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cannibales

Sur la côte de la Casuarina, dans la région du delta d'Irian, en Nouvelle- Guinée indonésienne, vit une tribu appelée les Asmats. Forte de vingt mille hommes, elle est la terreur de toutes les tribus avoisinantes. Dans leur langue, Asmats signifie "le peuple - les êtres humains". Ils se définissent comme les seuls humains, tous les autres étant relégués au statut non-humains, avec tout ce que cela suppose. Les Asmats ont un mot pour désigner les autres : ils les appellent les manowe. Ce qui veut dire "ceux que l'on peut manger".

Auteur: Connolly John

Info: Tout ce qui meurt

[ anthropophages ] [ racisme ]

 

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judéo-christianisme

... je ne comprends pas ce que c’est que cette échelle de Jacob dont tu parles… 

Nora considéra Berg avec étonnement.

"Comment ça ? Le songe du patriarche Jacob près de Béthel ! Il a vu en rêve une échelle avec des anges qui montent et qui descendent, et depuis le haut de l’échelle, Dieu lui dit quelque chose du genre – voilà, tu es couché ici, et je t’informe que la terre sur laquelle tu roupilles t’est donnée, je te bénis toi et toute ta descendance, et à travers toi toutes les autres tribus."

Auteur: Oulitskaïa Ludmila

Info: L'échelle de Jacob

[ alliance divine ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

immigrés

Il devient même possible de prendre conscience d'une chose que les Romains, auparavant, n'avaient jamais voulu voir: le fait que, très souvent, ces bandes de pauvres hères qui s'introduisent clandestinement dans l'empire, puis vivent d'expédients jusqu'à ce qu'ils soient pris dans une rafle, sont seulement des gens qui fuient la faim, la misère, la violence des tribus ennemies. Des gens qui ne connaissent pas d'autre langage que la force, mais qui en réalité pourraient fort bien être accueillis et mis au travail, puisque du travail, dans l'empire, il y en a tant et plus.


Auteur: Barbero Alessandro

Info: Le Jour des barbares - Andrinople, 9 août 378

[ historique ] [ antiquité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nomade

Que ces forces tribales soient acquises par le mercenariat ou violemment importées par l'invasion, elles renouvellent les réserves de violence solidaire dont l'État a besoin. Dans tous les cas, les chefs de ces tribus conquérantes, ou de ces unités mercenaires, prennent le contrôle du pouvoir. Par définition donc, les populations sédentaires ne sont pas admises à désigner ceux qui les dirigent ; les membres du cercle dirigeant qui exerce la fonction de violence au sommet de l'État sont issus du monde des tribus, et sont donc étrangers aux populations sédentaires qu'ils dominent, qu'ils protègent et qu'ils exploitent comme leur troupeau.

Auteur: Martinez-Gros Gabriel

Info: Brève Histoire des Empires : comment ils surgissent, comment ils s'effondrent, Introduction

[ autorité ] [ historique ]

 

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personnage fictif

Je m'appelle Marcus Sidonius Falx. Je suis de noble naissance : mon arrière-arrière-grand-père fut consul et ma mère est issue d’une lignée de sénateurs. Ce nom de Falx “la serre de l’aigle”, notre famille le doit à sa volonté de ne jamais rien lâcher. Pendant cinq ans, je me suis illustré dans la Sixième Légion “Cuirassée”, principalement lors de campagnes menées contre les tribus orientales perturbatrices, puis je m’en suis revenu à Rome gérer mes affaires et mes importants domaines situés en Campanie et dans la province d’Afrique. Ma famille possède d’innombrables esclaves depuis d’innombrables générations. Nous n’ignorons rien de l’art de les gouverner.

Auteur: Toner Jerry

Info: How to Manage Your Slaves by Marcus Sidonius Falx

[ empire romain ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

instrument de musique

N'est-il pas étrange que l'auteur du Concerto pour Violon et de la Sérénade mélancolique ait chéri l'instrument dont les juifs ont acquis la spécialité ? Son faible poids et son maniement facile les séduisent, l'interprète idéal de la tristesse et de la douleur. Sa mobilité en fait le compagnon d'exil qu'on garde à portée de main et qu'on joint au léger bagage pour fuir la maison dévastée. Les peuples nomades, juifs ou tziganes, les tribus persécutées ne s'en séparent jamais. Celui qui est destiné à l'errance l'emporte avec soi, en gage que le malheur n'est pas absolu tant qu'on peut le traduire en musique. 

Auteur: Fernandez Dominique

Info: Tribunal d'honneur, page 195 - à propos de Tchaïkovsky

[ crincrin ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

aliment

Les glands ont été prisés comme source de nourriture pour leur abondance et leur valeur nutritionnelle. Dans l’Ouest américain, par exemple, plusieurs variétés de chêne appréciées par les tribus indiennes pouvaient donner entre 227 et 450 kilos de glands par arbre et par an. Bien que la saison de production des glands ne dure que quelques semaines, il a été estimé qu’un ouvrier assidu et travaillant huit heures par jour, est capable de ramasser plus de quatre tonnes de fruits. Une telle récolte pourrait nourrir une famille de cinq personnes pendant plus d’un an, fournissant plus de 5000 kilocalories et 50 grammes de protéines par jour par personne.

Auteur: Hegland Jean

Info: Dans "Dans la forêt", page 222

[ famine ] [ solution ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

Asie

Chandni Chowk est l'âme de l'Inde, [...]. C'est le foyer des hindous et des musulmans, des sikhs et des chrétiens. C'est le symbole de l'harmonie religieuse.
(...)
Voyez-vous Chandni Chowk, Gopal Das ? [...] Ne cherchez pas à repérer les bâtiments, les gens, les ruelles ou les échoppes. Dites-moi si vous voyez Chandni Chowk dans sa globalité, ou du moins si vous l'entendez ? Ecoutez attentivement, les klaxons, les hoquets des scooters, le ronronnement des moteurs, et vous les entendrez vous appeler. Rickshawalas, mendiants, marchands de fruits, vendeurs de fleurs, paanvalas, chaivalas, prostituées, chiffonniers ! Castes répertoriées, tribus répertoriés, autres basses castes, musulmans ! Tailleurs, barbiers, masseurs, teinturiers !

Auteur: Sujit Saraf

Info: Le Trône du paon, Grasset, p.554 et 685

[ ville ] [ centre ] [ marché ]

 

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déprime

A ses propres faiblesses, à ses regrets et à ses fautes s'ajoutaient désormais le fardeau immense de toutes les horreurs du monde... Comme s'il lui était infligé dans sa chair, Banes vécut le malheur des guerres, des famines, des persécutions. Son coeur prit le deuil des peuples disparus, des races massacrées, des tribus éradiquées. Les millénaires de violence infligée aux faibles, aux vaincus, aux marginaux, il les ressentit tel un fer rouge fouaillant son épine dorsale, remontant par ses vertèbres jusque dans son crâne pour racler sa cervelle. Pire que tout : les maux de la Terre parachevèrent son martyr. Les animaux sacrifiés, les mers asséchées, les vallées polluées... Tout en lui criait une souffrance incommensurable, inhumaine.

Auteur: Cavalier Philippe

Info: Hobboes

[ dépression ] [ abattement ] [ trop-plein ]

 
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colonialisme

Les tribus étaient en outre convaincues que les animaux étaient nos frères, que si l'on traitait un serpent avec respect il ferait tomber la pluie, que les choses rondes avaient un lien entre elles, que toutes nos actions se retrouvaient à l'intérieur d'un cercle, que l'on pouvait piéger les mauvais rêves, que la poussière, les créatures, les plantes avaient chacune leur chant et que le peuple indien avait un jour spontanément émergé du centre de la Terre comme une colonie de fourmis. Toutes ces petites choses mises ensemble formaient un univers cohérent à l'intérieur duquel la vie s'apparentait plus à une quête qu'à une conquête.
C'est alors que la mort, dans sa forme la plus blanche, a débarqué sur le côte est de l'Amérique.

Auteur: Dubois Jean-Paul

Info: in Le Nouvel Observateur n° 2045, 15-21 janvier 2004, page 21 du TéléCinéObs

[ USA ] [ sagesse amérindienne ]

 

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