Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 12
Temps de recherche: 0.0429s

prière

Il n’y a qu’un seul manque.
Si tu en trouves beaucoup, tu te trompes.
Mais si tu as trouvé le manque unique, alors, demande !
Et la Grâce du Ciel le comblera,
Car tu ne fais que cette seule demande.
Ainsi le sacrifice est accompli,
Et la graine sacrée croît, se développe.
Et l’enveloppe éclate toute seule.
Ce qui remplit la graine – c’est le manque.

Auteur: Mallasz Gitta

Info: Dans "Dialogues avec l'ange", page 326

[ transformation ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

laisser-aller

On ne peut pas laisser son courage dans un sac comme des osselets. Il faut sans cesse le sortir à la lumière et le faire croître. Si tu crois le garder pour le jour où tu en auras besoin, tu te trompes. Il est comme tout ce qui fait ta force. Si tu le délaisses, le sac sera vide le jour où tu en auras le plus besoin.

Auteur: Iggulden Conn

Info: L'épopée de Gengis Khan, tome 1 : Le loup des plaines, Presses de la Cité, p.64

 

Commentaires: 0

femmes-hommes

Si nous étions, Madame, par exemple, vous et moi, des tamanoirs, au lieu de causer l'un avec l'autre dans cet angle du bar, peut-être me ferais-je davantage à votre silence, à vos mains posées sur le verre, à vos yeux de colin vitreux flottant quelque part sur ma calvitie ou sur mon nombril, peut-être pourrions-nous nous entendre dans une complicité de trompes inquiètes reniflant de concert sur le ciment des regrets d'insectes inexistants, peut-être nous unirions-nous, sous le couvert de l'obscurité, en coïts aussi tristes que les nuits de Lisbonne.

Auteur: Lobo Antunes Antonio

Info: Le cul de Judas

[ dialogue ] [ ironie ] [ spéculation ]

 

Commentaires: 0

commérages

Revenons sur terre et parlons de Trierweiler
A quoi ça rime ? Ça rime.
Au niveau cosmique, son tweet n'est rien. Macro économique non plus. Politique pas très.
Mais pour ce qui est du calcul d'une femme par rapport à une autre, c'est une saloperie.
Je n'ai jamais apprécié Royal, avec donc une petite préférence pour l'autre. Mais c'est terminé.
Comme répète ma femme à l'envi : dès qu'il faut se pousser du col les femmes sont de loin pire que les hommes. Donc j'assume ; Trierweiler est une saleté, une vraie, dans la mesure où il s'agit là plus d'une pulsion inconsciente qu'un calcul haineux ou une aide à un élu local grain de sable : Falorni.
Elle ne savait pas ce qu'elle faisait.
Hollande, tu te trompes de fallope !

Auteur: Mg

Info: 16 juin 2012

[ ragots ] [ politique ] [ Gaule ] [ jeu de mots ]

 

Commentaires: 0

femmes-hommes

Les organes féminins sont jalonnés de noms masculins. Les conduits reliant chacun des deux ovaires à l'utérus se sont appelés jusqu'en 1997 les trompes de Fallope, chirurgien italien du XVIe siècle - avant de devenir les trompes utérines. Les petits sacs situés dans les ovaires et dans lesquels, de la puberté à la ménopause, mûrit chaque mois un ovule, sont les follicules de De Graaf, médecin hollandais du XVIIe siècle. Les glandes qui sécrètent le liquide humidifiant la vulve et l'entrée du vagin portent le nom de Bartholin, anatomiste danois du XVIIe siècle. En outre, au XXe siècle, une zone de plaisir située dans le vagin a reçu l'appellation de point G, initiale du médecin allemand Ernst Gräfenberg. Imaginez l'équivalent chez l'homme: les corps caverneux d'Emilienne Dupont, ou le canal de Catherine de Chaumont...

Auteur: Montreynaud Florence

Info: Appeler une chatte... Mots et plaisirs du sexe

[ langage ] [ sexués ]

 

Commentaires: 0

pensée-de-femme

"Moi je n'en voulais pas (d'enfants). Il y avait, il y a toujours, une pression sociale très forte. En gros, on vous fait passer le message que si vous n'avez pas d'enfant, vous n'êtes pas une femme" (sur Franceinfo.)

"Les enfants, ça bouffe, ça bouffe et après ça fout le camp ! [...] Quand vous en avez, vous dites adieu à votre vie, à votre personne, à tout ! (...) A 22 ans, je voulais me faire ligaturer les trompes. Je me suis dégonflée. Mais j'ai regretté toute ma vie d'avoir des gosses." (Sur Gala en 2014]

Elle révélait cependant (sur Closer) avoir toujours fait en sorte que ses deux enfants ne manquent pas d'amour : "Je ne me suis jamais cachée. Mais ils savent aussi que je les aime."

Auteur: Anémone Anne Bourguignon

Info: purepeople.com, 16 octobre 2023

[ génitrice ] [ maman ] [ à contrecœur ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

États-Unis

Harlem, c’est la patrie du jazz. Le jazz, c’est la mélodie nègre du sud débarquant à la gare de Pennsylvanie, plaintive et languissante, soudain affolée par ce Manhattan adoré, où tout est bruit et lumière ; c’est le rêve du Mississipi, devenu cauchemar, entrecoupé de trompes d'autos, de sirènes ; comme à travers Wagner on pressent le tumulte des éléments, ce qu’on entend au fond du jazz, c’est la rumeur de Lenox Avenue. Le nègre est heureux à New-York. Ni durs travaux, ni Klu-Klux-Klan, ni wagons réservés ; en pleine ville, dans les restaurants populaires, un nègre peut maintenant se faire servir. Beaucoup d'écoles de Blancs l’admettent, sauf protestation des parents blancs. Les plus cultivés ont accès aux professions libérales ; ils forment un centre artistique agréable, une petite "intelligenzia" en contact avec les milieux analogues blancs ; elle compte des artistes comme le ténor Roland Hayes, Paul Robeson, l’acteur incomparable d’Emperor Jones et le beau baryton de Show-boat, Walter White, excellent Romancier noir.

Auteur: Morand Paul

Info: New York

[ vingtième siècle ] [ musique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

homophobie

Chère Christine,
Ma fille, tu me déçois. Tu as raison quand tu dis qu'il y a une " honte dans la famille", mais tu te trompes de honte.
Avoir mis Chad à la porte juste parce qu'il t'a avoué être gay, c'est cela, la véritable "abomination". Un parent qui renie son enfant, c'est cela qui est "contre-nature".
La seule chose intelligente que je t'ai entendue dire à ce propos est que tu n'as "pas élevé ton fils pour qu'il soit gay". Bien sûr que non. Il est né ainsi et ne l'a pas plus choisi que le fait d'être gaucher. Toi en revanche, tu as fait le choix d'être blessante, étroite d'esprit et rétrograde. Alors, puisqu'il s'agit de renier nos enfants, je pense que je vais en profiter pour te dire au revoir.
Désormais, j'ai un fabuleux (comme disent les homosexuels) petit-fils à élever, et je n'ai pas de temps à perdre avec une salope de fille, sans-coeur.
Si tu retrouves du coeur, appelle-nous. Papa.

Auteur: Anonyme USA

Info:

[ homosexualité ] [ grand-père ] [ famille ] [ père-fille ] [ râteau ]

 

Commentaires: 0

logique

Un après-midi, nous effectuions une série d'opérations plus ou moins difficiles. L'enfaon, lui, observait toujours la sombre forêt à travers la fenêtre. Soudain la maîtresse lui a demandé :
- L'enfaon, si tu n'apprends pas à calculer, comment feras-tu pour trouver un jour un travail ?
Il a soupiré :
- Je ne comprends pas vos calculs, maîtresse. Pour vous, par exemple, 1 + 1 font 2. Pour moi, 1 + 1 font 1. Ça fera toujours 1.
- Tu te trompes, a répondu la maîtresse. 1 + 1 font 2.
L'enfaon a pivoté sur sa chaise et a répliqué :
- Je suis un mélange d'humain et de cerf, deux espèces différentes. Et pourtant je suis 1. Vous voyez bien que 1 + 1 font 1. Je sais que c'est difficile pour vous, maîtresse, de comprendre. Vous essayez de m'aimer tel que je suis. C'est pour ça que je reste ici. Uniquement pour ça. Mais si vous m'obligez à voir le monde comme vous le voyez, je partirai.

Auteur: Simard Eric

Info:

[ paradoxe ] [ arithmétique ] [ métissage ]

 

Commentaires: 0

dialogue

- Hé, où allez-vous ? demanda-t-il ?
- Je rentre chez moi, dis-je sans me retourner. Je l'entendis courir derrière moi.
- Pourquoi ?
- Parce que tu es trop nul, mon petit gars. Va donc faire du violon, ça fera plaisir à tes parents. En plus, je ne supporte pas ton attitude. Et si moi je ne la supporte pas, je vois mal comment tu pourrais un jour t'imposer comme meneur dans une équipe. Bouger un peu ton cul de pleurnichard pour devenir un quarterback.
(...) Mais tu es un sale petit con et j'aimerais t'aider à comprendre pourquoi tu es comme ça.
Il respira un grand coup, tremblant, désemparé.
- Va te faire enculer, mon pote, dit-il d'une voix qui annonçait les larmes.
- C'est déjà fait. Je me suis fait enculer en acceptant de te rencontrer.
- Je n'ai rien à voir là-dedans, dit-il, contrôlant sa voix avec difficulté.
- C'est là que tu te trompes, Bernard, dis-je, prêt à porter le coup de grâce mais la mort dans l'âme tandis que ma voix se faisait plus froide et plus cinglante. J'ai rarement vu de gosse aussi mal dans sa peau de toute mon existence. Et je sais déjà une chose, à ton sujet, alors que je ne te connais que depuis cinq minutes. C'est que tu n'as aucun ami dans ce foutu monde. On doit se sentir seul pendant l'hiver, là-bas, à Phillips Exeter, non, Bernard ? Est-ce qu'ils te cherchent ? Je sais que tu es rejeté, mais est-ce qu'en plus tu leur sers de tête de Turc, Bernard ? Est-ce que ta vie là-bas ressemble à un cauchemar ? Est-ce qu'ils te molestent, Bernard ? Vois-tu, je connais bien les garçons et je sais comment ils traitent les inadaptés. Comment s'appelle ton copain, Bernard ? Dis-moi son nom.
Il se mit à pleurer, tenta de ravaler ses larmes, mais elles jaillirent de ses yeux comme le flot trop puissant par-dessus la digue.

Auteur: Conroy Pat

Info: Le Prince des Marées

[ violence ] [ éducation ] [ attaque ]

 

Commentaires: 0