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psychanalyse

Le trait fondamental de l'analyse, c'est que les gens finissent par se rendre compte qu'ils ont déconné à pleins tuyaux pendant des années. 

Auteur: Lacan Jacques

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Ajouté à la BD par miguel

eau

Art d'assainir les terres trop humides au moyen de rigoles souterraines que l'on garnit intérieurement de pierres ou de fascines, de briques ou de tuiles ; on remplace le plus souvent ces rigoles par des tuyaux en terre cuite, dits drains.

Auteur: Le Goarant de Tromelin

Info:

[ ruisseau ] [ rivière ]

 

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brise

J'avais fini par comprendre, à force de l'écouter nuit après nuit, que le vent était un langage, qui se servait d'absolument tout pour articuler ses phonèmes: volets, vantaux et portes, feuilles froissées, charnières, drapeaux, arêtes et angles , tuyaux, tintements du fer, du bois, arbres, ponts, tout !

Auteur: Damasio Alain

Info: Aucun souvenir assez solide, Sam va mieux

[ musique ] [ bourrasque ]

 

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formatage

Même le ruisseau s'est transformé en canalisation. C'est le goût du jour, ça : on aime les choses dans des tuyaux, dans des boites de conserves, surgelées, informatisées. Il faut se méfier. On ne fabrique pas des âmes éprises de beauté, des imaginations pleines de tendresse, des esprits indépendants, en enfermant les gens dans une boite.

Auteur: Hepburn Katharine

Info: Moi, histoires de ma vie, Pocket, p.50

[ contrainte ]

 

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mystère

Il faut faire très attention au gel. La glace peut  boucher et même faire exploser les conduites !

Celles qui contiennent de l’eau chaude vont geler les premières. Quand la température dehors descend au-dessous de zéro, les tuyaux d’eau chaude éclatent plus souvent que les tuyaux d’eau froide.

Les physiciens ne comprennent toujours pas comment un volume d’eau chaude peut devenir de la glace plus vite que le même volume d’eau froide. Avant de geler, l’eau chaude doit d’abord devenir froide, donc elle devrait prendre plus de temps pour se transformer en glace et ce n’est pas le cas, les physiciens ne savent pas pourquoi.

Auteur: Klein Étienne

Info: De quels atomes sommes-sous faits ?  La matière... ce qu'on ne sait pas encore

[ aqua simplex ] [ insolite ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

musique

Il y avait des orgues de Barbarie, vrais miracles de la technique, pleins de flûtes, de gosiers et de pipeaux cachés à l'intérieur, de tuyaux qui chantaient de doux trilles, nids de rossignols sanglotants, trésor inestimable pour les invalides, source de revenus pour les infirmes, indispensables en général dans toute maison où l'on aimait la musique. On voyait ces orgues de Barbarie, joliment décorés de peintures, voyageant sur le dos de petits vieux ternes aux visages rongés par la vie, flous, tissés de toiles d'araignée, aux yeux larmoyants, immobiles, qui s'écoulaient lentement, visages dont la vie s'était épuisée, aussi décolorés et innocents que l'écorce des arbres craquelée par les intempéries, et comme elle insensibles à tout sauf à la pluie et au ciel.

Auteur: Schulz Bruno

Info: Le sanatorium au croque-mort, p 16, Edition Gallimard, l'Imaginaire

[ mécanique ] [ limonaires ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

littérature

L'un des contes d'ordures que l'on racontait sur le Mont aux Fleurs s'appelait "Le Grand Incendie des Ordures". Ce conte, qui parlait de Mahmut le chef gitan, de Dursun le fou du quartier des baraques, et des cinq romanichels brûlés vifs, s'écoulait en une cascade de distiques gravés dans la mémoire des habitants des collines.
La théière roula et roucoula
Dursun le Fou regarda par le toit
Les habitants du Mont aux Fleurs avaient surnomme "théière roucoulante" le samovar qui se trouvait dans la baraque en carton de Mahmut le chef des gitans. Avec sa théière à la grosse passoire brillante et son récipient d'eau reliés par des tuyaux fins emboîtés les uns dans les autres, ce samovar était un véritable monument de faste.

Auteur: Latife Tekin

Info: Contes de la montagne d'ordures

[ bouilloire ] [ légende ]

 

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dénigrement

Ça commence presque toujours pareil. Les poètes, je veux dire. Ils démarrent plutôt bien. Seuls dans leur coin, ils s’en remettent aux mots parce qu’ils sont plus ou moins mal dans leur peau, ils sont innocents, tu vois. Ils sont portés par un souffle au début. Ensuite ils se prêtent au jeu. Ils donnent de plus en plus de lectures, ils rencontrent d’autres spécimens de leur espèce. Ils discutent entre eux. Ils commencent à s’imaginer qu’ils ont des cerveaux. Ils font des déclarations sur les gouvernements, l’âme, l’homosexualité, le jardinage bio… Tout le bazar… Ils savent tout sur tout à l’exception de la plomberie et pourtant ça pourrait leur être utile vu la merde dont ils bourrent les tuyaux. C’est vraiment décourageant de les voir évoluer. Des voyages en Inde, des exercices respiratoires – ils améliorent la capacité de leurs poumons dans le seul but de pouvoir jacter plus.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Sur l'écriture", lettre à Jack Stevenson, mars 1982

[ succès ] [ corruption ] [ piège ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

silence nocturne

J'aime la nuit. Ses sanglots dans les tuyaux. Le frigo qui se remet en marche. L'eau qui coule du robinet pour le chat. Il ne boit qu'à l'eau fraîche qui l'éclabousse. Sa langue rose. Je revisite le silence. Les nuits du monde. Les nuits immenses et lointaines qui bruissent. Les présences animales dans la nuit sans lune, le scarabée qui se hâte, celui qui te veut du bien ou du mal, un cheval qui broute malgré tout, un regard qui fuit, une invention qui te file le frisson, la lune qui court sur le grand piano céleste, effleure les arbres, explose, sur le bord de la rivière, découvre un pêcheur solitaire sans nom et sans sommeil, l'homme est un ami. Il salue la lune qui court, en trébuchant dans la forêt aux mille vies, mille odeurs, mille rêves sombres, mille matins saveurs. 



Les loups en colonne trottinent le long de la lisière. J'incante la nuit. J'incante la lune. Je suis un adorateur.

Auteur: Bohringer Richard

Info: Traîne pas trop sous la pluie

[ dilection ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cité imaginaire

Passé le gué, franchi le col, l’homme se trouve tout à coup face à la ville de Moriana, avec ses portes d’albâtre transparentes à la lumière du soleil, ses colonnes de corail qui soutiennent des frontons incrustés de serpentine, ses villas toutes de verre comme les aquariums où les ombres des danseuses aux écailles argentées nagent sous les lampadaires en forme de méduse. S’il n’en est pas à son premier voyage, l’homme sait déjà que les villes comme celle-ci ont un envers : il suffit de parcourir un demi-cercle pour avoir en vue la face cachée de Moriana, une étendue de tôle rouillée, de toile de sac, de planches hérissées de clous, de tuyaux noircis par la suie, de tas de pots, de murs aveugles couverts d’inscriptions délavées, de chaises dépareillées, de cordes tout juste bonnes pour se pendre à une poutre pourrie.

D’un côté à l’autre, la ville semble se continuer en une perspective qui multiplierait son répertoire d’images : en fait, elle n’a pas d’épaisseur, elle consiste uniquement en un envers et un endroit, comme une feuille de papier, avec une figure de-ci et une figure de-là, qui ne peuvent se détacher ni se regarder.

Auteur: Calvino Italo

Info: Villes invisibles

[ biface ]

 

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Ajouté à la BD par miguel