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école

- Vous vous croyez où ? Tous à vos places ! Et dans le calme !

M. Delage était un vieux con qui avait dû faire cours à leurs ancêtres à l'époque des bouliers et des trousses en bois.

Auteur: Guéraud Guillaume

Info: Plus de morts que de vivants, p. 48

[ décalage ] [ générations ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

beaux-arts

Pas sûr que tout cela ait un rapport, mais l'enfance et la folie sont à mes trousses. Longtemps je n'ai été qu'une somme de questions. Aujourd'hui, j'ai soixante trois ans, je ne suis pas un sage, je ne suis pas guéri, je suis peintre.

Auteur: Garouste Gérard

Info: L'intranquille

[ thérapie ]

 

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inaliénable

À travers le pare-brise, Petit Saumon vit Seymour qui braquait le pistolet sur une famille de touristes. La mère, le père, le fils, la fille.
Tenez, tenez, dit le père, vous pouvez prendre tout mon argent.
Je ne veux pas de votre argent, dit Seymour. Je veux savoir comment vous vous êtes rencontrés, comment vous êtes tombés amoureux.
Mais c'est notre histoire, dit le père. Vous ne pouvez pas la voler.

Auteur: Alexie Sherman

Info: La vie aux trousses

[ passé ] [ définitif ] [ couple ]

 

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libération

Plus il s'éloignait de la maison où tout lui avait été injures, corvées, punitions, plus il se sentait heureux, reprenait goût à la vie. il rencontrait des hommes, bavardait avec eux; des animaux, il plaisantait avec eux. Plus aucune injure, aucune menace, mais des rires, de l'affection, de la compréhension. et lorsqu'il leur racontait à tous, son aventure, dans leur voix et dans leur regard, il y avait de la commisération, de la pitié. Et tous lui disaient: et tu as pu vivre là, dans cet enfer, avec un tel démon tout le temps à tes trousses?

Auteur: Dadié Bernard B.

Info: Le pagne noir

[ compassion ] [ stupéfaction ] [ foyer ]

 

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menace intérieure

Bien plus sûre la Nocturne – rencontre
D’un Fantôme Extérieur –
Que l’Affrontement – de l’Intime –
Cet Hôte – plus froid.

Bien plus sûr, de galoper – dans un Cloître –
Les Pierres à ses trousses –
Que sans Lune – tomber sur Soi –
Dans un endroit désert –

Soi – derrière Soi – Dissimulé –
Voilà le plus grand – péril –
De l’assassin – caché au Domicile –
Bien moindre est l’Horreur –

Le Corps – s’empare d’un Revolver –
Il verrouille la Porte –
Oubliant un Spectre Supérieur –
Plus proche –

Auteur: Dickinson Emily

Info: Cahier 20, 670, traduction Claire Malroux

[ ombre ] [ duplicité ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

réussite

- Succès... c'est un très beau mot.

- Ah oui, et pourquoi ?

- Le succès, ce n'est pas marcher sur le tapis rouge avec des paparazzis aux trousses. Le mot vient du latin, étymologiquement ça signifie "ce qui arrive, survient". Donc ça veut juste dire : c'est arrivé ! Quelque chose s'est produit. C'est possible !

Le succès, ça peut être simplement réussir à cultiver un beau potager ou peindre sa maison de la couleur qu'on a choisie, ou encore voyager en Europe à pied.

Le succès, c'est uniquement faire en sorte que les choses arrivent.

Auteur: Galiano Enrico

Info: Et pourtant, le bonheur est là

[ gagner ] [ faire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-homme

D'ailleurs d'être en face de ce cadavre avait déjà ouvert la vanne à palabres. Ils se déchiraient en conjectures sur la personnalité de la jeune femme, sur les circonstances du meurtre, se demandaient ce qu'il fallait que la société fasse de cette nouvelle race de gamines qui s'accordent tous les risques avec le diable pourvu qu'on leur offre des bibelots, du cosmétiques et même du chou blanc, quelle génération!
(...)
Cette nouvelle génération de filles a quelque chose de véritablement spécial. Des amazones du cru. Jamais froid aux yeux. Capable d'utiliser le dévergondage comme on entre en religion. Rien à voir avec leurs aînées ou leurs mamans qui, mis à part deux ou trois fêlées, ne connaissaient que les contours de leurs cuisines ou l'intérieur de leurs trousses à bijoux.

Auteur: Couao-Zotti Florent

Info: Si la cour du mouton est sale, ce n'est pas au porc de le dire

[ émancipation ] [ prostitution ]

 

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saisons

... j’aime l’automne éperdument. Il est un éloge de la tristesse, et non du désespoir. Il m’est une paix sereine une fois l’an. Septembre, octobre et parfois novembre n’ont pas d’autre ambition que d’en finir posément. Cela aussi convenait beaucoup au flegme des hommes là-bas (extrême-orient russe). Je ne supporte pas le neuf, les images glacées du développement, les régions qui ont tout réussi, les attributs postmodernes et les paysages aménagés. L’automne est avant tout un charme d’hier, un décor poli par le temps.
Il m’a toujours semblé que l’été est un dessin d’enfant colorié à l’aide d’une boîte de crayons de six couleurs. Ses teintes sont primaires, le ciel est trop bleu, les nuages immaculés, l’herbe grassement verte et le soleil, une pépite aveuglante. Le spectre des pigments est utilisé sans art. C’est un monde sans nuances où les feuilles sont gorgées de chlorophylle, la mer est azur et les couchants pareils à ceux des cartes postales. Cela empeste les vacances et la canicule. Le voyage doit avoir un autre éclat.

Auteur: Gras Cédric

Info: L'hiver aux trousses

[ crépuscule ]

 

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jeunes-vieux

La jeunesse est le levain qui fait fermenter dans le monde toutes ces attitudes interrogatives, éprouvantes.  S'il n'y avait pas cette activité gênante de la jeunesse, avec sa haine des sophismes et des gloses, son insistance sur les choses telles qu'elles sont, la société mourrait par pure décadence.  La politique de la génération plus âgée, au fur et à mesure qu'elle s'adapte au monde, est de cacher les choses désagréables là où elle le peut, ou de préserver une conspiration du silence et de faire semblant qu'elles n'existent pas.  Mais pendant ce temps, les plaies continuent à suppurer de la même manière.  La jeunesse est un antiseptique radical.  Elle ne laisse pas les anciens pleurer en paix, là où il n'y a pas de paix.  Par ses sarcasmes féroces, elle maintient les problèmes en vie dans le monde jusqu'à ce qu'ils soient réglés correctement.  Elle fait sortir les squelettes des placards et insiste pour qu'ils soient expliqués.  Il n'est pas étonnant que la vieille génération craigne et se méfie de la jeune.  La jeunesse est la Némésis vengeresse à ses trousses.

Auteur: Bourne Randolph

Info: republié dans "Left and Right : The Prospects for Liberty", Left and Right : A Journal of Libertarian Thought 1, no 1 (printemps 1965), p. 22.

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste