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motivation

Si je fais du théâtre, je peux le dire, c'est parce que je trouvais que l'écriture, la peinture, la philosophie c'était si compliqué, c'était si difficile, c'était une oeuvre de vie, c'était un engagement si grand, si total, c'était un combat spirituel... je ne pouvais pas moi l'entreprendre et j'essayais de prendre la chose la plus facile, c'est-à-dire le côté le plus simple des choses artistiques, c'est-à-dire le spectacle, ou peut-être là... c'était plus peinard, en tout cas il n'y avait pas d'engagement de vie.

Auteur: Planchon Roger

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[ paresse ] [ évitement ]

 

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musique

Mes instrumentaux essayent de créer certaines des sentiments de base de l'interaction humaine, comme la colère la joie et l'amour... avec ma petite fille Jessica, je trouvais pas, puis Jessica a rampé dans la salle et j'ai juste commencé à jouer pour elle, c'est pourquoi je l'ai baptisé de son nom... J'ai fait cette mélodie juste à l'aide de deux doigts comme une sorte d'hommage à Django... en général on fait un bon instrumental parce qu'on as dépassé la langue et qu'on a parlé à quelqu'un avec une mélodie.

Auteur: Dickey Betts

Info: Allman Bros

[ guitare ] [ rock ]

 

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islam

Je peux dire que c'est Sinan qui m'a révélé le génie de l'architecture. Avant les mosquées de ce géant, je trouvais les beaux bâtiments moins biens construits que la poésie ou la peinture. Un vers de Verlaine me paraissait tenir davantage debout que le Parthénon, et la tour Eiffel se cassait la gueule en comparaison des équilibres qui soutiennent un tableau de Robert Delaunay... Il semble sculpter un bloc énorme. Il attaque l'édifice comme une pierre précieuse, par facettes. Voilà son secret : c'est un architecte en taille directe. Il matérialise le surnaturel.

Auteur: Nabe Marc-Édouard

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[ religion ] [ émerveillement ] [ éloge ]

 

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femmes-par-femmes

Et pendant qu'un nouvel homme s'installait chez moi, je lui faisais la fête. Follement amoureuse, une vraie chatte en chaleur. Je bossais moins bien, je perdais le sens des réalités, j'en arrivais même à négliger Andersen. Je trouvais ses CD formidables, ses tableaux magnifiques. Je prétendais que sur le plan sexuel, il me satisfaisait complètement, ce qui était toujours loin, très loin même de la vérité. J'appréciais soudain des plats que j'avais en horreur auparavant. Je mettais le réveil à sept heures et demie parce que c'était l'heure à laquelle il devait se lever...

Auteur: Ragde Anne B.

Info: Zona Frigida

[ couple ] [ amoureuse ] [ illusion ]

 
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écriture

[Quel rapport à la langue entretenez-vous?]

J'ai renoncé délibérément à la travailler depuis que j'ai commencé à être écrivaine. Je préfère créer des images. La langue n'est pour moi qu'un outil pour y parvenir. Voilà pourquoi la mienne est transparente. Je me souviens de l'époque où je préparais la première version de "Dieu, le temps, les hommes et les anges" [R.  Laffont, 1998]. Mon obsession était d'atteindre à la plus extrême simplicité. A chaque fois que je trouvais une subordonnée, je l'éliminais afin que la langue devienne invisible pour le lecteur.

Auteur: Tokarczuk Olga

Info: In, Le Monde le 28/11/2109]

[ recette ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mourir

Je trouvais normal que des hommes condamnés à être pendus aux premières heures du jour puissent boire un verre de thé la nuit qui précédait leur exécution. Un gardien venait me prévenir et repartait avec le thé préparé pour le condamné, plus une ou deux bidis et des allumettes. Je faisais passer au malheureux un message l'exhortant au courage. Il existe deux façons d'aller à la mort, lui écrivais-je, en pleurant, ou en riant. Dans un cas comme dans l'autre, la mort sera au rendez-vous. Alors autant y aller en riant. Haut les coeurs !

Auteur: Vaikom Muhammad Basheer

Info: Les Murs et autres histoires, d'amour, Zulma p.37

[ attendre ] [ attitude ]

 

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univers

J'aimais la nature et sa parfaite indifférence. Sa façon d'appliquer son plan précis de survie et de reproduction, quoi qu'il puisse se passer chez moi. Mon père démolissait ma mère et les oiseaux s'en foutaient. Je trouvais ça réconfortant. Ils continuaient de gazouiller, les arbres grinçaient, le vent chantait dans les feuilles du châtaignier. Je n'étais rien pour eux. Juste une spectatrice. Et cette pièce se jouait en permanence. Le décor changeait en fonction de la saison, mais chaque année, c'était le même été, avec sa lumière, son parfum et les mûres qui poussaient sur les ronces au bord du chemin.

Auteur: Adeline Dieudonné

Info: La vraie vie, page 113, L’iconoclaste, 2018

[ neutre ] [ violence familiale ]

 
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prier

Dans les premiers temps où je me trouvais à Ars, il y avait un homme qui ne passait jamais devant l'église sans y entrer. Le matin quand il allait au travail, le soir quand il en revenait, il laissait à la porte sa pelle et sa pioche, et il restait longtemps en adoration devant le Saint-Sacrement. J'aimais bien ça. Je lui ai demandé une fois ce qu'il disait à Notre-Seigneur pendant ces longues visites qu'il faisait. Savez-vous ce qu'il m'a répondu ? : "Monsieur le Curé, je ne lui dis rien, JE L'AVISE ET IL M'AVISE, JE LE REGARDE, IL ME REGARDE !

Auteur: Monnin Abbé A.

Info: Esprit du Curé d'Ars dans ses Catéchismes, ses Homélies et sa Conversation

[ prière ]

 

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reniement

Je ne trouvais pas vraiment ma place. Je me désintégrais devant les gens pour devenir ce qu'ils voulaient que je sois. Paradoxalement, je sentais tout le temps une intensité en moi. Je ne savais pas ce que c'était, mais elle continuait à s'accumuler, comme de l'eau derrière une digue. Plus tard, quand j'ai été vraiment dépressif et anxieux, la maladie m'a semblé être une accumulation de toute cette intensité ravalée. Une sorte de trop-plein. Comme si, lorsque vous ne parveniez pas à vous laisser être libre, votre moi entrait en force, envahissant votre esprit pour noyer toutes ces demi-versions ratées de vous-même.

Auteur: Haig Matt

Info: Dans "Rester en vie"

[ énergie ] [ reflux ] [ refoulement ] [ psychosomatique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

comédie sociale

Tandis que moi, Harry Haller, me trouvais là, dans la rue, amadoué et flatté, poli et courtois, souriant à la bonne figure myope de cet homme aimable, l’autre Harry se tenait à son ombre et ricanait, lui aussi. Il se dressait sarcastique et se disait que j’étais un drôle de type, hypocrite et loufoque, qui, il y avait à peine deux minutes, montrait furieusement les dents à toute cette terre maudite, et qui, maintenant, au premier mot inoffensif d’un bon bourgeois respectable, volait au-devant de lui, attendri, zélé, touché, et se vautrait comme un porc dans la joie d’avoir trouvé un petit bout d’estime, de gentillesse et de bienveillance.

Auteur: Hesse Hermann

Info: Le Loup des steppes

[ hypocrisie ] [ appartenance réconfort ] [ rapports humains ]

 

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Ajouté à la BD par miguel