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fortune

Les riches sont troublés par leur richesse, les pauvres par leur estomac.

Auteur: Proverbe Tibétain

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[ misère ]

 

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sciences

Il n'y a pas de troubles mathématiques. Il n'y a que des enfants troublés.

Auteur: Baruk Stella

Info: Échec et maths, Éd. Seuil Points/S11

[ nombres ]

 

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alcool

On voit selon son coeur les événements en rêve, tout fleurit à l'envi aux yeux troublés de vin.

Auteur: Houang King-Kien

Info:

[ drogue ]

 

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être humain

Bien des hommes ont été tout aussi troublés moralement et spirituellement que tu l'es en ce moment. Par chance, quelques-uns ont écrit le récit de leurs troubles. Si tu le veux, tu apprendras beaucoup en les lisant. De même que d'autres, un jour, si tu as quelque chose à offrir, d'autres apprendront en te lisant. Et ce n'est pas de l'éducation. C'est de l'histoire. C'est de la poésie.

Auteur: Salinger Jerome David

Info: L'attrape-coeurs, p.228, Livre de Poche no2108

[ littérature ] [ thérapie ]

 

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émerveillement

Son admiration pour les montagnes s'accrut au cours des jours suivants, tandis que la rivière Yellowstone le conduisait de plus en plus près. Leur masse imposante était un repère, un point de repère fixé par rapport au temps lui-même. D'autres auraient pu être troublés par la notion de quelque chose de tellement plus grand qu'eux. Mais pour Glass, il y avait un sens du sacrement qui coulait des montagnes comme d'un bénitier, une immortalité qui rendait ses douleurs quotidiennes insignifiantes.

Auteur: Punke Michael

Info: The Revenant

[ nature ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

civilisation

Dans l’un de ses livres, Carl Jung rapporte une conversation qu’il avait eue avec un chef amérindien lui soulignant que, de son point de vue, la plupart des Blancs ont le visage tendu, le regard fixe et un comportement cruel. Ce chef indien disait ceci : "Ils sont toujours en train de chercher quelque chose. Mais quoi ? Les Blancs désirent constamment quelque chose. Ils sont sans cesse troublés et agités. Nous ne savons pas ce qu’ils veulent. Pour nous, ce sont des fous."

Auteur: Tolle Eckhart

Info:

[ aryens ] [ caucasiens ] [ races ]

 

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chef d'oeuvre

Dans les temps troublés, les gens retournent presque parfois de la musique élevée et complexe aux simples mélodies (qui en réalité sont bien plus élevés et chargées de sens que la musique élevée), mais ils passent toujours à coté faute d'être suffisamment simples. La simplicité (jamais je ne serais obligé d'expliquer ces choses-là à une machine intelligente, mais il faut toujours mettre les points sur les i même pour une personne intelligente) n'implique pas une pauvreté dans le contenu ou le détail ; elle implique une unicité. C'est la complexité (cette division, cet échec de compréhension) qui est privée de détails de substance. Ramassez les morceaux éparpillés partout de n'importe quelle complexité et réunissez-les (car ils sont incapables de se réunir seuls) ; vous serez surpris de constater leur légèreté.

Auteur: Lafferty Raphaël Aloysius

Info: Autobiographie d'une machine ktistèque

[ harmonie ] [ beauté consensuelle ]

 

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infobésité

Nous sommes surtout harcelés de lectures d’intérêt immédiat et violent. Il y a dans les feuilles publiques une telle diversité, une telle incohérence, une telle intensité de nouvelles (surtout par certains jours), que le temps que nous pouvons donner par vingt-quatre heures à la lecture en est entièrement occupé, et les esprits troublés, agités ou surexcités.

L'homme qui a un emploi, l'homme qui gagne sa vie et qui peut consacrer une heure par jour à la lecture, qu'il la fasse chez lui, ou dans le tramway, ou dans le métro, cette heure est dévorée par les affaires criminelles, les niaiseries incohérentes, les ragots et les faits moins divers, dont le pêle-mêle et l'abondance semblent faits pour ahurir et simplifier grossièrement les esprits.

Notre homme est perdu pour le livre... Ceci est fatal et nous n'y pouvons rien.

Tout ceci a pour conséquences une diminution réelle de la culture; et, en second lieu, une diminution réelle de la véritable liberté de l'esprit, car cette liberté exige au contraire un détachement, un refus de toutes ces sensations incohérentes ou violentes que nous recevons de la vie moderne, à chaque instant.

Auteur: Valéry Paul

Info: Dans "Regards sur le monde actuel et autres essais" 1931

[ divertissement ] [ éparpillement ] [ décadence du lire ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

introspection

Chaque personne doit, à un certain niveau, se prendre comme point de référence pour la normalité, et assumer que l'espace de son propre esprit n'est pas, ne peut pas, lui être entièrement opaque. C'est peut-être ce que nous entendons par santé mentale: que, quelles que soient nos excentricités auto-admises, nous ne sommes pas les méchants de nos propres histoires. En fait, c'est bien le contraire: nous jouons, et jouons seulement, le héros, et dans le tourbillon des histoires des autres, dans la mesure où ces histoires ne nous concernent pas du tout, nous ne sommes jamais moins qu'héroïques. Qui, à l'époque de la télévision, ne s'est pas tenu devant un miroir et a imaginé sa vie comme un spectacle peut-être déjà observé par les multitudes? Qui n'a pas, avec cette idée à l'esprit, apporté quelque chose de performant dans sa vie quotidienne? Nous avons la capacité de faire le bien et le mal, et le plus souvent nous choisissons le bien. Quand nous ne le faisons pas, ni nous ni notre auditoire imaginaire ne sont troublés, parce que nous sommes capables de nous articuler à nous-mêmes, et parce que nous avons par nos autres décisions, mérité leur sympathie. Ils sont prêts à croire le meilleur de nous, et pas sans raison.

Auteur: Teju Cole

Info: Open city

[ équilibre ] [ refuge ] [ moi ] [ ego ]

 

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accompagnement final

Naomi est tombée malade d'une encéphalomyélite myalgique/syndrome de fatigue chronique en 1980 et se retrouva  complètement alitée en 1983. Nous avons combattu les plus puissantes compagnies d'assurance américaines devant les tribunaux et dans la presse (voir Lemisch, "Do They Want my Wife to Die ?" New York Times, 15 avril 1992) et défendu ses soins à domicile 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, qui se sont poursuivis jusqu'au jour de sa mort. Parmi ses œuvres les plus héroïques figurent ses articles créatifs sur la science et le féminisme, écrits par elle à cette époque, entièrement depuis son lit. En mars 2015, on lui diagnostiqua un cancer des ovaires à l'hôpital Lenox Hill de New York. De mille manières LH montra ignorance et son mépris à son endroit et pour son EM/SFC (Syndrome de fatigue chronique) sous-jacent. (Voir "Doctors Strive to do Less Harm" de Gina Kolata, New York Times, 18 février 2015, qui, sans nommer Lenox Hill, explique précisément les préjudices commis par l'institution ; pas une âme rencontrée à LH n'a pris connaissance de cet article en première page, publié pendant l'hospitalisation de Naomi). Quelle que soit la résilience que Naomi avait accumulée au cours de ses 30 ans et plus de soins attentifs, elle fut victime des abus de Lenox Hill et de son inattention totale à l'égard de sa maladie sous-jacente. Sortie de l'hôpital le 17 mars dans un état lamentable, à l'agonie, elle ne fut hospitalisée que deux jours plus tard. Nous avions choisi l'hôpital Mount Sinai, une institution beaucoup plus humaine. Mais il était trop tard : elle est morte à 23 heures le jeudi 26 mars.  Alors que la mort approchait, j'ai chanté pour elle : "September Song", "Swing Low, Sweet Chariot", et, comme elle me l'avait toujours chanté lors de  temps troublés, "Hush, Little Baby, Don't You Cry".

Auteur: Lemisch Jesse

Info: 29 mars 2015. A propos de sa compagne Naomi Weisstein

[ couple ] [ fidélité ] [ femme-par-homme ]

 
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Ajouté à la BD par miguel