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tracas

Le monde est rempli de beaucoup de traverses : Chaque homme tous les jours en ressent de diverses.

Auteur: Molière

Info: L'Étourdi, p.47, in Oeuvres complètes, Éd. de Crémille, 1971

[ souci ]

 

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univers

Le monde est rempli de beaucoup de traverses :
Chaque homme tous les jours en ressent de diverses.

Auteur: Molière

Info: L'Étourdi, p.47, in Oeuvres complètes, Éd. de Crémille, 1971

[ épreuve ] [ poème ]

 

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zen

N'espérons point, ici-bas, une vie sans traverses. Nous n'avons que le choix entre des bonheurs relatifs et des malheurs transitoires.

Auteur: Robidoux Louis-Philippe

Info: Feuilles Volantes, p.179, Éd. La Tribune, 1949

[ distance ]

 

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rétroaction

Pendant plus de mille ans, les hommes qui ont beaucoup vécu livrés à eux-mêmes- les moines dans les montagnes, les ermites, les marins, les bergers et les explorateurs qui sont rentrés chez eux-ont été convaincus que la réponse aux mystères de la vie se trouvait dans le silence. Voilà l'essentiel. Tu traverses l'océan en voilier et quand tu rentres, tu trouves peut-être en toi-même ce que tu cherchais.

Auteur: Kagge Erling

Info: Quelques grammes de silence, p 79

[ expérience miroir ] [ fertile solitude ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

enfance

Quand nous étions encore toutes petites, c'étaient les secrets cachés sous les dalles qui nous attiraient, plus tard ce fut le soleil couchant. Cet escalier extérieur était un lieu merveilleux. Il appartenait tout à la fois à la maison et au jardin. Il était pris d'assaut par un rosier grimpant, et quand la porte d'entrée restait ouverte, l'odeur des pierres du vestibule se mêlait au parfum des roses. L'escalier n'était ni en haut ni en bas, ni dedans ni dehors. Il était là pour assurer en douceur mais avec fermeté la transition entre deux mondes. Ainsi s'explique sans doute la prédilection des adolescents pour ce genre d'endroit, leur penchant à s'installer dans des escaliers comme celui-là, à se tenir dans l'entrebâillement des portes, à s'asseoir sur les murets, à s'agglutiner à des arrêts de bus, à courir sur les traverses d'une voie ferrée, à regarder du haut d'un pont. Passagers en transit, consignés dans l'entre-deux...

Auteur: Hagena Katharina

Info: Le Gout des Pépins de Pomme

[ nostalgie ] [ littérature ]

 

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déclaration d'amour

- Pourquoi tu m'aimes?
- Parce que quand tu traverses un passage piéton, tu sembles faire l'amour à la rue entière... et parce que tu sens le croissant chaud en te réveillant le matin...(...)parce que je me sens bien avec toi... parce que tu me fais rire... et que tu me respectes et que tu me fais pas chier aussi...parce que tu me stimules... que tu as de l'esprit...que tu es honnête... que j'aime tes yeux, ton cul, toucher le bas de ton visage et ta nuque, ton ventre, tes mains rêches, l'inclination de tes sourcils... parce que tu es la seule personne avec laquelle je ne joue pas un jeu... parce que tu es cochonne et impudique... forte et fragile... que tu te poses les bonnes questions... que tu me fais rêver à un monde idéal... que tu me donnes l'impression d'être quelqu'un de bien...et parce que contrairement à ce que tu crois, de toutes les les personnes que je connais, tu es la plus douée pour la vie...

Auteur: Peeters Frederik

Info: Pilules bleues

[ couple ]

 

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cité imaginaire

Si vous voulez me croire, très bien. Je dirai maintenant comment est faite Octavie, ville-toile d’araignée.

Il y a un précipice entre deux montagnes escarpées : la ville est au-dessus du vide, attachée aux deux crêtes par des cordes, des chaînes et des passerelles. On marche sur des traverses de bois, en faisant attention à ne pas mettre les pieds dans les intervalles, ou encore on s’agrippe aux mailles d’un filet de chanvre. En dessous, il n’y a rien pendant des centaines et des centaines de mètres : un nuage circule ; plus bas on aperçoit le fond du ravin.

Telle est la base de la ville : un filet qui sert de lieu de passage et de support. Tout le reste, au lieu de s’élever par-dessus, est pendu en dessous : échelles de corde, hamacs, maisons en forme de sacs, porte-manteaux, terrasses semblables à des nacelles, outres pour l’eau, becs de gaz, tournebroches, panier suspendus à des ficelles, monte-charges, douches, pour les jeux de trapèzes et anneaux, téléphériques, lampadaires, vases de plantes aux feuillages qui pendent.

Suspendue au-dessus de l’abîme, la vie des habitants d’Octavie est moins incertaine que dans d’autres villes. Ils savent que la résistance de leur filet a une limite.

Auteur: Calvino Italo

Info: Les villes invisibles

[ localité suspendue ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

écriture

Demain comme hier, si de nouvelles tables de valeurs doivent être instituées, elles ne le seront pas par des mots, mais avec des actes...
La seule vérité est de se tenir debout quoi qu'il arrive, de faire face à l'absurdité du monde pour lui donner une forme et un sens, de travailler et de se battre si l'on est un homme, d'aimer si l'on est une femme.
Pendant des années j'avais été constamment placé devant l'obligation de savoir si la fin justifiait les moyens. Il vint un jour où je compris que ma finalité serait aussi ce que mes actes en auraient fait. Raisonnant ainsi, je renonçais nécessairement à la politique. Elle soumet les moyens à des fins qui n'ont pas nécessairement l'excuse d'être désintéressées. J'éprouvais la crainte aussi de verser dans l'habitude et la médiocrité. Il était temps de marcher à mon pas, ce qui comportait d'autres risques.
J'ai rompu avec l'agitation du monde par nécessité intérieure, par besoin de préserver ma liberté, par crainte d'altérer ce que je possédais en propre. Mais, il existe plus de traverses qu'on ne l'imagine entre l'action et la contemplation. Tout homme qui entreprend de se donner une forme intérieure suivant sa propre norme est un créateur de monde, un veilleur solitaire posté aux frontières de l'espérance et du temps.

Auteur: Venner Dominique

Info: Le Coeur Rebelle 1994

[ égoïsme ] [ femmes-hommes ] [ refuge ]

 

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prison

Une maman chameau et son fils discutent lorsque le bébé chameau demande à sa mère :
- Maman, pourquoi est-ce que j'ai trois orteils à chaque pied ? Sa mère répond :
- Eh bien mon fils, lorsque tu traverses le désert, ces orteils tes permettent de marcher dans le sable sans que tu t'enfonces. Un peu plus tard, le petit chameau demande à sa mère :
- Maman, pourquoi est-ce que je possède d'aussi grandes paupières ?
- C'est pour empêcher le sable d'aller dans tes yeux lorsque tu voyages dans le désert.
- Ah oui, merci maman, répondit le petit chameau.
Après un court moment, le fiston chameau se retourne vers sa mère et lui demande :
- Maman, pourquoi est-ce que j'ai ces grosses bosses sur le dos?
La mère, commence à être agacée par toutes ses questions mais répond quand même à son fils : - C'est pour emmagasiner de l'eau et ainsi lors des traversées dans le désert, te permettre de passer de longues périodes sans boire.
- C'est formidable maman, donc nous possédons trois orteils pour ne pas nous enfoncer dans le sable, de grosses paupières pour ne pas avoir de sable dans les yeux et des bosses sur le dos pour emmagasiner de l'eau, mais maman...
- Oui mon garçon ?
- Tu veux bien me dire ce que l'on fait au zoo ?

Auteur: Vian Boris

Info:

[ animal ]

 

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absurdité

Bois du vin, car tu dormiras longtemps sous l'argile,
Sans un ami, un camarade, une femme ;
Veille à ne jamais dire ce secret à personne :
Les tulipes fanées ne refleuriront jamais.

Ô toi dont la joue est modelée sur le modèle
des roses sauvages !
Toi dont le visage est moulé comme celui des idoles de la Chine,
Hier ton amoureux regard changea le roi de Babylone
En un fou que le joueur fait manœuvrer
sur l'échiquier

Ni toi ni moi ne résoudrons le mystère de ce monde ; ni toi ni moi ne lisons cette écriture secrète.
Tous deux, nous aimerions savoir ce que cache ce voile ; mais quand le voile tombe, il n'y a plus ni toi ni moi.

Ne cherche aucun ami dans cette foire que tu traverses.
Ne cherche pas, non plus, un abri sûr.
D'une âme ferme, accueille la douleur, et ne songe pas à te procurer un remède que tu ne trouveras pas.
Dans l'infortune, souris.
Ne demande à personne de te sourire.
Tu perdrais ton temps.

Ma naissance n'apporta pas le moindre profit à l'univers.
Ma mort ne diminuera ni son immensité ni sa splendeur.
Personne n'a jamais pu m'expliquer
pourquoi je suis venu, pourquoi je partirai.

Cette voûte céleste sous laquelle nous errons, je la compare à une lanterne magique dont le soleil est la lampe. Et le monde est le rideau où passent nos images.

Auteur: Khayyâm Omar

Info:

[ solitude ] [ confiance personnelle ] [ monade ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson