résultat satisfaisant.

Tandis que depuis des siècles on pouvait sectionner un être humain dans le sens horizontal en le privant définitivement du double usage de certains membres, l’opération contraire demeurait impossible.

En section transversale, on arrivait à réaliser de véritables merveilles opératoires. Après avoir pratiqué l’ablation banale des deux bras et des deux jambes, on réussit également celle du tronc. Au moyen de canalisations très simplement réglées, la tête put vivre isolée sans aucune difficulté. On parvint même à la sectionner horizontalement, à isoler le cerveau, puis une couche horizontale de substance cérébrale. Tant que le corps ainsi réduit présentait deux parties symétriques, il continuait à montrer indubitablement tous les caractères de la vie.

Au contraire, la section verticale, beaucoup plus logique, beaucoup plus facile, semblait-il, à réaliser, puisqu’elle laissait subsister un être entier dédoublé, eut toujours pour effet d’éteindre instantanément les sources mêmes de la vie.

Les savants d’alors, dans leur entêtement, ne se découragèrent point ; cette division de l’homme qu’ils ne pouvaient obtenir anatomiquement, ils la tentèrent au simple point de vue psychique. Petit à petit, ils parvinrent à éduquer la race humaine, alors très réduite par la science, et à la diviser en deux classes nettement opposées.

D’un côté, il y eut ce que l’on appela alors les matérialistes, construits à l’image du Léviathan, chez qui toute conscience fut abolie et qui ne conservaient que la vision du monde extérieur à trois dimensions. Leurs mouvements purement réflexes étaient suscités par les besoins journaliers de la vie sociale ; ils ne connaissaient d’autres ordres que les règlements scientifiques du monde extérieur ; leur discipline était absolue, leur science très complète, leur intelligence à peu près nulle.

Il y eut, d’autre part, ceux que l’on appela les idéalistes et qui furent privés de tout moyen de relation avec le monde extérieur à trois dimensions. Leur sort fut bientôt celui des anciens fakirs hindous, leur vie intérieure se développa dans d’étranges proportions. Pourvus simplement du seul sens de la quatrième dimension, ils ignoraient tout du temps et de l’espace. Pour eux, les phénomènes ne se succédaient pas ; pour eux bientôt il n’y eut même plus de phénomènes.

Les savants du Grand Laboratoire Central se montrèrent tout d’abord enivrés par les résultats obtenus ; ils avaient enfin, à leur sens, réalisé l’analyse de l’humanité, ils tenaient décomposés, en leur pouvoir, les éléments séparés qui composaient la vie. Leur enthousiasme diminua le jour où ils comprirent que ces éléments, ainsi séparés, ni d’un côté, ni de l’autre, n’étaient capables de reproduire la vie, et que prochainement, l’humanité allait s’éteindre pour toujours.

Ils avaient bien isolé ce qui constituait pour eux, jusqu’à ce jour, l’élément idéaliste ; mais il se trouvait que cet élément, à bien prendre, n’était lui-même qu’un phénomène d’origine matérielle comme les autres. De la réunion de ces éléments seule pouvait jaillir la flamme éternelle d’intelligence, la vie immortelle qui, jusqu’à ce jour, avait conduit l’humanité à ses plus hautes destinées.

Auteur: Pawlowski Gaston de

Info: Voyage au pays de la quatrième dimension, Flatland éditeur, 2023, pages 162 à 164

[ symétrie ] [ triade nécessaire ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson