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dernières paroles

Docteur, ne trouvez-vous pas que j'ai l'air d'un coq, d'une Aissaoua, d'un convulsionnaire?

Auteur: Mallarmé Stéphane

Info:

[ . ]

 

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extraterrestres

Ne trouvez-vous pas que ces histoires d'Ovnis qui viennent des USA, les témoignages du projet disclosure par exemple, ont un petit air vieillot, comme si les USA ne parvenaient pas à quitter leur propre image d'antan, celle de vainqueurs de la seconde guerre mondiale qui dans la foulée devinrent les conquérants de la lune. Roswell, finalement, ce sera bientôt "il y a un siècle".

Auteur: Mg

Info: 6 décembre 2013

[ mythologie ]

 

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répartie

- Maître, ne trouvez-vous pas un tantinet ridicule que l’on vous appelle Maître ?
- Elève appliqué, avant que de te répondre, je voudrais connaître ton sentiment à cet égard.
- Maître, en toute humilité, j’estime en effet que c’est quelque peu ridicule.
- Sache bien, élève appliqué, que tout est ridicule et la question que tu me poses et la réponse que je te donne.

Auteur: Chavée Achille

Info: L'éléphant blanc

[ gourou ] [ humour ] [ dérision ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

épitaphe

Obsèques de Jules Berry - connu pour son incapacité à retenir le moindre texte par coeur. Pendant l'oraison funèbre, Yves Mirande, qui avait dialogué deux de ses films, Café de Paris et Baccara, entend murmurer à son oreille par un de ses voisins : - Ne trouvez-vous pas ce dithyrambe un peu excessif ? Et Mirande d'observer :
- Que voulez-vous, c'est bien la première fois qu'on honore sa mémoire !

Auteur: Mirande Yves

Info:

[ humour ]

 

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moquerie

M. de Talleyrand se trouvait à une soirée, où assistait également le baron de Ferretti, parent du pape Pie IX. Le baron avait des jambes d'une longueur et d'une maigreur effrayantes : "Ne trouvez-vous pas, dit Talleyrand en se penchant à l'oreille d'un de ses voisins, que M. de Ferretti est l'homme le plus courageux qu'il y ait aujourd'hui en France ? "

- Pourquoi cela, monseigneur ?

- Parce que nul autre que lui ne serait assez hardi pour oser marcher sur de pareilles jambes.

Auteur: Talleyrand Charles-Maurice de

Info:

[ décharné ] [ vacherie ]

 

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humour

Omni : Les robots seront-ils assez complexes pour être des amis des gens ?
Shannon : Je pense que oui. Moi-même, je pourrais très facilement imaginer que cela se produise. Je ne vois aucune limite aux capacités des machines. Au fur et à mesure que les micropuces deviennent plus petites et plus rapides, je peux les voir s'améliorer par rapport à ce que nous sommes. Je peux visualiser un moment dans le futur où nous serons aux robots ce que les chiens sont aux humains.
[...]
Omni : Trouvez-vous déprimant que les ordinateurs d'échecs deviennent si forts ?
Shannon : Je ne suis pas déprimé par ça. Je suis pour les machines ! J'ai toujours été du côté des machines. Ha-haha !

Auteur: Shannon Claude Elwood

Info: Omni Magazine 1987

[ transhumanisme ]

 

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statistiques

Tenez-vous bien, en 100 ans de conduite, vous aurez en moyenne six accidents, et un risque sur cent d'y passer. Placez cent papiers dans une urne, tirez au sort : l'un d'entre eux est votre certificat de décès dans un accident de la route. Pour une vie de centenaire, ça se tente non ? À titre de comparaison, le tabac représenterait dans notre urne dix certificats de décès.
Le risque que vous vous suicidiez est trois fois plus important. Le risque que vous vous fassiez violer est dix fois plus important... Trouvez-vous que la politique du gouvernement contre le viol est suffisante ? Et n'en concluez pas que rester dans votre canapé est plus sûr que de prendre le volant : selon une étude publiée en juillet 2012 dans la revue médicale britannique The Lancet, une personne sur dix meurt d'inactivité physique.

Auteur: Obertone Laurent

Info: La France orange mécanique

[ mourir ] [ médias ] [ mort ] [ relatif ]

 

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nudité

Elle me présenta les agrandissements photographiques ornant les murs, puis elle s’assit sur le lit. Je la rejoignis.

— Comment trouvez-vous ma chambre ?

— Très bien.

Subitement, comme pour l’empêcher de tomber, je l’étreignis. Elle ne se défendit pas. Encouragé par cette attitude, je l’embrassai mille fois, tout en la déshabillant d’une main. J’aurais voulu, à l’instar des grands amoureux, arracher les boutonnières, déchirer son linge, mais la crainte qu’elle me fît une observation me retint.

Bientôt, elle se trouva en corset. Les buscs en étaient tordus. Un lacet liait son dos. Les seins se touchaient.

Je dégrafai ce corset en tremblant. La chemise adhéra un instant à la taille, puis tomba.

Je l’ôtai avec difficulté, car le col étroit ne passait pas aux épaules. Je ne lui laissai que les bas, parce qu’à mon avis c’est plus joli. D’ailleurs, sur les journaux, les femmes déshabillées ont toutes des bas.

Enfin, elle apparut nue. Ses cuisses débordaient au-dessus des jarretières. La colonne vertébrale bosselait la peau, aux reins. Elle était vaccinée sur les bras.

Je perdis la tête. Des frissons, semblables à ceux qui secouent les jambes des chevaux, me coururent le long du corps.

Auteur: Bove Emmanuel Bobovnikoff Dugast Vallois

Info: Mes amis

[ déshabillage ] [ femme-par-homme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

Etats-Unis

À Los Angeles, vous ne serez jamais arrêté pour vagabondage si vous portez un polo fantaisie et des lunettes de soleil. Mais si vous avez le malheur d’avoir un peu de poussière aux chaussures et un tricot épais comme ces tricots qu’on porte dans les coins où il neige l’hiver, alors vous pouvez être sûr qu’ils ne vous rateront pas. Vous ne tarderez pas à vous faire coffrer. Alors un conseil les gars, trouvez-vous un polo, une paire de lunettes noires et des chaussures blanches si possible. Le genre étudiant. De toute manière, vous finirez par vous y mettre vous aussi. Avec le temps, quand vous aurez votre dose de "Times" et d’ "Examiner", vous vous y mettrez aussi à faire l’article sur le Sud ensoleillé. Vous mangerez des hamburgers toute l’année, année après année; vous serez là à croupir dans des chambres ou des appartements cradingues et infestés de bestioles, mais tous les matins vous verrez le beau soleil, le sempiternel ciel bleu, et les rues seront pleines de femmes que vous ne posséderez jamais, et les nuits chaudes semi-tropicales sentiront bon la romance que vous ne connaîtrez jamais, mais ça fait rien les gars, vous serez quand même au paradis, au pays du soleil.
Et les gens qui sont restés à la maison, vous pourrez toujours leur mentir et leur en mettre plein la vue, parce qu’ils ont horreur de la vérité de toute manière, ils ne veulent rien savoir; parce qu’ils veulent y aller aussi, au paradis, tôt ou tard. On ne la leur fait pas, à ceux qui sont restés derrière; faut bien vous mettre ça dans le crâne, les gars, ceux qui sont restés au pays savent comment c’est, la Californie. Après tout, ils lisent les journaux comme tout le monde et les magazines, les étals en sont pleins, à tous les coins de rue de l’Amérique. Ils les ont bien vues les maisons des vedettes de cinéma, en photo. On peut rien leur apprendre sur la Californie.

Auteur: Fante John

Info: Dans "Demande à la poussière

[ mirage ] [ misère ] [ american way of life ] [ west-coast ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

voyance

Le patient, en mars dernier, se décida à consulter la diseuse de bonne aventure, et il lui proposa la date de naissance de son beau-frère, sans bien entendu le nommer ou lui révéler qu’il pensait à lui. L’énoncé de l’oracle fut : en juillet-août prochain, cette personne mourra d’un empoisonnement causé par des écrevisses ou des huîtres. Après m’avoir raconté cela, il ajouta : c’est vraiment faramineux.

Ne comprenant pas, je lui répliquai vigoureusement : qu’y a-t-il de si faramineux ? Voilà déjà plusieurs semaines que vous êtes revenu chez moi ; si votre beau-frère était effectivement mort, vous me l’auriez raconté depuis longtemps ; il est donc toujours vivant. La prophétie s’est produite en mars, elle devait s’accomplir au milieu de l’été, nous sommes maintenant en novembre. Elle ne s’est donc pas réalisée, qu’y trouvez-vous de si merveilleux ?

Il me répondit : bien sûr que ce n’est pas arrivé. Mais ce qui est remarquable, c’est ceci : mon beau-frère est un grand amateur d’écrevisses, d’huîtres, etc., et il a effectivement été empoisonné par des écrevisses en août de l’année dernière, et il en est presque mort. Il n’en fut plus question.

Voulez-vous que nous discutions maintenant ce cas.

[…] L’affaire s’explique sans reste, si nous voulons admettre que ce savoir s’est transféré à elle, la soi-disant prophétesse, par des voies inconnues excluant les modes de communication qui nous sont connus. C’est-à-dire qu’il nous faut conclure : il y a du transfert de pensée. Le travail astrologique de la diseuse de bonne aventure y a joué le rôle d’une activité qui détourne et occupe de façon anodine ses forces psychiques de manière à ce qu’elle puisse recevoir et transmettre l’effet des pensées d’un autre, devenir un véritable "médium". Nous connaissons par exemple dans le trait d’esprit de semblables arrangements, lorsqu’il s’agit d’assurer à un processus psychique une décharge plus automatique. 

Mais l’analyse fournit à ce cas un surcroît de sens. Elle nous apprend que ce n’est pas un fragment quelconque de savoir indifférent qui s’est transmis par voie d’induction d’une personne à une autre, mais qu’un souhait extraordinairement fort de quelqu’un […] peut se trouver une expression consciente légèrement voilée à l’aide de quelqu’un d’autre […]. On pourrait reconstruire le cours des pensées du jeune homme après la maladie et le rétablissement du beau-frère haï comme rival. Bien, ce coup-ci c’est vrai qu’il en a vraiment réchappé, mais c’est bien pourquoi il ne va pas renoncer à ce goût dangereux et, la prochaine fois, espérons qu’il en mourra. C’est cet "espérons" qui est transformé en prophétie.

Auteur: Freud Sigmund

Info: "Psychanalyse et télépathie", trad. Wladimir Granoff et Jean-Michel Rey in "La transmission de pensée", éd. Flammarion, 2005, pages 47 à 53

[ explication psychanalytique ] [ désir refoulé ] [ inconscient ] [ parapsychologie ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson