Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 114
Temps de recherche: 0.0671s

adaptation

On dit couramment que la cécité accroît les perceptions auditives. Je ne crois pas que cela soit vrai. Ce n’étaient pas mes oreilles qui entendaient mieux qu’autrefois, c’était moi qui me servais mieux d’elles. (…) J’avais besoin d’entendre et d’entendre encore. Je multipliais les bruits à plaisir. Je secouais des clochettes, je donnais du doigt contre tous les murs, j’essayais la résonance des portes, des meubles, des troncs d’arbres, je chantais dans les pièces vides, je jetais des galets au loin sur les entendre siffler dans l’air puis s’ébouler.

Auteur: Lusseyran Jacques

Info: Et la lumière fut, p. 33

[ non-voyant ] [ monde sonore ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

nature

Les rusés forestiers se contentent de veiller à maintenir un rien d'irrégularité, un arbre sortant un peu du rang pour accrocher le regard, une coupe de guingois ou un tronc abattu qu'on laisse là tout l'été. Car ils ont un sentiment très juste de la Nature et savent qu'à en faire plus, ils ne seraient pas crus. Les forêts sauvages ont quelque chose d'extrêmement peu naturel, de dégénéré. Chez elles, la non-nature, devenue la seconde nature de la Nature, retombe à la nature. Une forêt allemande ne se le permettrait pas.

Auteur: Musil Robert

Info: oeuvres pré-posthumes

[ Europe ] [ sylviculture ]

 

Commentaires: 0

gueule de bois

J’ai une tronche de Renault Kangoo et des neurones comme une armée de pics-verts avec leur grand orchestre au complet. Je suis désespérément mal ! Mais bon, la vie en société a ses rites. Le Nouvel An en fait partie, avec son champagne tiède, ses langues de belle-mère, sa dinde fourrée (je ne parle que de celle qui était au four, mauvais esprits…), ses nectars bouchonnés tout droit sortis des foires au vin automnales. Je décide de prendre du ¬paracétamol (des "frères afghans", radical Efferalgan) et de regarder la 236e rediffusion de Sissi l’impératrice.

Auteur: Jules Pseudo Biette

Info: Livresque du large

[ fêtes de fin d'année ]

 
Commentaires: 3
Ajouté à la BD par miguel

information

Quelqu'un l'a revue. Albéric, un ami à qui je l'avais présentée. Je me souviens qu'elle l'avait trouvé rigolo. Oui, bon, pourquoi pas. Donc, il l'a revue. Et il m'a annoncé l'affaire de cette façon : "Tiens, au fait, j'ai revu Isabelle." Très rigolo, en effet, ce garçon. Déjà, la formulation, c'est n'importe quoi : "Tiens, au fait...". Quand on annonce une nouvelle énorme, on ne dit pas "tiens, au fait..." ! "Tiens, au fait, ton enfant qui a disparu en 1983, on l'a retrouvé. Il a été élevé par les loups..."

Auteur: Tronchet Didier

Info: Nous deux moins toi

[ sensation ]

 

Commentaires: 0

catastrophe

...mais il ne servait plus à rien maintenant de barricader quoi que ce soit car l'eau se déversait en un énorme et unique torrent. Noire, épaisse, elle emportait avec elle des troncs d'arbre, des animaux, des charrettes aux brancards arrachés et elle les précipitait contre les portes jusqu'à en déclouer les planches. Pour qui cette cloche sonnait-elle encore, on n'en savait rien, tellement le vacarme était plus fort, plus forts les hurlements de ceux qui s’appelaient d'une maison à l'autre ou criaient au secours au milieu des mugissements des bêtes emportées par ce torrent de boue.

Auteur: Loy Rosetta

Info: Les routes de poussière

[ inondation ] [ brouhaha ]

 

Commentaires: 0

végétal

Gros mais campé bas, "El Gigante" est un cyprès de Montezuma poussant à Oaxaca au Mexique. Connu aussi sous le nom d'El arbol de Santa Maria del Tule, il accuse un tour de tronc de 26.27 m pour un tronc d'un peu plus de 11 mètres seulement. Ce qui lui donne une silhouette ramassée. Si vous avez tendance à la paréidolie (c'est-à-dire à deviner des formes dans les nuages ou d'autres éléments naturels), faites un tour du côté de cet "arbre de la Vie", ainsi nommé pour les nombreuses formes animales détectées dans son tronc.

Auteur: Schall Serge

Info: Arbres

[ écorce ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

connaissances

Modèle de la circularité dialectique des savoirs:
Le savoir humain est comme un arbre (1), dont les racines puis le tronc sont les savoirs sur l’esprit inconscient (2) et conscient (3), les branches qui sortent de ce tronc (4) étant les sciences formelles, les sciences de la nature et les sciences de l’homme (5), le feuillage de l’arbre se formant alors de l’entrelacement de leurs applications techniques et pratiques particulières. (1) Descartes, Hegel; (2) Freud, Lacan et col.; (3) Wallon, Piaget, Gesell et col., (4) Descartes, Hegel, Freud, Wallon, Piaget, (5) Hegel, Marx et col.

Auteur: Jalley Émile

Info: Trajectoires, Autobiographie intellectuelle, éd. L'Harmattan, 2017, p. 8

[ hiérarchie ] [ épistémologie ]

 

Commentaires: 0

dernières paroles

...Le sang ne sort pas lentement comme d'une blessure. Il tombe à la fois de toutes les veines rompues et le mouvement de l'âme qui circule dans tous les membres s'interrompt au milieu des flots. Jamais la vie ne sortit par une plus large écluse. La partie inférieure du tronc n'étant plus alimentée par les sources de la vie, devient aussitôt la proie du trépas; mais celle où le poumon se gonfle et respire, où le coeur entretient tout son feu, lutte encore longtemps contre l'heure fatale. Et après de longs assauts la mort en triomphe à peine.

Auteur: Lucain Marcus A Lucanus

Info:

[ suicide ]

 

Commentaires: 0

nature

Dans les branches et le tronc, les flux s'écoulent silencieux ; je les sens affluer dans mon propre corps et je sais qu'ils se meuvent autour du bras du saule. Ils s'écoulent partout où brûlent les soleils. Ils emportent mon esprit au-dessus de la ruelle des sphères et fixent mon pied sur ce sol. Ils enfantèrent cette terre qui est notre mère, invisibles, forts et silencieux. Je sais que tout est né d'une seule chose, que la vie de l'univers est une seule et puissante famille, mortelle, éternelle et aux innombrables ramifications dans les régions de l'abîme et du ciel.

Auteur: Benediktsson Einar

Info: Les elfes des falaises : Regard sur la poésie islandaise. Extrait de les Slutnes (I Slutnesi ) 1902

[ unicité ] [ appartenance ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

interdépendance

Cependant, l'indépendance de la vie du mandala me procure par ailleurs une joie ineffable mais intense. J'ai compris cette indépendance en entrant dans la forêt il y a quelques semaines. Un pic chevelu s'est posé sur un tronc d'arbre et a poussé son cri. L'altérité de cet oiseau m'a frappé. Voilà un animal dont les pareils ont lancé leur appel caractéristique des millions d'années avant l'apparition de l'homme. Son univers quotidien est rempli d'écailles d'écorce, de coléoptères cachés et des sons émis par ses congénères, un autre monde, parallèle au mien. Des millions de mondes pareillement parallèles existent dans le mandala.

Auteur: Haskell David George

Info: Un an dans la vie d'une forêt

[ Umwelten ] [ symbole ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel