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USA

La diplomatie américaine c'est comme regarder quelqu'un qui s'essayerai à la menuiserie avec une tronçonneuse.

Auteur: Hamilton-Paterson James

Info:

[ gouvernement ]

 

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fluide biologique

Le sang est un corps électrique, ce n’est pas un corps aqueux, on ne liquéfie pas une énergie vitale, on ne tronçonne pas le caillot d’un soupir, la transe électrique d’un soupir, on ne répartit pas l’orifice d’un spasme.

Auteur: Artaud Antonin

Info: Cahiers de Rodez, XXVI, 182

[ défini ] [ mercure universel ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

motivation

Omnia vincit amor, tu parles, c'est exactement l'inverse... L'amour est faible, facilement terrassé, aussi prompt à s'éteindre qu'à naître. La haine, en revanche, prospère d'un rien et ne meurt jamais. Elle est comme les blattes ou les méduses : coupez-lui la lumière, elle s'en fout; privez-la d'oxygène, elle siphonnera celui des autres ; tronçonnez-la, et cent autres haines naîtront d'un seul de ses morceaux.

Auteur: Bayamack-Tam Emmanuelle

Info: Arcadie, Pages 316-317, P.O.L, 2018.

[ moteur ] [ ressentiment ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

féminisation

C’était une tronçonneuse pour dame faite sur mesure, capable toutefois de "s’attaquer aux madriers", à en croire les publicités, mais "aisément dissimulable dans un sac à main*. Les poignées, la protection, le carter étaient plaqués nacre, et en lettres de strass, au centre de la chaîne prête à mordre, figurait le nom de la jeune femme à qui il l’avait empruntée, et que les consommateurs prirent pour son nom de travelo, CHERYL. 

Auteur: Pynchon Thomas

Info: Vineland

[ outil ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

déboisement

Ye Wenjie n’avait qu’un seul mot pour décrire la déforestation dont elle était témoin : “folie”. Les hauts et nobles mélèzes de Dahurie, les pins sylvestres à feuilles persistantes, les gracieux bouleaux de Mandchourie, les trembles qui touchaient les nuages, les sapins de Sibérie, les bouleaux noirs, les ormes des montagnes, les frênes de Mandchourie, les chosenias, les chênes de Mongolie : ils coupaient tout ce qui se trouvait sur leur chemin. Les tronçonneuses fondaient sur les arbres comme un essaim de criquets d’acier. Partout où étaient passées les unités du Corps, il ne restait plus qu’un parterre de souches.

Auteur: Liu Cixin

Info: Le problème à trois corps

[ incompréhension ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

musique

J'aime spécialement toujours quand Jimi Hendrix jouait un truc, uh, galaxie Boréale, aurore du diable... massacre à la tronçonneuse - je l'aime quand il commence avec le feedback. Et j'ai vu Stevie Ray Vaughan le faire aussi une fois. Je suis sûr qu'il l'a fait beaucoup de fois mais je l'ai seulement vu une fois... la guitare est devenue comme une aurore Boréale et toutes ces couleurs de son criaient hors de lui quoiqu'il n'ait pas mis ses doigts dessus. C'est un peu comme invoquer les fantômes ou quelque chose de ce genre et c'est la partie préférée, celle qui me manque le plus au sujet de Jimi, quand il ouvrait certains canaux et laissait certains démons et anges danser ensemble, tu sais ce que veut dire... bien au-delà du Si bémol ou du do dièse.

Auteur: Santana Carlos

Info:

[ guitare ] [ rock ]

 

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femmes-hommes

<Matt> Ça me fait chier d'être ami avec Marion...
<Alex> Pourquoi??
<Matt> Ben imagine tu crèves la dalle, mais vraiment, et devant toi y a ton plat préféré, mais tu peux pas le toucher...
<Alex> Mouhahaha ! Quand on veut on peut !:P
<Alex> Et puis moi si j'ai faim je mange x)
<Matt> Bon alors imagine, tu veux manger une soupe, mais tu dois la manger avec une fourchette...
<Alex> Ah ouais c'est chaud... Mais petit à petit tu la mange ta soupe :)
<Matt> Bon imagine tu dois bouffer un kebab sans te salir T.T
<Alex> Ben en faisant attention et en prenant une grosse serviette... :)
<Matt> ...
<Matt> Bon
<Matt> Imagine t'as une tronçonneuse supplément sulfateuse et tu dois péter la gueule à Chuck Norris qui a un cure-dent...
<Alex> Ah je comprends... Ah merde...
<Matt> ... :/ .

Auteur: Internet

Info:

[ adolescent ] [ impressionné ] [ dialogue-web ]

 

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jeu d'acteur

Il sort de ce corps de reptile du Quaternaire une parole qui est la moins innocente, la moins spontanée, la moins animale qui soit. Jamais il ne s’est abaissé à faire semblant de parler naturellement, ni d’imiter le bafouillis de la "vraie vie" toujours à la recherche de ce qui pourrait être dit et de la façon dont on pourrait le dire en le surchargeant de recherche.

[…]

Tous les dialoguistes se sont rués pour lui mettre des phrases dans la bouche, et les voir retranscrites par fragments et débris dans le marbre noir et net de son articulation prétaillée. Ils se sont bousculés pour lui donner des répliques à casser. A tronçonner. A hémisticher. A retransformer en morceaux choisis et de bravoure.

Mais ils n’ont pu lui confier que ses phrases à lui. Tous les dialogues de Jouvet sont signés Jouvet. Personne, à part lui, n’aurait jamais pu dire, dans Entrée des artistes, de cet air de brochet déterré : "Au théâtre, le public paye pour avoir l’illusion qu’il est au théâtre." Il est l’anti-accord parfait personnifié, l’homme qui joue par lui-même comme on pense par soi-même. L’agnosticisme de cet animal froid est stupéfiant.

Auteur: Muray Philippe

Info: A propos de Louis Jouvet, dans "Exorcismes spirituels, tome 3", Les Belles Lettres, Paris, 2002, page 330

[ description ] [ éloge ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

humanité

Personne, littéralement personne, ne peut jouer le rôle impossible de l'Anthropocène, et c'est là tout l'intérêt de la notion. Parler de l'origine anthropique du réchauffement climatique global n'a aucun sens, en effet, si l'on entend par "anthropique" quelque chose comme "l'espèce humaine". Qui peut prétendre parler de l'humain en général, sans susciter aussitôt mille protestations ? Des voix indignées vont s'élever pour dire qu'elles ne s'estiment en aucune manière responsables de ces actions à l'échelle géologique - et elles auront raison ! Les nations indiennes au coeur de la forêt amazonienne n'ont rien à voir avec "l'origine anthropique" du changement climatique - du moins tant que des politiciens en campagne électorale ne leur ont pas distribué des tronçonneuses. Pas plus que les pauvres des bidonvilles de Bombay qui ne peuvent que rêver d'avoir une empreinte carbone plus importante que celle laissée par la suie émise par leurs foyers de fortune. Pas plus que l'ouvrière obligée de faire de longs trajets en voiture parce qu'elle n'a pas pu trouver un logement abordable près de l'usine où elle travaille: qui oserait lui faire honte de sa trace carbone ? C'est pourquoi l'Anthropocène, malgré son nom, n'est pas une extension immodérée de l'anthropocentrisme. [...] C'est bien plutôt l'humain comme agent unifié, comme simple entité politique virtuelle, comme concept universel, qui doit être décomposé en plusieurs peuples distincts, dotés d'intérêts contradictoires, et convoqués sous les auspices d'entités en guerre - pour ne pas dire de divinités en guerre. L'anthropos de l'anthropocène ? C'est Babel après la chute de la tour géante. Enfin l'humain n'est plus unifiable ! Enfin il n'est plus hors-sol ! Enfin il n'est plus hors de l'histoire terrestre !

Auteur: Latour Bruno

Info: Face à Gaïa. Huit conférences sur le nouveau régime climatique

[ calorifère ] [ civilisation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel