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décor

Il sentit ses membres trembler en lui obéissant. Elle le guida à travers divers étroits passages ; et de chaque côté, comme ils avançaient, la clarté de la lampe ne montrait que les objets les plus révoltants : des crânes, des ossements, des tombes et des statues dont les yeux semblaient à leur approche flamboyer d’horreur et de surprise. Enfin ils parvinrent à un vaste souterrain dont l’œil cherchait vainement à discerner la hauteur : une profonde obscurité planait sur l’espace ; des vapeurs humides glacèrent le cœur du moine, et il écouta tristement le vent qui hurlait sous les voûtes solitaires.

Auteur: Matthew Gregory Lewis

Info: Le Moine

[ sinistre ] [ étrange ]

 
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fausse accusation

Alice se souvenait de cette affaire qui avait fait trembler l’institution judiciaire. Une quinzaine d’adultes que des enfants accusaient de les avoir violés. Certains avaient été poursuivis, d’autres pas. À l’audience, le dossier s’était effondré. Alice assistait au procès quand l’un de ceux que le juge d’instruction avait laissés tranquilles avait été cité à la barre des témoins. L’avocat d’un des accusés lui avait demandé :

- Comment fait-on pour prouver son innocence quand on est accusé de viol par un mineur ?

Le témoin avait écarté les bras en signe d’impuissance.

- C’est tout ?

- C’est tout.

Auteur: Robert-Diard Pascale

Info: La petite menteuse

[ inutile dénégation ] [ démenti illusoire ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

existence

Pour ceux qui croient en Dieu la plupart des grandes questions sont résolues. Mais pour ceux d'entre nous qui ne peuvent accepter aiséement cette formule Divine, les grandes réponses ne restent pas gravées dans la pierre. Nous nous adaptons aux nouvelles conditions, aux découvertes. Nous sommes flexibles. L'amour ne doit pas être un commandement ni la foi un dicton. Je suis mon propre dieu. Nous sommes ici pour désapprendre les enseignements de l'église, de l'état et de notre système éducatif. Nous sommes ici pour boire de la bière. Nous sommes ici pour tuer la guerre. Nous sommes ici pour rire des occasions et vivre notre vie si bien que la Mort tremblera à l'heure de nous prendre.

Auteur: Bukowski Charles

Info:

[ athéisme ] [ pied de nez ]

 

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accident

Je suis allongé contre la montagne, juste un peu engourdi. J'ai dû perdre connaissance. Max et Yves, mes compagnons de parapente, ont posé leur voile à côté de la mienne. Le docteur Max prend les choses en mains : il creuse un trou devant mon visage pour me permettre de respirer et alerte la station par radio. Je ne comprends pas pourquoi ils ne me touchent pas. Je leur parle, ma respiration est calme, alors pourquoi me demandent-ils sans arrêt si je peux respirer ? Un brin d'herbe me chatouille la narine, j'éternue, je ris. Yves me parle comme à un enfant ; il a l'air de trembler. Il me semble que je ne peux plus bouger !

Auteur: Pozzo di Borgo Philippe

Info: Le second souffle suivi du Diable gardien

[ tétraplégique ]

 

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vieillesse

Oncle Salim voulait me servir du thé, mais ses mains tremblantes ont lâchés le verre, qui s'est brisé au sol. J'ai fait semblant de ne rien voir, mais oncle Salim s'est moqué de mon embarras.
"Mon ami, la nature donne une preuve de sa sagesse et toi, tu détournes les yeux" Tout en buvant son thé il m'a expliqué : "Vois-tu, mon ami, la nature ne peut pas parler. Mais elle s'exprime par signes. Elle vient de me le dire à l'instant : ne t'accroche pas aux choses, tu ne pourras pas les emporter avec toi. Et plus tu t'y accroche, plus vite elles te glissent entre les doigts. Voilà ce que dit la nature en faisant trembler les mains des vieillards."

Auteur: Schami Rafik

Info: Une poignée d'étoiles

[ sagesse ]

 

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dévotion

Saint Jacques de Compostelle
On vient de toute l'Europe, en traversant la France par quatre itinéraires très précis :
la via tolosana depuis Arles jusqu'à Puente La Reina),
la via podiensis (du Puy en Velay à Puente La Reina),
la via lemovicensis (de Vézelay à Saint Palais dans les Pyrénées Atlantiques)
la via turonensis (menant de Tours à Saint Palais également).
Une fois les Pyrénées franchies, toutes fusionnent en une voie unique baptisée Camino francés, qui s'achève sur le parvis de la cathédrale de Santiago.
Les nombreux pélerins prennent l'habitude de revenir de ce voyage avec les coquilles de ces mollusques bivalves trouvées au bord de l'Atlantique qu'ils accrochent sur leur manteau, leur sac ou leur chapeau, la preuve "vivante" que le pèlerinage a bien été accompli.

Auteur: Historia

Info: N°811 : Ceux qui ont fait trembler les rois

[ tradition religion ]

 

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femmes-par-homme

Il a appris, durant toutes ces années d'entrainement, que jauger correctement l'autre cavalier est beaucoup plus important que l'impression qu'a pu lui donner le cheval. Mais là, les choses sont complètement différentes. Elle est rapide et manie la cravache avec une adresse remarquable, mais surtout, et c'est là sans doute le véritable avantage de cette fille puisque cela le laisse totalement démuni, il ne peut s'empêcher, même à un moment pareil, de la regarder. Comment ne pas admirer la flexion souple et facile de ses genoux, ses seins qui se soulèvent et que les trépidations de sa monture font trembler, son pantalon d'équitation suffisamment ajusté pour révéler la courbe de ses hanches et le délicat sillon qui les partage, le tout rebondissant comme une belle pêche bien ferme et tout juste mûre que le vent feraient se balancer sur sa branche?

Auteur: Machart Bruce

Info: Le sillage de l'oubli, P115

[ émerveillement ] [ littérature ]

 

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adultes

Il faut s'asseoir en mangeant les odeurs qui font tourner la tête, et surtout fermer sa gueule car on ne parle pas à table nous les enfants.

On se contient tant que ça dure. On bouge les pieds en sous-marin pour ne pas être repérés dans le grand calme qui doit régner pendant qu'ils parlent au-dessus de nous, de la journée, des problèmes ou de ceux qui font la même chose dans la maison d'à côté. Du mal qu'ils ont dans le dos à force d'emmener tous les jours leur grosse existence au travail, et des échardes et des dards qu'ils ont dans les mains et qu'il faudra enlever avec une pince après le repas. Et nous on brûle de mordre et défoncer la viande, d'exploser la soupe mais on attend. On la ferme en bougeant des pieds sans faire trembler la table, sinon torgnole.

Auteur: Johannin Simon

Info: L'été des charognes, p. 74, Allia, 2017

[ hiérarchie ] [ gamins impatients ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vocabulaire

Avec les mots on ne se méfie jamais suffisamment, ils ont l'air de rien les mots, pas l'air de dangers bien sûr, plutôt de petits vents, de petits sons de bouche, ni chauds, ni froids, et facilement repris dès qu'ils arrivent par l'oreille par l'énorme ennui gris mou du cerveau. On ne se méfie pas d'eux des mots et le malheur arrive. Des mots, il y en a des cachés parmi les autres, comme des cailloux. On les reconnaît pas spécialement et puis les voilà qui vous font trembler pourtant toute la vie qu'on possède, et tout entière, et dans son faible et dans son fort... C'est la panique alors... Une avalanche... On en reste là comme un pendu, au-dessus des émotions... C'est une tempête qui est arrivée, qui est passée, bien trop forte pour vous, si violente qu'on l'aurait jamais crue possible rien qu'avec des sentiments... Donc, on ne se méfie jamais assez des mots, c'est ma conclusion.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Voyage au bout de la nuit, p.487, Folio no28

[ littérature ]

 

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nature

La rivière était haute et nerveuse. Les berges sifflaient et de petits tourbillons glougloutaient éperdument à la surface avant d'être balayés et ramenés dans les rangs. Je sentais la terre trembler sous mes pieds, je sentais l'euphorie du courant et j'en étais tout réjoui et comme paralysé d'émotion. J'aimais cette rivière. Je sentais mon coeur battre chaque fois que je l'approchais. Je comptais parmi les plus belles choses de ma vie le simple fait de m'asseoir à ses côtés, la regarder, l'écouter, sous le soleil, sous la pluie, qu'elle fût calme ou exaspérée, limpide ou noire comme de l'encre, je connaissais ses humeurs, ses chants, ses sortilèges, elle me parlait, me réconfortait ou me plongeait dans de sombres états d'âme, elle dansait comme un ange ou se dandinait comme une infâme putain, j'avais passé des heures et des heures avec elle, les yeux fixés dans ses reflets, alanguis ou rougis de larmes ou fiévreusement écarquillés lorsque le jour tombait et qu'un dernier rayon déclenchait la plus étonnante et hiératique symphonie que je pouvais imaginer, certainement oui j'éprouvais à son égard un amour véritable.

Auteur: Djian Philippe

Info: Crocodiles

[ contemplation ] [ eau ]

 

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