Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 68
Temps de recherche: 0.0667s

entendement

Lorsqu'il est considéré comme un moyen de modéliser l'architecture cognitive, le connexionnisme* représente réellement une approche très différente de celle de la science cognitive classique qu'il cherche à remplacer. Les modèles classiques de l'esprit ont été dérivés de la structure des machines de Turing et de Von Neumann. Ils ne s'attachent pas, bien entendu, aux détails de ces machines tels qu'ils sont illustrés dans la formulation originale de Turing ou dans les ordinateurs commerciaux typiques, mais seulement à l'idée de base selon laquelle le type d'informatique pertinent pour comprendre la cognition implique des opérations sur des symboles... En revanche, les connexionnistes proposent de concevoir des systèmes capables d'afficher un comportement intelligent sans stocker, récupérer ou opérer sur des expressions symboliques structurées. Le style de traitement effectué dans de tels modèles est donc étonnamment différent de ce qui se passe lorsque des machines conventionnelles calculent une fonction quelconque.

Auteur: Pylyshyn Zenon Walter

Info: "Connectionism and cognitive architecture : A critical analysis." Cognition 28.1-2 (1988) : 3-71. With Jerry A. Fodor . *approche utilisée en sciences cognitives, neurosciences, psychologie et philosophie de l'esprit. Le connexionnisme modélise les phénomènes mentaux ou comportementaux comme des processus émergents de réseaux d'unités simples interconnectées. Par exemple des neurones ou réseaux de neurones.

[ engrammes intriqués ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

commerce

Pas de quoi effrayer Devanlay qui dispose, grâce à la licence Lacoste, d'un cash confortable. Il faut dire que ce groupe de textile-habillement a fait de Lacoste une pépite grâce au polo, une véritable cash machine. Il s'en vend plus de 11 millions d'unités par an. Fabriqué en Chine, au Pérou et à Troyes, "le prix de revient industriel du polo ne dépasse pas... 10 euros!" révèle un ancien cadre de l'entreprise. Or il est vendu environ 75 euros. De quoi grossir un résultat brut d'exploitation du licencié, qui affiche 350 millions d'euros au compteur. En face, le holding Lacoste SA, rémunéré 8% environ pour chacun de ses huit contrats de licence, est valorisé autour de 500 millions d'euros. "Le double si l'on tient compte de la puissance de la marque", note un banquier. Mais pour prendre le contrôle, Maus n'a besoin que de racheter 16% du capital.

Auteur: Internet

Info:

[ image ] [ marque ] [ profit ] [ immoral ]

 

Commentaires: 0

chiffres

... l'analyse que nous faisons aujourd'hui des symboles médiévaux est souvent anachronique parce que trop mécanique, trop rationnelle. Les nombres en constituent le meilleur exemple. Au Moyen-Age, ils expriment autant des qualités que des quantités et ne doivent pas toujours être interprétés en terme arithmétiques ou comptables, mais en termes symboliques. Trois, quatre ou sept, par exemple, sont des nombres symboliquement primordiaux qui signifient toujours plus que les seules quantités de trois, de quatre ou de sept. Douze ne représente pas seulement une douzaine d'unités mais aussi l'idée d'une totalité, d'un ensemble complet et parfait ; de ce fait, onze est insuffisant et treize excessif, imparfait et néfaste. Quant à quarante, si récurent en tous domaines, il ne doit nullement se comprendre comme un nombre précis mais comme l'expression générique d'un grand nombre, un peu comme nous employons aujourd'hui cent ou mille. Sa valeur n'est pas quantitative, mais qualitative et suggestive. Elle s'adresse plus à l'imagination qu'à la raison.

Auteur: Pastoureau Michel

Info: Une histoire symbolique du Moyen Âge occidental, p. 27-28

[ historique ]

 

Commentaires: 0

sélectionnisme

La "planification" est simplement le résultat de l'expérience lue à rebours et projetée dans l'avenir. Pour moi, l'action "intentionnelle" d'une ruche n'est que la somme et l'intégration de ses unités, et la sélection naturelle accordé en général des avantages croissants à l'intégration la plus "intentionnelle" ou rationnelle. Il en va de même (à mon avis) pour l'évolution de l'oreille moyenne, les étapes des Cynodontes (clairement montrées par moi en 1910 et par vous plus tard dans Oudenodon) permettent de mieux voir comment un dispositif aussi merveilleux que l'oreille moyenne a pu apparaître sans aucune prédétermination ou planification de type humain, et de fait via la bonne vieille manière darwinienne, si seulement nous admettons qu'à mesure que le "rameau se plie, l'arbre s'incline" et que chaque étape conserve les avantages de ses prédécesseurs... La simple idée que la planification n'est que l'expérience lue à rebours, combinée par la sélection en des combinaisons appropriées ou réussies, enlève le mystère de la nature et de l'esprit de l'homme.

Auteur: King Gregory William

Info: Lettre à Robert Broom [1933]. Dans Ronald Rainger, An Agenda for Antiquity (1991), 238.

[ mécanisme ] [ rétroaction ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

homme-animal

Le sens du temps
Le temps-dauphin n’est pas le même que le nôtre. Les conductions nerveuses sont cinq fois plus rapides chez les dauphins, de même que leur débit verbal. Nos gestes et nos déplacements doivent donc leur sembler d’une lenteur extrême. Par ailleurs, tous ceux qui ont eu la chance de rencontrer des dauphins libres ont été frappés par l’extrême rapidité de leurs mouvements et de leurs réactions.
Y a-t-il des "objets" dans le monde des dauphins ou bien les choses sont-elles immergées dans un même champ fluide dont elles se détachent autrement que par unités discrètes ? Y a-t-il des "mots" dans leur langage ou bien là encore, le sens naît-il de fluctuations d’un champ sonore ou d’images plutôt que de phonèmes ? Ont-ils conscience de leur propre histoire ou de celle de leur clan ? En parlent-ils ? Se soucient-ils de la "nature" des choses, de leur fonctionnement, des lois que l’on peut en tirer ? De la finalité à long terme de leurs actions ?
Qui nous le dira, sinon eux ?

Auteur: Internet

Info: http://www.dauphinlibre.be/dauphins-cerveau-intelligence-et-conscience-exotiques

[ comparaisons ] [ durée ] [ Umwelt ] [ vitesse ]

 

Commentaires: 0

définition

La mémétique est une théorie de l'évolution culturelle qui propose que les informations culturelles, telles que les idées, les comportements et les styles, peuvent se propager d'une personne à l'autre au sein d'une culture d'une manière similaire à la façon dont les gènes se propagent dans l'évolution biologique. Ces informations culturelles sont appelées "mèmes", que l'on peut considérer comme des unités de transmission ou d'imitation culturelle.

Selon la mémétique, les mèmes peuvent se propager par différents moyens, tels que l'imitation, la communication et l'enseignement. Les mèmes qui réussissent le mieux à se répandre et à être conservés dans la population sont considérés comme ayant une plus grande "aptitude" et sont plus susceptibles de survivre et de devenir plus répandus dans la culture.

La mémétique est un domaine relativement nouveau et controversé, certains critiques affirmant qu'elle simplifie à l'extrême les processus complexes de la transmission et de l'évolution culturelles. Néanmoins, elle offre un cadre intéressant pour réfléchir à la manière dont les informations culturelles se propagent et évoluent dans le temps.

Auteur: Bingchatgpt

Info: 7 mai 2023

[ langage ] [ spéculation ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

management

Nous concevons notre temps objectivé comme s'étendant aussi bien dans le futur que dans le passé, et nous coulons pareillement dans le même moule nos évaluations du futur et nos souvenirs du passé, en établissant des programmes, des prévisions et des budgets. L'identité de forme des unités (conforme au système de mesure des quantités spatiales) au moyen desquelles nous mesurons et concevons le temps nous amène à considérer ‘‘l'élément sans forme’’, ou ‘‘substance’’, du temps comme étant homogène et en raison directe du nombre d'unités. Aussi attribuons-nous à toutes les prestations des valeurs calculées en unités de temps, ce qui permet l'édification d'une structure commerciale temporelle : salaire horaire (le travail horaire remplace de plus en plus le travail à la pièce), rente, crédit, intérêt, frais d'amortissement, et primes d'assurance. Il ne fait pas de doute que ce vaste système, une fois édifié, continuera de fonctionner quel que soit le traitement linguistique dont le concept de temps sera l'objet. Mais le fait qu'il ait été élaboré pour atteindre l'ampleur et la forme particulière qu'il a dans le monde occidental est incontestablement en accord avec les structures des langues appartenant au groupe S.A.E. (Standard Average European).

Auteur: Lee Whorf Benjamin

Info: Linguistique et anthropologie, p. 108-109

[ linéaire ] [ rationalisé ] [ langage ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

société

Nous avons coutume de considérer que nous formons un grand corps démocratique dont les membres sont liés entre eux par une communauté de sang et de langage, et dont l'unité indissoluble est assurée par tous les modes de communication qu'ait pu tramer l'ingéniosité de l'homme ; nos vêtements, notre alimentation sont identiques ; nous lisons les mêmes journaux (exactement, titre, poids et tirage mis à part) ; nous sommes le peuple le plus collectiviste du monde, hormis quelques peuplades primitives que nous tenons arriérés dans leur développement. Et pourtant...
Pourtant, malgré tant d'apparences qui sembleraient prouver que nous sommes étroitement liés et apparentés ; que nous vivons en bons voisins ; que nous avons bon caractère ; que nous sommes serviables, compatissants, fraternels presque, nous sommes un peuple solitaire, un troupeau morbide et dément, se démenant de tous côtés dans une rage frénétique et jalouse ; un peuple qui voudrait oublier qu'il n'est pas ce qu'il croit, un peuple qui n'est pas réellement uni ; dont les individus n'ont, les uns pour les autres, aucun dévouement réel, aucune attention réelle, ne sont, en vérité, que des unités brassées par Dieu sait quelle main invisible, selon une arithmétique qui n'est pas notre affaire.

Auteur: Miller Henry

Info: La Crucifixion en rose, tome 1 : Sexus

[ solitude ] [ égoïsme ]

 

Commentaires: 0

définition

Les propriétés supposées des champs morphiques à tous les niveaux de complexité peuvent être résumées comme suit :

1. Ce sont des ensembles auto-organisés.

2. Ils ont un aspect à la fois spatial et temporel et organisent des modèles spatio-temporels d'activité vibratoire ou rythmique.

3. Ils attirent les systèmes sous leur influence vers des formes et des modèles d'activité caractéristiques, dont ils organisent la naissance et dont ils maintiennent l'intégrité. Les fins ou objectifs vers lesquels les champs morphiques attirent les systèmes sous leur influence sont appelés attracteurs. Les voies par lesquelles les systèmes atteignent généralement ces attracteurs sont appelées chréodes.

4. Ils mettent en relation et coordonnent les unités morphiques ou holons qui s'y trouvent, lesquels sont à leur tour des ensembles organisés par des champs morphiques. Les champs morphiques contiennent d'autres champs morphiques en leur sein dans une hiérarchie imbriquée ou holarchie.

5. Ce sont des structures de probabilité, et leur activité d'organisation est probabiliste.

6. Ils contiennent une mémoire intégrée, obtenue par auto-résonance avec le propre passé d'une unité morphique et par résonance morphique avec tous les systèmes similaires antérieurs. Cette mémoire est cumulative. Plus des modèles particuliers d'activité sont répétés, plus ils tendent à devenir habituels.

Auteur: Sheldrake Rupert

Info: https://www.sheldrake.org/research/morphic-resonance/introduction

[ attracteurs ] [ chréodes ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

fresque

Supposons que nous ayons à exprimer la situation suivante : "Salomon rencontre la reine de Saba, tous deux sont à la tête d'un cortège de seigneurs et de gentilshommes habillés en style Renaissance, baigné par la luminosité d'un matin enchanté où les corps prennent l'aspect d'intemporelles statues, etc." Tout le monde aura reconnu dans ces expressions verbales une allusion vague au texte pictural de Piero della Francesca qui se trouve dans l'église d'Arezzo, mais on ne saurait avancer que le texte verbal 'interprète' le texte pictural. Au mieux il y renvoie ou le suggère et, s'il y réussit, ce n'est que parce que c'est un texte pictural que notre contexte culturel a très souvent verbalisé. Et même dans ce cas, parmi toutes les expressions verbales, certaines seulement se réfèrent à des unités de contenu reconnaissables (Salomon, la reine de Saba, 'rencontrer', etc.), tandis que les autres transmettent des contenus totalement différents de ceux qui s'exprimeraient en présence de la fresque, si l'on considère en outre qu'une expression verbale comme /Salomon/ n'est qu'un interprétant plutôt générique de l'image peinte par Piere della Francesca. Quand le peintre a commencé son travail, le contenu qu'il voulait exprimer (selon sa nature de nébuleuse) n'était pas encore suffisamment segmenté. Ainsi a-t-il dû INVENTER.

Auteur: Eco Umberto

Info: La production des signes

[ texte-image ] [ indexicalité ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel