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écriture

Une histoire est une façon de dire quelque chose qui ne peut pas être dit autrement, et il faut chaque mot du texte pour en dire le sens. On raconte une histoire parce qu'une assertion parait inadéquate. Lorsque quelqu'un demande de quoi ça parle, la seule chose qui convient est de lui dire de lire l'histoire. Le sens de la fiction n'est pas un sens abstrait, mais un sens vécu.

Auteur: O'Connor Flannery

Info: “Mystery and Manners: Occasional Prose”, p.96, Macmillan (1969)

[ précision ] [ réalisme ] [ complétude ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

positiver

Rire souvent et beaucoup ; gagner le respect des gens intelligents et l'affection des enfants; découvrir ce qu'il y a de mieux en l'autre ; laisser le monde un peu meilleur, que ce soit grâce à un enfant épanoui, à un bout de jardin ou à une condition sociale libérée; savoir que ne fût-ce qu'un être a respiré plus aisément parce que vous avez vécu. C'est cela réussir sa vie.

Auteur: Emerson Ralph Waldo

Info:

[ existence ] [ sens-de-la-vie ] [ sagesse ]

 
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être humain

Question : Qu'est-ce qui vous étonne le plus chez les humains ?
Confucius : Ils perdent leur santé à faire de l'argent et, par la suite, ils perdent tout leur argent à tenter de la retrouver. En pensant anxieusement au futur, ils oublient le présent, de sorte qu'ils ne vivent ni le présent, ni le futur. Finalement, ils vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir et ils meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.

Auteur: Confucius

Info:

[ futile ]

 

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orphelins

[...] dans cette histoire d'éducation d'enfants sans parents, tout le monde, au fond, veut faire de son mieux, du moins au départ. C'est un renouveau pour chacun et trop souvent une déconvenue pour tous. Il semblerait que seul le temps soit le garant de nos réussites. Le temps passé ensemble, le temps partagé, vécu. Mais apparemment personne ne l'a, ce temps. Apparemment, personne ne semble savoir ce qu'est vraiment le temps.

Auteur: Krhajac Philippe

Info: Une vie minuscule

[ pédagogie ] [ attention ]

 

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nord-sud

Vieillard: en Afrique, on pleure la mort d'un vieillard plus que la mort d'un nouveau-né. Le vieillard constituait une masse d'expériences qui pouvait profiter au reste de la tribu alors que le nouveau-né, n'ayant pas vécu, n'arrive même pas à avoir conscience de sa mort. En Europe, on pleure le nouveau-né car on se dit qu'il aurait sûrement pu faire des choses fabuleuses s'il avait vécu. On porte par contre peu d'attention à la mort d'un vieillard. De toute façon il avait déjà profité de la vie.

Auteur: Werber Bernard

Info: Les Fourmis, P 274

[ mort ]

 

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doléances prétextes

Les différents motifs de plaintes ne sont que la forme consciente par laquelle notre culture leur permet [aux patients] d’exprimer un trouble bien plus profond, trouble commun aux différents patients qui s’imaginent consciemment souffrir de tel ou tel symptôme particulier. Leur souffrance commune est celle d’une aliénation d’eux-mêmes, de leur prochain, de la nature. C’est le sentiment que la vie leur file comme du sable entre leurs doigts, et qu’il leur faudra mourir sans avoir vécu. C’est le sentiment qu’au milieu de l’opulence, ils vivent néanmoins sans aucune joie.

Auteur: Fromm Erich

Info: Dans "Bouddhisme Zen et psychanalyse", pages 95-96

[ projection ] [ peine originelle ] [ justifications révélatrices ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

existence

La vie est un voyage expérimental, accompli involontairement. C'est un voyage de l'esprit à travers la matière, et, comme c'est l'esprit qui voyage, c'est en lui que l'on vit. Il y a, de ce fait, des âmes contemplatives qui ont vécu plus intensément, plus extensément, plus tumultueusement que d'autres qui ont vécu à l'extérieure d'elles-mêmes.

Le résultat est tout. Ce que l'on a senti est ce que l'on a vécu. On rentre aussi fatigué d'un rêve que d'un travail concret. On n'a jamais vécu autant que lorsqu'on a beaucoup pensé.

Auteur: Pessoa Fernando (Alv. de Campos)

Info:

[ spirituelle ] [ intellectuelle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

amour

Quelqu'un m'a demandé mon Âge
Après avoir vu la vieillesse grisonner sur mes tempes
Et les boucles de mon front

Je lui ai répondu : une heure

Car en vérité je ne compte pour rien
Le temps que j'ai par ailleurs vécu.
Il a dit : Que dites-vous-là ? Expliquez-vous
Voilà bien la chose la plus émouvante

Je dis alors :
Un jour, par surprise, j'ai donné un baiser,
Un baiser à celle qui tient tout mon cœur.

Si nombreux que doivent être mes jours,
Je ne compterai que ce court instant
Car il a été vraiment toute ma vie.

Auteur: Ibn Hazm

Info: Dans "Le collier de la colombe"

[ éternité ] [ durée ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

camp de concentration

En face de cette coalition toute-puissante (des S.S. et des kapos), notre objectif devenait le plus humble. C'était seulement de survivre. Notre combat, les meilleurs d'entre nous n'ont pu le mener que de façon individuelle. La solidarité même était devenue affaire individuelle.
Je rapporte ici ce que j'ai vécu. L'horreur n'y est pas gigantesque. Il n'y avait à Gandersheim ni chambre à gaz, ni crématoire. L'horreur y est obscurité, manque absolu de repère, solitude, oppression incessante, anéantissement lent. Le ressort de notre lutte n'aura été que la revendication forcenée, et presque toujours elle-même solitaire, de rester, jusqu'au bout, des hommes.

Auteur: Antelme Robert

Info:

[ prison ]

 

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medias

Oui. On se servait souvent de journalistes en manque de scoop pour intoxiquer l'opinion publique. Une recette qui ne passerait pas de mode de sitôt. Rien ne battrait jamais une foule en matière de stupidité. L'invention du reality show avait encore facilité la manipulation des masses. Dorénavant, les moutons bêlaient à longueur de journée devant les frasques de starlettes au Q. I. de moules ; mieux, ils en redemandaient. Le temps des vrais investigateurs avait vécu. Étouffé sous les réductions de coûts. Laminé par la concurrence entre des journaux qui n'existaient plus que comme support publicitaire pour les hydres les possédant. Mais surtout, tué dans l'oeuf par l'apathie programmée de l'homme de la rue.

Auteur: Whale Laurent

Info: Good bye Billy

[ manipulation ]

 

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