Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 132
Temps de recherche: 0.0725s

rencontre

Il avait croisé un jour Etienne Klein, par hasard dans un aéroport, Klein s'ennuyait et avait du temps. Du coup ils avaient discutés une bonne heure dans une halte-bistrot. Sympatique, accessible et méfiant à la fois, Klein avait toutes les apparences de l'ouverture ; mais lui par ses questions sur les sorties hors du corps, la télépathie et autres mystérieux niveaux vibratoires, avait eu le sentiment d'agacer le philosophe des sciences en le mettant face à des problématiques ne donnant aucune prise aux savoirs rationnels du monde incarné. Et d'un, Klein devait le considérer comme un peu allumé, et de deux il avait eu l'impression de cornériser le savant parce que ce dernier ne semblait plus à même d'accorder quelque magie mystique à l'univers. Démuni de la naïve et enfantine appréhension du cosmos, engoncé dans une réalité établie via de construites et complexes configurations mentales. Le tout enchevêtré avec une image et une position sociale patiemment construites. Oui, la notoriété obère perceptions et rapports humains.

Auteur: Mg

Info: 19 mars 2021

[ . ]

 
Commentaires: 4
Ajouté à la BD par miguel

cadavre

La cloison bâbord était bosselée là où avaient ricoché sur elle des fragments de la cloison tribord ; on distinguait toutefois difficilement ces marques en raison des taches de sang qui les recouvraient. On aurait dit qu'un malade mental armé d'un pulvérisateur chargé de sang avait été interrompu alors qu'il n'avait repeint le couloir qu'à moitié, en se servant de lambeaux de chair humaine et d'éclats d'os pour donner de la texture à son travail. Des membres tranchés, des torses fracassés, des doigts, des morceaux d'uniformes, une botte intacte renfermant encore le pied de son propriétaire, une tête humaine appuyé contre l'issue de secours à l'instar d'un ballon de basket oublié.... Et, pis que tout, le cadavre tordu d'un homme à l'évidence grièvement blessé mais pas tué net quand ses deux jambes s'étaient trouvées pulvérisées. Un homme dont les poumons perforés lui avaient fait vomir du sang par la bouche et le nez, et dont les doigts avaient griffé le pont tandis que la coursive se dépressurisait autour de lui.

Auteur: Weber David Mark

Info: L'Univers d'Honor Harrington, L'Ombre de Saganami 1

[ gore ]

 

Commentaires: 0

sciences

Les atomes sont bizarres, ils se comportent comme des agents actifs plutôt que comme des substances inertes. Ils font des choix imprévisibles entre des possibilités alternatives selon les lois de la mécanique quantique. Il semble que l'esprit, comme en témoigne sa capacité à faire des choix, est dans une certaine mesure inhérent à chaque atome. L'univers est lui aussi bizarre, avec ses lois de la nature qui le rendent accueillant pour la croissance de l'esprit. Je ne fais pas de distinction claire entre l'esprit et Dieu. Dieu est ce que le mental devient quand il dépasse l'échelle de notre compréhension." (...) La technologie est un don de Dieu. Après le don de la vie, c'est peut-être le plus grand des dons de Dieu. Elle est la mère des civilisations, des arts et des sciences. (...) Vous vous demandez: quel est le sens ou le but de la vie? Je ne peux répondre qu'avec une autre question: pensez-vous que nous sommes assez sages pour lire les pensées de Dieu?

Auteur: Dyson Freeman

Info:

[ sens-de-la-vie ] [ religion ] [ quantique ] [ inversion métaphysique ]

 

Commentaires: 0

septénaire

La double causalité en 7 points clefs

1 Notre destin est déjà réalisé sous la forme d'une ligne temporelle.

2 Notre ligne temporelle n'est pas figée: elle peut être remplacée par une autre ligne qui lui est parallèle dans le présent (au sein du multivers),

3 TOUT CE QUI N'EST PAS DETERMINE PAR LE PASSÉ EST DETERMINE PAR LE FUTUR,

4 La fonction du temps présent n'est pas de créer la réalité (déjà créée) mais de choisir notre futur commun par l'effet cumulé de toutes nos consciences,

5 Ce choix est difficile car notre libre-arbitre est généralement illusoire: la liberté authentique nécessite un déconditionnement mental et un éveil spirituel,

6 Tout changement de ligne temporelle se fait par glissement ou déplacement le long des dimensions supplémentaires intérieures de l'univers,

7 L'amour (au sens du don de soi) est l'essence de ce déplacement dans l'espace intérieur (7D?), comme la gravitation dans l'espace extérieur (3D): nous attirons et sommes attirés par ce que nous aimons.

Auteur: Guillemant Philippe

Info:

[ corps-esprit ] [ spéculation ] [ extraterrestres ] [ unicité ] [ simultanéité ] [ psy ] [ quantique ] [ prédestination ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

littérature

Chesterton, le poète Chesterton a dit un jour qu'il soupçonnait Bernard Shaw d'être le seul homme à n'avoir jamais écrit de poésie. Nous pourrions bien soupçonner Chesterton du contraire. A-t-il jamais rien écrit d'autre? Mais qu'est-ce que la poésie? Il ne s'agit pas seulement d'une forme littéraire usant de vers, de rythmes et de rimes -quoique Chesterton ait également écrit beaucoup de ces poèmes-là, dont certains restent d'ailleurs mémorables. Non, la poésie est quelque chose de beaucoup plus fondamental. La poésie est une saisie du réel. La poésie dresse un inventaire de l'univers visible; elle donne leur nom à toutes les créatures; elle nomme ce qui est. Ainsi, pour Chesterton, l'un des plus grands poèmes jamais écrits se trouve dans Robinson Crusoé: cette liste de toutes les choses que Robinson réussit à sauver du naufrage de son navire: "deux fusils, une hache, trois sabres, une scie, trois fromages de Hollande, cinq pièces de viande de chèvre séchée..." La poésie est notre lien vital avec le monde extérieur -la ligne de sécurité dont dépend notre survie même- et, en certaines circonstances, le dernier rempart de notre santé mentale.

Auteur: Leys Simon Pierre Ryckmans

Info: Le Studio de l'inutilité

[ réalité ] [ survie ]

 

Commentaires: 0

écriture

Ecrire c'est l'ouverture. Un vrai francophone comme moi peut ainsi s'y perdre avec délice, de manière plus superficielle et libre que ces écrivains au français de seconde main, c'est à dire ceux dont ce n'est pas la langue maternelle, qui ainsi, en utilisant l'idiome de manière plus simple et directe, le solidifient, le confortent et, d'une certaine manière, le recréent. Cioran, Makine, Dimitrievitch, Kundera, Nancy Huston, viennent à l'esprit...  Ou pour l'anglais quelqu'un comme Elif Batuman...

Ce mécanisme fonctionne pour toutes les langues dominantes, elles ont besoin de ces gens du dehors, étrangers qui font si peur, mais qui consolident nos langues refuges. Ils nous rassurent.

Un gars dans mon genre, nés dans l'idiome, est un peu plus perverti par les complexifications, jeux de mots, quêtes d'holographes ou autres néologismes... jusqu'à parfois se perdre, bref toutes tentatives d'"ouvrir" un biotope mental qui donne parfois la fausse impression d'avoir des limites. D'où ma dilection pour la quête et la compilation des choses amusantes d'une langue qui se trouve présenter un univers bien plus vaste que celui de mon métier principal : la musique.

Auteur: Mg

Info: 1 juillet 2012

[ ouverture ] [ seconde langue ] [ deuxième main ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ recentrage ]

 

Commentaires: 0

conscience

La matière, saisie par elle [la pensée humaine] comme mana – ce que nous appelons énergie radiante – ne voile pas les essences. Le cosmos est dès lors un cosmos de la pensée pure, de la matière pure et de la liberté, au sein duquel l’idée rejoint immédiatement l’existence, et où tout vouloir instantanément se réalise. A ce niveau, l’homme, comme l’indiquent toutes les traditions reculées, est un surhomme, un "dieu" et l’univers où il se meut mérite pleinement la qualification de dynamique (dynamis = force, puissance). Au niveau mental inférieur, la pensée, ne bénéficiant plus du même potentiel et de la même acuité mentale, n’a plus la force de percer l’écran des sensations ; elle est arrêtée par l’obstacle ; ce qu’elle synthétise et objective, ce sont, par suite, non plus les objets eux-mêmes dans leur essence, mais les impressions de surface qu’ils procurent à l’animalité pour faciliter son comportement. Cette objectivation abusive d’états psychologiques tout subjectifs engendre l’univers phénoménal ou univers de la Maya, qui est un univers du mécanisme, où règnent en souverains le temps et l’espace. A ce niveau, l’être humain cesse d’être un surhomme ou un "dieu". Il devient un homme.

Auteur: Gordon Pierre

Info:

[ immédiate ] [ séparation ] [ sujet-objet ] [ être humain ] [ animal particulier ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

serviteur de la pensée

Telle est la situation des systèmes philosophiques. Une pensée soi-disant délivrée de l'autorité d'une tradition spirituelle, c'est-à-dire privée de la lumière plus ou moins indirecte de l'intuition intellectuelle, se trouve soumise en fait au dogmatisme anarchique des opinions individuelles et des passions qu'elles présupposent. Le philosophe libéré de l'apparent dogmatisme d'une tradition spirituelle a l'illusion qu'il est libre pour la vérité: en fait, il n'utilise sa liberté que pour détruire les systèmes antérieurs dont il décèle souvent les tares mais non pour s'ouvrir à une expérience vraiment intégrale du réel, car toujours il retombe dans la prison de nouvelles limitations intellectuelles et passionnelles. Son refus massif des "dogmatismes" antérieurs n'est conditionné en fait que par un dogmatisme qui s'ignore.
La situation du "métaphysicien pur" est pour ainsi dire inverse : se maintenant dans les cadres d'une tradition spirituelle qui limite apparemment sa liberté et qui pratiquement contrôle et tempère son individualité psychique et mentale, il parvient à dépasser du dedans les limitations dogmatiques de cette tradition en approfondissant le contenu de son message. La soumission de ses puissances individuelles à l'extériorité d'une tradition limitée apparaît alors comme la condition paradoxale d'une parfaite disponibilité qui lui permet une saisie "libre" et "désintéressée" de vérités universelles.

Auteur: Vallin Georges

Info: Dans "Perspective métaphysique", page 83

[ cadre fondateur ] [ décadence ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

moraline sanitaire

On sait bien que ce sont en général les ainés qui tiennent le pognon, ne serait que par l'immobilier. La médecine corporate en a donc fait un coeur de cible bien lucratif. Tâche aisée après les avoir au préalable formatés gamins,  en leur expliquant que l'univers est un biotope idyllique dans lequel mort et maladies sont destinées à disparaitre. Ainsi du carcan mental pour les vieux, durer le plus longtemps, pousser la survie au bout du bout. La compétition des crétins... Homme animal le plus intelligen ? Mouhahahah... Le covid en est la démonstration éclatante. Même s'il faut reconnaitre que la planète respire mieux. La pandémie est-elle un levier pour cela ? Heeeuuuu.  

Il faut créer le parti des vieux qui refusent la médecine, sauf celle de confort qui limite la souffrance. Une médecine qui cesse de louvoyer avec cette espérance sous controle, immorale parce que si facile à vendre... "Allez, vous vivrez une année de plus."  Sans en préciser les conditions.

Assez de cette utilisation de la peur, de l'entretien de la panique de la mort, du muselage général qui prétend que nous allons mourir guéris, à la principale et occulte fin d'engraisser financiers spéculateurs crapules, alliés à des médecins aux scrupules malléables et au discernement discutable.

Auteur: Mg

Info: 2017

[ anti big pharma ] [ coup de gueule ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

infini

Dans le monde, toutes nos actions sont celles de l’égoïsme ; nous nous imaginons que les forces universelles qui œuvrent en nous sont nôtres, nous revendiquons comme un effet de notre volonté et de notre sagesse, de notre force, de notre vertu personnelles, le choix, la formation et le progrès accomplis par le, Transcendant dans le cadre de notre mental, de notre vie et de notre corps. L’illumination nous apporte la connaissance que l’ego n’est qu’un instrument ; nous commençons à percevoir et à sentir que ces choses sont "nôtres" en ce sens qu’elles appartiennent à notre Moi suprême et intégral qui est un avec le Transcendant et non à notre ego instrumental. Nos limitations et nos déformations sont notre contribution au travail, le vrai pouvoir dedans est le Pouvoir du Divin. Quand l’ego humain reconnait que sa volonté est un outil, sa sagesse une ignorance et un enfantillage, son pouvoir un tâtonnement d’enfant, sa vertu une prétentieuse impureté, et qu’il apprend à se confier à Cela qui le transcende, c’est pour lui le salut. L’apparente liberté et l’indépendance de cet être personnel auquel nous sommes si profondément attachés, cachent la plus pitoyable sujétion à un millier de suggestions, d’impulsions et de forces que nous avons rendues étrangères à notre petite personne. Notre ego, qui se vante de liberté, est à chaque instant l’esclave, le jouet et la marionnette d’innombrables êtres, puissances, forces et influences de la Nature universelle.

Auteur: Gose Sri Aurobindo

Info: Dans "La synthèse des Yoga"

[ impersonnel ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson