Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 14
Temps de recherche: 0.0412s

environnement

[...] je dirais que ce qui compte dans la sauvegarde des forêts tropicales, ce n'est pas tant que nous ayons un besoin immédiat de ces forêts tropicales, mais que nous ayons besoin des qualités humaines nécessaires pour les sauver ; car ce sont précisément celles-là qu'il nous faut pour nous sauver nous-mêmes.

Auteur: Hallé Francis

Info: Le Radeau des cimes

[ miroir ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

Gaïa

Ce que l'homme veut et ce que la nature ordonne sont en conflit constant. Regardez cette terre ! C'est un équilibre savant de systèmes organiques et inorganiques fonctionnant en harmonie... Un énorme et unique organisme vivant. Mais les humains arrivent et le mettent en pièces ! L'exploitent ! Le polluent ! Ils ont même meurtri les forêts tropicales et les plateaux continentaux, les principaux régulateurs de tout le système...

Auteur: Masamune Shiro

Info: Apple Seed, tome 2

[ pollution ]

 

Commentaires: 0

relativité

Les humains, en règle générale, n'apprécient pas les fous, sauf s'ils sont doués pour la peinture, et dans ce cas uniquement après leur mort. Mais la définition de la folie sur Terre, apparaît bien confuse et incohérente. Ce qui est considéré comme parfaitement sain à une époque se révèle dément à une autre. Les premiers humains déambulaient nus sans aucun problème. Certains le font d'ailleurs encore, principalement dans les forêts tropicales humides. Ils nous faut en conclure que la folie dépend parfois de l'époque, et parfois du code postal.

Auteur: Haig Matt

Info: Humains

[ normalité ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

climats

Dans tout le fonctionnement du globe, les races qui se sont développées sous un soleil tropical sont indolentes et capricieuses. Du point de vue de la survie du plus apte, ces vices sont des vertus, car l'effort sévère et continu dans des conditions tropicales apporte prostration et prédisposition à la maladie. Par conséquent, si de telles races doivent adopter cette vie laborieuse qui est une seconde nature aux races des zones tempérées, ce n'est que par une certaine forme de contrainte. Le nègre n'aurait pas pu trouver une place dans l'industrie américaine s'il était venu en homme libre.

Auteur: Commons John R.

Info: Races and Immigrants in America, New York: Macmillan, 1907, p 136

[ nord-sud ] [ causes-effets ]

 

Commentaires: 0

femmes-hommes

Il y a des gens qui rougissent d'avoir aimé une femme, le jour qu'ils s'aperçoivent qu'elle est bête. Ceux-là sont des aliborons vaniteux, faits pour brouter les chardons les plus impurs de la création, ou les faveurs d'un bas-bleu. La bêtise est souvent l'ornement de la beauté ; c'est elle qui donne aux yeux cette limpidité morne des étangs noirâtres, et ce calme huileux des mers tropicales. La bêtise est toujours la conservation de la beauté ; elle éloigne les rides ; c'est un cosmétique divin qui préserve nos idoles des morsures que la pensée garde pour nous, vilains savants que nous sommes !

Auteur: Baudelaire Charles

Info: Maximes consolantes sur l'amour, oeuvres complètes I, la Pléiade, nrf Gallimard 1975 <p.549>

[ femmes-par-hommes ] [ Belle ] [ pure ]

 

Commentaires: 0

prospective

De façon générale, le réchauffement devrait s’accompagner d’une hausse des précipitations d’environ 5 à 20%. Mais la répartition de ces précipitations sera également de plus en plus inégale. Et tout semble indiquer que le surplus de pluie bénéficiera à peu de monde. Certains modèles prévoient une hausse des précipitations au nord de l’Europe et du continent Américain. Les zones tropicales et les régions à mousson, c’est-à-dire les régions les plus humides, auront également droit à des pluies plus abondantes. Par contre, dans le bassin méditerranéen et les régions subtropicales comme le Sahel, l’Australie, le sud de l’Afrique… c’est-à-dire les endroits déjà peu arrosés, il devrait se produire un assèchement encore plus marqué.

Auteur: Squarzoni Philippe

Info: Saison brune

[ réchauffement climatique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

être humain

Humains : race de curieux bipèdes dominants, qui, avec l'éducation et la publicité, programment leurs enfants de manière à ce qu'ils reproduisent les comportements de leurs parents. A savoir : culte de l'efficacité et du rendement pour des buts obscurs (belles voitures pour afficher un niveau social, grillades en famille le dimanche, possession de biens pour se rassurer, consommation irraisonnée d'objets inutiles, reproduction comme remède à la frustration, prise de poids, bronzage de la peau en groupe sous le soleil des plages tropicales (grillades no 2), identification avec des crétins agressifs dénommés "grands champions"... Le tout doublé d'une grande incapacité à passer le temps sans rien faire.
D'où le nom de l'endroit : la planète cul-de-sac.

Auteur: Mg

Info: 9 juillet 2013

[ agitation ] [ écologie ] [ consumérisme ]

 

Commentaires: 0

écologie

Beaucoup de gens demandent : "Pensez-vous que les humains sont des parasites ?" C'est une idée intéressante qui mérite réflexion. On parle volontiers de l'humanité comme d'un virus qui se propage sur la terre. En effet, nous ressemblons à une sorte de biofilm étrange qui se propage dans le paysage. Une bonne métaphore ? Si la biosphère est notre hôte, nous l'utilisons à notre profit. Nous la manipulons. Nous modifions les flux d'éléments tels que le carbone et l'azote à notre avantage, souvent au détriment de la biosphère dans son ensemble. Si on observe la situation actuelle des récifs coralliens ou des forêts tropicales, on s'aperçoit que notre hôte ne se porte pas très bien en ce moment. Les parasites sont très sophistiqués, très évolués et très performants, comme en témoigne leur diversité. Les humains ne sont pas de très bons parasites. Les parasites qui réussissent font un très bon travail d'équilibre, en utilisant leurs hôtes et en les maintenant en vie. Tout est une question d'adaptation à un hôte particulier. Dans notre cas, nous n'avons qu'un seul hôte et devons donc être particulièrement prudents.

Auteur: Zimmer Carl

Info: Discours à l'université de Columbia, "Le pouvoir des parasites".

[ environnementalisme ] [ hommes inconséquents ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

gaule

Peu à peu, j'ai pris l'habitude d'entendre parler d'attentats au coin de ma rue, d'Etats européens au bord de la faillite, de plans de licenciements partout en France, de tempêtes tropicales en Méditerranée, de migrants morts échoués sur la Côte d'Azur, de gens noyés sous le seuil de pauvreté à quelques rues de la mienne. Et finalement, de foyers de rage s'allumant dans tout le pays, puis convergeant vers Paris, devenue la capitale des désirs inassouvis et des marchands de rêves inaccessibles. Ainsi, depuis cinq mois, toute l'hystérie sur laquelle reposait la société de consommation - jadis perceptible au premier jour des soldes ou aux cris stridents que les célébrités déclenchaient sur leur passage - s'est retournée contre les architectes du système. C'était assurément plus commode, quand on promettait aux gens le Ciel après la mort. Désormais, on leur serine que le paradis existe bel et bien sur terre, on l'affiche partout sur les murs et les écrans en leur jurant qu'ils pourront y accéder, s'ils le méritent. A condition de souscrire au dogme du marché, prendre part à la compétition globalisée, prier chaque jour pour une plus grande maison, une herbe plus verte et une plus large télé, se réunir tous les dimanches matin dans de grands centres commerciaux climatisés et la Réussite reconnaîtra les siens. Alors oui, quand le paradis gonfle chaque jour ses tarifs et durcit ses conditions d'entrée, je peux comprendre que certains crient à l'arnaque organisée. J'aurais sans doute pensé la même chose à leur place.


Auteur: Markov Bruno

Info: Le dernier étage du monde, 2023

[ centralisme ] [ révolte ] [ néo libéralisme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

jungle primaire

Vous n’avez sans doute jamais entendu parler de la Białowieża Puszcza. Mais pour peu que vous ayez grandi dans la zone tempérée qui couvre une bonne partie de l’Amérique du Nord, du Japon, de la Corée, de la Russie et de plusieurs anciennes républiques soviétiques, ainsi que certaines parties de la Chine, de la Turquie et d’Europe de l’Est et de l’Ouest – îles Britanniques comprises –, alors quelque chose en vous en garde le souvenir. Si vous êtes né dans la toundra ou le désert, les régions subtropicales ou tropicales, la pampa ou la savane, il existe quand même des endroits sur Terre associés à cette Puszcza qui sauront stimuler votre mémoire.

Puszcza est un vieux mot polonais signifiant " forêt vierge ". À cheval entre la Pologne et la Biélorussie, le demi-million d’acres de la forêt de Bialowiesa renferme les derniers fragments européens de forêt à l’état primitif. Souvenez-vous de la forêt mystérieuse et embrumée que vous imaginiez quand on vous lisait un conte de Grimm. Ici, les frênes et les tilleuls culminent à quarante-cinq mètres de hauteur, et couvrent de leur ombre un enchevêtrement humide de charmes, de fougères, d’aulnes rugueux et de gros champignons. Les chênes, tapissés d’un demi-millénaire de mousse, sont tellement immenses qu’ils servent de garde-manger aux pics épeiches : ceux-ci creusent le tronc à sept centimètres de profondeur pour y entreposer des pommes d’épicéa. L’air, épais et frais, se pare d’un silence que seuls viennent briser les cris brefs du casse-noix, le sifflement grave d’une chevêchette d’Europe, ou la plainte d’un loup.

(...) Quel choc que de se dire que l’Europe entière ressemblait jadis à cette Puszcza. On se rend compte, en y pénétrant, que la plupart d’entre nous n’ont jamais connu qu’une pâle copie du programme originel de la nature. Ces sureaux aux troncs de deux mètres de large, ou ces gigantesques épicéas sans âge, devraient nous sembler aussi exotiques que l’Amazone ou l’Antarctique, à nous qui avons grandi près des bois de deuxième génération, chiches en comparaison, qui parsèment l’hémisphère Nord. Eh bien non, ce n’est pas le cas. Au contraire, on s’y sent en terrain connu. Une impression de plénitude en émane, au niveau cellulaire.

Étudiant en sylviculture à l’université de Cracovie, Andrzej Bobiec avait appris la gestion des forêts dans une optique productiviste maximale, notamment en se débarrassant de la couche organique " excessive ", de crainte qu’elle n’abrite scolytes et autres nuisibles. Quand il découvrit la forêt de Bialowiesa, il fut stupéfait d’y trouver dix fois plus de biodiversité que dans toutes les forêts qu’il connaissait.

Auteur: Weismann Joseph

Info: Homo disparitus, 2007

[ nature ] [ native ] [ végétale matrice ] [ Bialovèse ] [ Belovej ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel