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obsédé

Vrai, il était magique, ce cul! Elle avait le pouvoir d'envoyer un mec au tapis, de le transformer en tuyau percé, en pierre tombale, ou encore en agité du bocal. donc, à peine reprenait-elle place à mes côtés que je levais ma bouteille comme on lève un diadème, que je la lui offrais, qu'elle y goûtait avant de me la rendre, et qu'ensuite, me retournant vers la tribune du fond, je m'exclamais : "je m'en vais les tuer, ces bâtards gueulus qui t'ont manqué de politesse."

Auteur: Bukowski Charles

Info: Journal d'un vieux dégueulasse

[ justification ]

 

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littérature

La gloire d'un homme supérieur dans son art ne peut devenir le partage de la multitude : & si la moindre attention sur nos forces nous a bientôt obligé à n'y plus prétendre, par quel charme ou plutôt par quel aveuglement se dévoue-t-on à un état qui souffre avec impatience la médiocrité trop commune, au lieu de se tenir dans la sphère heureuse & paisible d'un honnête & utile emploi ? comment se fait-il que les bancs des Sénateurs & la tribune soient plus déserts que les sentiers obscurs & fangeux du Parnasse ?

Auteur: Bret Antoine

Info: In "Sur la manie d'écrire" - disponible sur Gallica

[ politique ] [ galvaudage ] [ éthique ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

moquerie

Sous la restauration, un député monta un jour à la tribune, et prenant directement à partie M. de Villèle, qui était, comme on sait, défiguré par la petite vérole : " Monsieur le ministre, dit-il, je vous observerai... Monsieur le ministre, je vous observerai que... etc. Le ministre, à la fin, impatienté, se lève, et, du ton le plus froid : "Et moi, monsieur le député, je vous ferai observer qu'en m'observant vous n'observez pas un Adonis." Et toute la chambre de rire, et le malheureux orateur de descendre de la tribune pour n'y jamais remonter de sa vie.

Auteur: De Villèle Joseph comte de

Info: in le Larousse, Grand Dictionnaire du 19e siècle

[ langue française ]

 

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pouvoir

Comment ne pas s'interroger aujourd'hui sur l'empressement malsain avec lequel nos gouvernants et les grands médias jouent sur les peurs, les émotions, à coups d'analogies scabreuses et de mensonges éhontés?
Il n'y a pas de complot. Cette fuite en avant répressive, antidémocratique, est l'expression brutale d'une mutation assumée, pensée, du pouvoir politique dans ce qu'on peut encore appeler nos démocraties, ces fictions mises en scène par les grands médias. Socialistes au pouvoir et droites aspirant à y (re)venir préparent des jours sombres, des temps de fer. Le règne d'une caste politico-financière prête à tout, à vraiment tout, pour garder le pouvoir et faire taire toute dissidence.

Auteur: Le Corre Hervé

Info: Tribune, Journal Sud-Ouest, 20/06/2016

[ conservation ] [ propagande ] [ manipulation ] [ oppression ]

 

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personnalité

De même qu'un arbre pousse inévitablement du côté d'où lui vient la lumière et développe ses branches dans ce sens, de même l'homme, qui a l'illusion de se croire libre, pousse et se porte du côté où il sent que sa faculté secrète peut trouver jour à se développer. Celui qui se sent le don de la parole se persuade que le gouvernement de tribune est le meilleur, et il y tend ; et ainsi de chacun. En un mot, l'homme est instinctivement conduit par sa faculté à se faire telle ou telle opinion, à porter tel ou tel jugement, et à désirer, à espérer, à agir en conséquence.

Auteur: Sainte-Beuve Charles-Augustin

Info: Portraits littéraires, Robert Laffont, Bouquins 1993 <Pensées, p.1076>

 

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football

Un entraineur suspendu s'agite durant toute la première mi-temps, donne néanmoins des directives depuis la tribune via son adjoint. Il modifie les lignes, change deux joueurs... Malheureusement après chacune de ses modification l'équipe prend un but. A la mi-temps son équipe est menée 4 - 0. Dans le vestiaire le coach ne dit pas un mot, les joueurs se regardent, interrogatifs...
Le temps passe très lentements.
Arrive l'annonce de la reprise. Le coach demande que tout le monde se mette en cercle, bras sur les épaules. Une fois le rond humain constitué il les regardes tous rapidement, prend son souffle et crie : "allez tous vous faire enculer !"

Auteur: Internet

Info: Le vestiaire sur youtube, anecdote vraie racontée par Ramond Courbis

[ humour ]

 

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détachement

En observant les autres dans la douce torpeur provoquée par le whisky, je réalisai à quel point mon attachement à la vie était faible. Je n'étais pas impliqué, même en tant que simple observateur, et encore moins en tant que pèlerin. Disons que je n'étais ni dans les tribunes pour voir le match, ni sur le terrain pour jouer. J'étais plutôt dans les sous-sols, observant avec indifférence la structure de base toute entière. Mes amis n'existaient plus, ma femme non plus. Je n'avais ni État, ni patrie, ni gouverneur, ni président. C'est ce qu'on appelle être nihiliste, mais je trouve que c'est un mot beaucoup trop fort pour désigner le vide...

Auteur: Harrison Jim

Info: Un bon jour pour mourir

[ littérature ]

 

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répartie

Le 1er septembre, Franklin Roosevelt, grand décolonisateur devant l’Éternel, prend soin d’inviter à déjeuner Mrs Helen Reid, une directrice du New York Herald Tribune notoirement hostile à la pérennité de l’Empire britannique. Bien avant les liqueurs, elle entreprend d’attaquer Churchill au sujet du sort réservé aux infortunés Indiens… Mais le Premier ministre de Sa Majesté l’interrompt aussitôt : "Avant toute chose, madame, il nous faut éclaircir un point : est-ce que nous parlons des Indiens bruns de l’Inde, qui ont grandement prospéré et se sont vertigineusement multipliés sous l’administration bienveillante de la Grande-Bretagne ? Ou bien est-ce que nous parlons des Indiens rouges d’Amérique, dont je crois savoir qu’ils sont en bonne voie d’extinction?"

Auteur: Kersaudy François

Info: Winston Churchill : Le pouvoir de l'imagination

[ impérialistes ] [ vingtième siècle ] [ colonialistes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

musique

Mais les moments passés en haut de la tribune resteront les plus inoubliables. Buxtehude me fait découvrir progressivement sa méthode, la basse continue, le cantus firmus, le contrepoint, les règles approfondies de la fugue, il affine mes connaissances, m'oblige à les approfondir et à chacune de nos rencontres, je découvre de nouveaux aspects de ce que je croyais savoir? Et surtout, il m'apprend le tempérament qu'il a mis au point avec son ami Werckmeister. Si l'on partage l'octave en douze parties égales et qu'on répartit les intervalles en tolérant certaines approximations pour que le dièse et le bémol coïncident, on n'a plus besoin d'accorder l'instrument soit à la quinte soit à l'octave. On peut jouer dans toutes les tonalités. C'est une vraie évolution.

Auteur: Robin Jean-François

Info: Bach Jean Sébastien : Naissance d'une vocation

[ accordage ] [ historique ] [ clavier tempéré ]

 

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imaginaire nuiteux

J’étais arrivé à la hauteur du terrain de football... C’était un des chemins que j’avais coutume d’emprunter lors de mes promenades nocturnes, et, quand j’approchais du terrain, j’avais toujours l’impression qu’il suffirait d’un rien pour que les projecteurs s’allument brusquement, et soustraient à l’obscurité deux équipes qui, dans le rond central, étaien prêtes à donner le coup d’envoi, attendant seulement que le sifflet retentisse. Et les tribunes pleines expliqueraient que la ville, à cette heure, fût si morte... Derrière les buts, dans le clair de lune, le vent semblait faire vibrer le grillage, un léger sifflement dont je ne savais pas si je l’entendais ou me l’imaginais simplement, et qui m’évoquait des chauves-souris. Un mouvement ondulatoire animait tout entier le treillis métallique aux mailles serrées, c’était comme si l’on voyait le monde depuis les profondeurs marines, ou dans la chaleur vibrante d’un jour d’été, même si ce spectacle me faisait plutôt frissonner. 

Auteur: Gstrein Norbert

Info: Une vague idée du début

[ inquiétude ]

 

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Ajouté à la BD par miguel