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prédestination

En réalité, je le sais depuis toujours. Je n’ai jamais désiré qu’une chose et je me suis de tout temps acharné à la retrouver, la seule chose – celle entière – dont la signification et la révélation entraperçue ont depuis toujours été en moi. Et c'était que : il existe une ordonnance, une modalité de chemin ajusté, resserré, à vivre pour chaque personne - et ce plan, chacun a le sien propre – mais que le commun des hommes ne sait pas le trouver ; et comment une personne toute seule pourrait-elle, de par elle-même, arriver à le trouver et à savoir ? Ce nord pourtant existe. Il se doit d’exister. Sinon, la vie de tout un chacun ne serait jamais autre chose qu’un brouillon dans l’insanité de ce qui est. Étant donné que : chaque jour, à chaque heure, il n'existe, parmi toutes celles possibles, qu'une seule action qui réussisse à être la bonne. Elle s’y cache bien; mais en dehors de cette occurrence, quoi que je fasse, quoi que vous fassiez, quoi que fassent Pierre ou Paul, quoi que tout le monde veuille bien faire ou se garder de faire, tout résulte faux, se révèle erroné. Car telle est l’autre loi - cachée et testable quoique introuvable - du vivre véritable : que pour chacun de nous, notre déroulé a été projeté, comme au théâtre, où ce qui revient à chaque interprète – sa part, a déjà été inventé, tracé sur un papier… 



Idem, traduit par Maryvonne Lapouge-Pettorelli (depuis : Et c'était)

En réalité, je le sais depuis toujours. Je n’ai jamais désiré qu’une chose et je me suis de tout temps acharné à la retrouver, la seule chose – celle entière – dont la signification et la révélation entraperçue ont depuis toujours été en moi.  Et c'était : qu'il existe une norme, la recette d'un chemin sûr, étroit, que chaque personne doit vivre - et ce mémento, chacun a le sien - mais tel qu'on est, dans la vie courante, on ne sait pas le trouver ; et comment une personne pourrait-elle, toute seule, d'elle-même, arriver à trouver, à savoir ? Mais, ce nord existe. Il faut qu'il existe. Sinon, la vie de chacun ne pourrait que rester à jamais la confusion de cette folie qu'elle est. Vu que : chaque jour, à chaque heure, parmi toutes nos actions éventuelles, il n'y en a qu'une qui réussisse à être la bonne. Le secret en est bien dissimulé ; mais, en dehors de cette conséquence, quoi que je fasse, quoi que vous fassiez, quoi que fassent Pierre et Paul, quoi que tout le monde fasse, ou se garde de faire, tout devient faux, et c'est la méprise. Car elle est autre la loi - cachée et visible, mais introuvable - du vivre véritable : pour chaque personne, nos lendemains ont déjà été projetés, comme ce qui au théâtre, pour chaque exécutant - son rôle déjà tout inventé - est écrit sur un papier...


Auteur: Guimaraes Rosa Joao

Info: Diadorim, version originale, "Grande Sertão: Veredas" - São Paulo, Companhia das Letras, 2019, trad Jean-Jacques Villard

[ prédétermination ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

âge de fer

Le houtouktou de Narabanchi me raconta ceci quand je lui fis une visite à son monastère au commencement de 1921 :

— Quand le Roi du Monde apparut devant les lamas, favorisés de Dieu, dans notre monastère, il y a trente ans, il fit une prophétie relative aux siècles qui devaient suivre. La voici :

"De plus en plus les hommes oublieront leurs âmes et s’occuperont de leurs corps. La plus grande corruption régnera sur la terre. Les hommes deviendront semblables à des animaux féroces, assoiffés du sang de leurs frères. Le Croissant s’effacera et ses adeptes tomberont dans la mendicité et dans la guerre perpétuelle. Ses conquérants seront frappés par le soleil mais ne monteront pas deux fois ; il leur arrivera le plus grand des malheurs, qui s’achèvera en insultes aux yeux des autres peuples. Les couronnes des rois, grands et petits, tomberont : un, deux, trois quatre, cinq, six, sept, huit… Il y aura une guerre terrible entre tous les peuples. Les océans rougiront… la terre et le fond des mers seront couverts d’ossements… des royaumes seront morcelés, des peuples entiers mourront… la faim, la maladie, des crimes inconnus des lois, que jamais encore le monde n’avait vus.

Alors viendront les ennemis de Dieu et de l’Esprit divin qui se trouvent dans l’homme. Ceux qui prennent la main d’un autre périront aussi. Les oubliés, les persécutés, se lèveront et retiendront l’attention du monde entier. Il y aura des brouillards et des tempêtes. Des montagnes dénudées se couvriront de forêts. La terre tremblera… Des millions d’hommes échangeront les chaînes de l’esclavage et les humiliations, pour la faim, la maladie et la mort. Les anciennes routes seront couvertes de foules allant d’un endroit à un autre. Les plus grandes, les plus belles cités périront par le feu… une, deux, trois… Le père se dressera contre le fils, le frère contre le frère, la mère contre la fille. Le vice, le crime, la destruction du corps et de l’âme suivront… Les familles seront dispersées… La fidélité et l’amour disparaîtront… De dix mille hommes, un seul survivra… il sera nu, fou, sans force et ne saura pas se bâtir une maison ni trouver sa nourriture…

Il hurlera comme le loup furieux, dévorera des cadavres, mordra sa propre chair et défiera Dieu au combat… Toute la terre se videra. Dieu s’en détournera. Sur elle se répandra seulement la nuit et la mort. Alors j’enverrai un peuple, maintenant inconnu, qui, d’une main forte, arrachera les mauvaises herbes de la folie et du vice, et conduira ceux qui restent fidèles à l’esprit de l’homme dans la bataille contre le mal. Ils fonderont une nouvelle vie sur la terre purifiée par la mort des nations. Dans la centième année, trois grands royaumes seulement apparaîtront qui vivront heureux pendant soixante et onze ans. Ensuite il y aura dix-huit ans de guerre et de destruction. Alors les peuples d’Agharti sortiront de leurs cavernes souterraines et apparaîtront sur la surface de la terre."

Auteur: Ossendowski Ferdynand

Info: Dans "Bêtes, hommes et dieux", traduit de l’anglais par Robert Renard, éditions Phébus, Paris, 1995, pages 306-307

[ manvantara ] [ cycles temporels ] [ kali yuga ] [ fin du monde ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

évolution

Homo: seul primate ayant des dents évoluant à l'inverse du cerveau
Des chercheurs andalous dirigés par l'Université de Grenade signalent le "paradoxe évolutif" qu'a supposé ce phénomène pendant plus de 2,5 millions d'années. Leur travail vient d'être publié dans la revue BioMed Research International. Nous sommes les seules primates dont, tout au long de plus de 2,5 millions d'années d'histoire, la grandeur des dents a décru à mesure qu'augmentait celle du cerveau.
La clé de ce phénomène, que les scientifiques qualifient de "paradoxe évolutif", pourrait se trouver dans l'évolution du régime de l'Homo. La digestion se produit d'abord dans la cavité orale, et les dents sont fondamentales pour la réduction des aliments à des particules plus petites. Il semblerait donc normal que si le cerveau augmente sa grandeur, et par conséquent ses besoins métaboliques aussi, les dents le fassent également.
Mais dans le cas du genre Homo il n'en est pas ainsi, d'après les scientifiques cela signifie que d'importants changements ont dû se produire pour que cette tendance se maintienne", signale le chercheur Juan Manuel Jiménez Arenas, professeur du département de Préhistoire et d'Archéologie de l'Université de Grenade et principal auteur de ce travail.
Une des clés de ce phénomène a dû être un changement dans le régime avec inclusion d'une quantité majeure d'aliments d'origine animale. L'augmentation de la qualité de la diète chez les Homo, grâce à une plus grande ingestion de protéines animales, de graisses et d'oligoéléments présents chez elles, est fondamentale pour l'entretien et le fonctionnement correct du cerveau. D'autre part, un grand cerveau permet des développements culturels et sociaux majeurs, ce qui a entraîné d'importantes innovations technologiques.
Pour cela, ces chercheurs ont évalué le rapport entre la grandeur de la dentition post-canine et le volume endocrâne chez un large ensemble de primates, parmi lesquels se trouvent les principaux représentants des hominidés fossiles. "Jusqu'à ce travail, il était bien connu que les dents diminuaient de grandeur et que le cerveau augmentait tout au long de l'évolution des humains ; mais nous avons déterminé qu'il s'agit de deux tendances évolutives opposées qui sont liées depuis 2,5 millions d'années, lorsqu'apparaissent sur la scène évolutive les premiers représentants de notre propre lignée, le genre Homo."
Les auteurs de ce travail mettent aussi en rapport ces changements avec l'inactivation du gène MYH16, rattaché à la musculature temporelle, dont le format diminue depuis 2,4 millions d'années approximativement, ce qui supposerait la disparition d'un important empêchement pour l'encéphalisation (une musculature temporelle hypertrophiée empêche le développement de la voûte crânienne). Ils ont également analysé leur rapport à l'inactivation du gène SRGAP2, ce qui a contribué à l'évolution du néocortex et a joué un rôle fondamental dans le développement du cerveau humain.
Ce travail a été réalisé grâce à la collaboration de Juan Manuel Jiménez Arenas avec trois prestigieux professeurs et chercheurs de l'Université de Malaga: Paul Palmqvist y Juan Antonio Pérez Claros, du département d'Écologie et de Géologie, et Juan Carlos Aledo, de département de Biochimie et de Biologie Moléculaire.

Auteur: Internet

Info: 3 avril 2014

[ mamifère ] [ être humain ]

 

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fauteurs de guerre

La plupart des Américains ne savent pas à quel point la Russie et l'Ukraine sont passées près de mettre fin à la guerre actuelle en avril.

Le 27 mars dernier, le président ukrainien Zelensky déclarait à son peuple : "Notre objectif est évident - la paix et le rétablissement d'une vie normale dans notre État natal dès que possible."

Il faisait allusion à ce qui n'a pas été dit : L'Ukraine et la Russie, sous l'égide de la Turquie, membre de l'OTAN, ont convenu d'un plan de paix provisoire en quinze points pour mettre fin à la guerre qui dure depuis un mois.

Les points clés sont le retrait de la Russie de toute l'Ukraine, à l'exception du Donbass et de la Crimée. L'Ukraine renonce à une future adhésion à l'OTAN et s'engage à rester neutre entre la Russie et l'OTAN. Le Donbas et la Crimée feraient l'objet d'une transition politique fondée sur l'autodétermination, reconnue par les deux belligérants. La sécurité de l'Ukraine serait garantie par les pays voisins, mais aucune troupe étrangère n'entrerait en Ukraine.

Qu'est-ce qu'on ne trouve pas à redire ?

Pour les fabricants d'armes américains, un grand gâchis pour la fabrication d'armes. Ces 60 milliards de dollars d'armement gratuit pour les combattants ukrainiens qui ont épuisé nos dépôts de munitions IUS.

Pour les militaires américains, la fin d'une nouvelle guerresans fin - même si elle est par procuration - pour remédier aux inerties de la paix.

Pour la classe politique, la fin de la nouvelle guerre froide avec la Russie, qui l'affaiblit, la marginalise et l'empêcher de s'intégrer économiquement à l'Europe.

Pendant ce temps... (suivent articles et photos montrant comment Zelensky démarche les grands fabricants d'armes US comme Rayhteon, etc)

Le 9 avril, l'Oncle Sam a donc envoyé Boris Johnson, dernière version caniche du Premier ministre britannique proo américain, à Kiev, afin d' expliquer à Zelensky qui dirige la guerre. Johnson a déclaré que le Royaume-Uni "était dans la course à long terme" et qu'il ne participerait à aucun accord entre l'Ukraine et la Russie, puisque "l'Occident collectif" y voyait une occasion de "faire pression" sur la Russie et d'en tirer le meilleur parti. On ne peut pas accuser Johnson de subtilité.

Deux semaines plus tard, les États-Unis ont envoyé le secrétaire à la défense Lloyd Austin à Kiev pour renforcer l'avertissement de Johnson et indiquer clairement que les États-Unis et l'OTAN étaient déterminés à utiliser la guerre pour "affaiblir" la Russie. La Turquie, alliée de l'OTAN, a reproché aux États-Unis et au Royaume-Uni d'avoir saboté une chance prometteuse de mettre fin à la guerre dès le début.

Lorsqu'il s'agit de provoquer, de prévenir et de prolonger une guerre insensée, l'Amérique échoue toujours au test de la paix. Pour en revenir à la question posée : Pourquoi les États-Unis ont-ils torpillé le règlement négocié de la guerre en Ukraine en avril ?

Parce que nous le pouvons.

Auteur: Zlotow Walt

Info: AntiWar.com, Sept 9, 2022

[ propagande russe ? ] [ marchands ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

imagination

Tout est absurde. Celui-ci consacre sa vie à gagner de l’argent pour le mettre de côté, sans avoir seulement d’enfants à qui le laisser, ni le moindre espoir de voir quelque ciel réserver un sort transcendantal à sa fortune. Cet autre consacre tous ses efforts à se faire une réputation qui ne lui servira qu’une fois mort, mais il ne croit nullement à la survie qui lui permettrait de jouir de cette même réputation. Cet autre encore s’épuise à rechercher mille choses qu’en fait il n’apprécie nullement. Un autre, un peu plus loin (…)

Celui-ci lit pour savoir, inutilement. Cet autre jouit pour vivre, tout aussi inutilement.

Je me trouve dans un tram, et j’examine lentement, à mon habitude, tous les détails concrets des personnes qui se trouvent devant moi. Pour moi les détails sont des choses, des mots, des lettres. Cette robe que porte la jeune fille assise en face de moi, je la décompose en ses divers éléments : l’étoffe dont elle est faite et le travail qu’elle a coûté — puisque je la vois en tant que robe, et non pas comme simple étoffe ; la fine broderie qui borde le ras du cou se décompose à son tour : le galon de soie dont on l’a brodé, et le travail qu’a demandé cette broderie. Et immédiatement, comme dans un ouvrage primaire d’économie politique, se déploient sous mes yeux les usines et les activités diverses — l’usine où l’on a fabriqué le galon, d’un ton plus foncé, qui a servi à orner, de petites choses entortillées, l’endroit qui fait le tour du cou ; et je vois les ateliers dans les usines— machines, ouvriers, cousettes — mes yeux tournés vers le dedans pénètrent dans les bureaux, je vois les directeurs chercher un peu de calme, et je surveille, dans les registres, la comptabilisation de chaque chose ; mais je ne m’arrête pas là : je vois, au-delà, la vie familiale de ceux dont la vie quotidienne s’écoule dans ces usines, dans ces bureaux… Le monde entier se déroule sous mes yeux, du seul fait que j’ai devant moi, au-dessous d’un cou brun, qui par ailleurs supporte je ne sais quelle tête, une bordure, irrégulièrement régulière, d’un vert sombre sur le vert plus clair de la robe.

La vie sociale tout entière gît sous mon regard.

En outre, je devine les amours, les cachotteries et l’âme de tous ceux qui ont œuvré pour que la femme qui se trouve là, devant moi, dans un tram, porte, autour de son cou de mortelle, la sinueuse banalité d’un galon de soie vert sombre se détachant sur un tissu d’un vert plus clair.

J’ai le vertige. Les banquettes du tram, dont le siège est garni de paille aux brins alternativement plus fins et plus robustes, m’emportent vers des régions lointaines, se multiplient en industries, ouvriers et maisons d’ouvriers, existences, réalités — tout.

Je descends du tram, épuisé, somnambulique. J’ai vécu la vie tout entière.

Auteur: Pessoa Fernando (Alv. de Campos)

Info: Oeuvre poétique, NRF 2001

[ réalité support ] [ désenchantement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vie extrasolaire

Des scientifiques pensent avoir découvert une molécule vivante sur une autre planète que la Terre

Le sulfure de diméthyle, qui n'est produit que par la vie sur Terre, aurait été identifiée par la Nasa sur une autre planète. Ils doivent cependant encore confirmer cette présence.

Une molécule qui, sur Terre, n'est produite que par des êtres vivants, pourrait avoir été détectée sur l’exoplanète K2-18 b, a annoncé la Nasa dans un communiqué publié lundi 11 septembre. Située dans la constellation du Lion, à 124 années-lumière de la Terre, K2-18 b se trouve dans la zone habitable de son étoile. Elle est environ huit fois plus large que notre planète.

Comme le rapporte The Independent, c’est James Webb, le télescope spatial de l’agence américaine, qui est à l’origine de cette découverte. Et elle pourrait constituer une avancée majeure dans la recherche de la vie sur d'autres planètes.

La molécule en question est appelée sulfure de diméthyle (ou DMS), un composé léger contenant du soufre, selon les chercheurs. Sur Terre, il n'est produit que par des organismes vivants, la majeure partie provenant du phytoplancton dans les environnements marins.

Les scientifiques ne sont pas encore totalement sûrs de cette trouvaille, la présence en quantités significatives d’une telle molécule sur K2-18 b devant encore être officiellement validée par d’autres recherches.

Une exoplanète Hycean

Il a également été confirmé que la planète contient des molécules carbonées, notamment du méthane et du dioxyde de carbone. Cette découverte suggère que K2-18 b pourrait être ce que les chercheurs appellent une exoplanète Hycean : une exoplanète dont l'atmosphère est riche en hydrogène et dont la surface est recouverte d'eau.

"L’abondance du méthane et du dioxyde de carbone, ainsi que l’absence d’ammoniac, soutiennent l’hypothèse de l’existence d’un océan d’eau sous une atmosphère riche en hydrogène dans K2-18 b", a confirmé la Nasa. Or, de tels facteurs sont considérés comme propices à l'apparition d'une éventuelle vie extraterrestre.

"Nos résultats soulignent l'importance de prendre en compte divers environnements habitables dans la recherche de la vie ailleurs", a expliqué Nikku Madhusudhan, astronome à l'université de Cambridge, dans le communiqué.

"Traditionnellement, la recherche de la vie sur les exoplanètes se concentre principalement sur les petites planètes rocheuses, mais les mondes Hycéan plus grands sont beaucoup plus propices à l'observation de l’atmosphère", a-t-il ajouté.

D'autres recherches sont encore indispensables

Il est néanmoins nécessaire de poursuivre les recherches, a rappelé la Nasa, avant de pouvoir affirmer que l’exoplanète K2-18 b abrite réellement la vie. "Ces résultats sont le fruit de seulement deux observations de K2-18 b, et de nombreuses autres sont en cours", a assuré Savvas Constantinou, membre de l'équipe de l'université de Cambridge.

"Notre objectif ultime est d'identifier la vie sur une exoplanète habitable, ce qui transformerait notre compréhension de notre place dans l'Univers", a conclu Nikku Madhusudhan. "Nos résultats constituent une étape prometteuse vers une compréhension plus approfondie des mondes hycéens dans le cadre de cette quête".

Auteur: Internet

Info: https://www.geo.fr, Joséphine de Rubercy, 13/09/2023

[ . ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

végétal

Les racines des plantes croissent et se ramifient pour explorer le sol, à la recherche d'eau et de nutriments. Les mécanismes à la base de cette croissance sont mal connus mais une équipe du Laboratoire de biochimie et physiologie moléculaire des plantes de Montpellier en collaboration avec des chercheurs anglais et allemands vient de faire une avancée. Leurs travaux décrivent un mécanisme qui, grâce à une hormone végétale et aux protéines régulant le passage de l'eau, permet l'émergence des racines secondaires. C'est la première fois que l'on observe un lien entre les processus d'absorption et de transport de l'eau et le mécanisme de ramification des racines. Outre leur importance fondamentale, ces résultats permettent d'envisager une optimisation de la croissance des racines de plantes.
Etapes précoces d'une ramification de racine. Ces études par microscopie indiquent, en vert, un massif de petites cellules donnant naissance à une racine secondaire et, en rose, le territoire d'expression d'une des aquaporines étudiées par les chercheurs. Ce territoire d'expression très précis peut être expliqué par la production d'auxine au niveau de la pointe de la racine secondaire.
À la base du mécanisme de ramification décrit par l'équipe de de Montpellier et des autres chercheurs, on trouve une famille de protéines membranaires appelées aquaporines, présentes chez les plantes et les animaux. Celles-ci forment des micro-pores permettant le passage d'eau à travers les membranes cellulaires. Chez la plante, elles déterminent la capacité de la racine à absorber l'eau du sol. Jusqu'à présent, leur rôle dans la croissance et la ramification des racines n'était pas connu. L'autre élément clé du processus mis en lumière par les scientifiques est une hormone, l'auxine, connue pour orchestrer les processus de croissance et de développement des racines. Ils ont montré qu'elle régule aussi l'activité des aquaporines.
Lorsqu'une ramification apparaît, la racine secondaire se forme à partir de couches cellulaires profondes de la racine primaire. Pour émerger, elle doit se frayer un passage au travers des cellules de cette dernière. Les chercheurs ont montré que, par l'intermédiaire de l'auxine et des aquaporines, la plante contrôle très précisément les flux d'eau à travers ces différents tissus. Ainsi, dans les zones de ramification, l'eau se concentre dans la racine secondaire en expansion, ce qui permet à ses cellules de gonfler et de repousser mécaniquement les cellules de la racine primaire qui les recouvrent. Cet apport d'eau se fait au détriment des couches superficielles de la racine primaire, dont la résistance mécanique se réduit. Ce mécanisme facilite l'émergence de la racine secondaire.
Pour arriver à ce résultat, les chercheurs ont procédé à diverses expériences sur une plante modèle, Arabidopsis thaliana. Ils ont notamment travaillé avec des mutants insensibles à l'auxine ou présentant des aquaporines non-fonctionnelles. Ils ont aussi identifié un facteur de transcription, une molécule permettant à l'auxine d'agir sur les aquaporines et étudié l'expression de ces dernières dans les racines primaires et secondaires. Enfin, à partir des résultats de ces expériences, ils ont construit un modèle mathématique représentant les flux d'eau et la perméabilité des divers tissus des racines.

Auteur: internet

Info: Natur Cell Biology, 16 septembre 2012, Comment les racines des plantes se ramifient

[ quête ] [ exploration ]

 

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femmes-par-hommes

La sexualité des femmes après 60 ans
Aujourd'hui, toutes les conditions sont réunies pour que chacune choisisse sa façon de vivre, avant la dernière étape de la grande vieillesse. En ayant par exemple une sexualité épanouie, si tel est son voeu. Pour une femme l'âge et la ménopause, accompagnée par le bouleversement en quelques mois de son équilibre hormonal, définissent clairement un "avant" et un "après". Les atteintes physiques apparaissent, et risquent d'entraver la sexualité. La sécheresse vaginale rend les rapports désagréables ou douloureux ; le relâchement des tissus peut entraîner une "descente des organes" gênant la pénétration ; l'évolution des seins gâche l'image de soi.
Sexualité après la ménopause : des réactions différentes
Certaines femmes vont se résigner : la sexualité devient trop compliquée, et, si elle était déjà difficile auparavant, si elle donnait peu de plaisir, était peu intéressante, la tentation sera grande d'arrêter les frais, et de se consacrer à des activités plus gratifiantes : les petits enfants, le bénévolat, les voyages… Les solutions sont infinies. Il y a tellement de choses que la vie a empêché de faire, on ne s'ennuie pas ! Parfois, la ménopause et ses troubles offrent la bonne excuse tant attendue pour enfin avoir le droit de dire non à une sexualité, qui aura toujours été plutôt subie.
Mais beaucoup de femmes ne réagissent pas ainsi : les traitements existent pour maintenir le corps en forme, lubrifiants et hormones permettent de gommer la plupart des inconvénients du vieillissement. Si la sexualité a été bonne, elle est une part de la vie à laquelle on ne veut pas renoncer, pour l'équilibre et la joie de vivre qu'elle apporte.
Un second souffle après la ménopause
Alors que certaines femmes âgées s'imaginent qu'elles ne sont plus conformes aux modèles sociaux de la séduction et se sentent coupables de leurs désirs érotiques, d'autres se trouvent libérées et découvrent avec surprise, comme un cadeau inespéré, ce corps toujours désirant et toujours sensible et cette imagination toujours débordante de projets et de fantasmes. Détachée de la reproduction (au diable la contraception et tous ses soucis !), la sexualité peut se voir investie comme plaisir.
Avoir tout son temps disponible permet d'envisager que certaines frustrations passées pourront enfin être affrontées, et résolues : les enquêtes apprennent qu'un nombre non négligeable de femmes ont davantage d'orgasmes après la ménopause, et que certaines ne l'ont connu pour la première fois qu'alors ! En plus, les multiples possibilités de rencontre de toutes les associations et activités organisées font que la solitude n'est plus une fatalité : l'aventure amoureuse et érotique est possible, et se révèle souvent d'une grande qualité, puisque rien (ni métier, ni enfant) ne l'entrave.
Même si l'inégalité est très grande devant les atteintes du vieillissement et les maladies, la marge de liberté réelle est souvent bien plus grande qu'on ne l'imaginait avant d'être confrontée au problème. Et rester coquette, vouloir séduire (son compagnon ou un nouveau partenaire), jouir, donnent du goût à la vie et nourrissent les projets et la joie de vivre.

Auteur: Ferroul Yves

Info:

[ gérontologie ] [ sénescence ]

 

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sexualité

"Ô hommes aveugles, vous seriez mieux avisés de placer votre organe de vie dans un four brûlant que dans le yoni de la femelle, vous seriez mieux avisés de glisser votre organe de vie dans la bouche d'un serpent venimeux que dans le yoni de la femelle". C'est ainsi que le Bouddha s'est adressé à des moines mendiant surpris en congrès sexuel. Je ne sais pas grand-chose sur la religion bouddhiste, mais le Bouddha est super. Je sais bien qu'il est super. Je l'admire en tant qu'homme sublime. Mais je n'aime pas tellement les bonzes. Peut-être que je les aimerais un peu plus s'ils produisaient quelque chose de leur propres mains. Gandhi respectait scrupuleusement le voeu de célibat des brahamanes Gandhi est un autre homme sublime que j'admire et il est vraiment super, autant que le Bouddha. Il s'est contenu jusqu'au bout. "The road of excess leads to the palace of wisdom". Dixit William Blake. Le sexe vu avec les yeux d'un saint est quelque chose de dégoûtant, manifestement une activité bestiale, mais c'est foutrement fragrant et une source de bonheur et félicité indescriptibles. J'ai fait l'expérience du bonheur sous bien des formes et bien des fois, mais quand j'essaie de mesurer la taille et le volume et la qualité de ces expériences, il se trouve que celles qui m'ont donné le plus de bonheur c'était lorsque je couchais avec une femme, non pas lorsque je suivais les préceptes out tâtais de l'opium de la marie-jeanne de l'héroïne de la philosophie des arts de la musique et de la littérature à la con. Avant de prendre l'habit, avec combien de femmes le Bouddha a-t-il couché? Essaie d'en faire le compte. Et il n'a jamais mis de femme enceinte - tu en es sûre? - mise à part Yasodhra, son épouse. En tant que prince, il lui revenait de procréer plusieurs autres petites princesses. Rahul n'était sans doute pas la seule chair de sa chair. Et sa progéniture née de ses nombreuses concubines a des descendants, aujourd'hui encore, dans le nord de l'Inde ou au Népal, tout comme la progéniture de Confucius, qui existe encore aujourd'hui. Ne vas pas croire que c'est une question historique, une question qui relève des sciences humaines. Passons. En tout cas, le sexe est quelque chose de merveilleux et qui vaut la peine qu'on s'y adonne. Mais le Bouddha l'a rejeté alors qu'il était encore dans la force de l'âge. Il n'était plus performant? C'est là un soupçon d'individu au coeur vil. Il a rejeté le monde des jouissances en tout genre car il savait qu'il est des choses plus sublimes, plus délicates, plus subtiles, plus profondes et c'est vers ces choses qu'il s'est tourné et il lui était indispensable de rejeter le mode de vie ancien. Parfois je me surprends à penser à lui, surtout quand je lis le Tripitaka en essayant de voir à travers le brouillard de l'illusion. Je sais. Il est vraiment super. J'essaie seulement de le voir de façon réaliste. Je ne suis pas du tout présomptueux.

Auteur: Saneh Sangsuk

Info: L'Ombre blanche : Portrait de l'artiste en jeune vaurien, pp. 357-358

[ littérature ] [ Asie ] [ fesse ] [ religion ]

 

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perception

Le sixième sens pourrait venir de ce que notre sens de la position compte plus sur les signaux du cerveau plutôt que ceux du corps.
Même les yeux bandé nous pouvons sentir où nos mains et d'autres parties de notre corps se trouvent.
Pour sentir où les diverses parties de notre corps sont, nous comptons parfois sur les signaux qui proviennent de notre cerveau plutôt que dans nos doigts ou orteils.
Le prétendu sixième sens, connu sous le nom de proprioception, est essentiel à beaucoup d'actions de base, y compris la marche sans devoir regarder vos pieds ou toucher votre nez avec vos yeux fermés. Mais les scientifiques ont longtemps considéré comment ce sens fonctionne. On accepte généralement que les senseurs dans la peau et les muscles envoient l'information au cerveau qui est crucial à sentir la position de membre. Maintenant des chercheurs d'Australie ont la preuve de l'importance des messages du cerveau.
"ça va provoquer la discussion, parce que l'idée que le sens de la position est la plupart du temps le résultat des récepteurs sensoriels est difficile à déloger" dit Timothy Miles, physiologiste à l'université d'Adelaïde, Australie, qui est indépendant de l'étude.
Janet Taylor du Prince of Wales Medical Research Institute a Sydney et ses collègues ont attaché l'avant-bras et la main de volontaires dans un appareil couvert qui empêche le sujet de voir la position de ses mains. Dans des conditions normales, le sujet pourrait exactement indiquer comment est sa main est déplacée par un expérimentateur ou par lui-même.
Maladie de Raynaud
Les choses changent quand leur avant-bras et main furent paralysés par une restriction d'écoulement de sang et anesthésiés par injection. Les volontaires ne purent alors pas dire où leur main avait été déplacée quand elle était déplacée par un expérimentateur.
Mais ils avaient toujours l'impression qu'ils pourraient déplacer leur main si on le leur demandait. En fait ils pensaient que leur main était déplacée même lorsqu'elle en avait été empêchée. Plus ils essayaient dur, plus qu'ils jugeaient qu'elle s'étaient déplacée. En l'absence de signaux du monde extérieur, sentiment ou vue, les commandes moteur du cerveau ont dominé le sens de positionnement de la main du volontaire "nous avons été très étonnés que les résultats soient si évidents et si confirmés par les sujets" dit Taylor. Qui rapporte ce travail dans le journal de Physiology.
Dedans et dehors
Les résultats pourraient modifier la compréhension des chercheurs sur d'importance des commandes moteur dans la proprioception. "Il semble qu'il y ait une certaine sorte de comparaison entre les signaux sortants et entrant qui donne le résultat du sens final de la position," indique Miles.
Le travail aide également à expliquer le phénomène 'du syndrome du membre fantôme, quand les amputés ont l'impression que leur membre existe toujours.
Mais il reste beaucoup de travail à faire. "Nous ne savons pas combien la contribution de ce signal sortant l'est au sens de la proprioception dans des conditions normales," dit Taylor. Les chercheurs ne savent également pas quelles sont les voies neurales qui transmettent le signal sortant du cerveau.

Auteur: Internet

Info: Fortean Times, Carina Dennis Références . S. C., Smith J. L., M. De Crawford, Tailleur J.L. J Physiol, 571.3 De Gandevia De Proske U.&.703 - 710, 2006

[ 6e sens ]

 

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