Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 9
Temps de recherche: 0.0401s

vacherie

[...] quand nous considérons ce qu’est la philosophie dans les temps modernes, nous ne pouvons nous empêcher de penser que son absence dans une civilisation n’a rien de particulièrement regrettable.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "L'homme et son devenir selon le Védânta", page 14

[ bon débarras ] [ dispensable ] [ anti-philosophie ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

critique

Il entend exclure tous les éléments qui ne correspondent pas à sa conception (bouddhisme et protestantisme) … tout est dans le Védânta… il fait bon marché de l’histoire et de la critique historique… il est tout prêt à croire à la transmission mystique d’une vérité première apparue au génie humain dès les premiers âges du monde…

Auteur: Lévi Sylvain

Info: A propos de René Guénon, rapport au doyen Brunot

[ autoconfirmation ] [ certitude ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

étymon

La racine verbale est appelée en sanskrit dhâtu, mot qui signifie proprement "semence", parce que, par les possibilités de modifications multiples qu’elle comporte et renferme en elle-même, elle est véritablement la semence dont le développement donne naissance au langage tout entier. On peut dire que la racine est l’élément fixe ou invariable du mot, qui représente sa nature fondamentale immuable, et auquel viennent s’adjoindre des éléments secondaires et variables, représentant des accidents (au sens étymologique) ou des modifications de l’idée principale.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "L'homme et son devenir selon le Védânta"

[ linguistique ] [ symbolisme ] [ germe ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

symbolisme

Ce symbole cosmogonique de l’"Œuf du Monde" n’est nullement spécial à l’Inde ; il se retrouve notamment dans le Mazdéisme, dans la tradition égyptienne (l’Œuf de Kneph), dans celle des Druides et dans celle des Orphiques. — La condition embryonnaire, qui correspond pour chaque être individuel à ce qu’est le Brahmânda dans l’ordre cosmique, est appelé en sanskrit pinda ; et l’analogie constitutive du "microcosme" et du "macrocosme" considérés sous cet aspect est exprimée par cette formule : Yathâ pinda tathâ Brahmânda, "tel l’embryon individuel, tel l’Œuf du Monde".

Auteur: Guénon René

Info: Dans "L'homme et son devenir selon le Védânta", page 143

[ hindouisme ] [ comparé ] [ signification ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

non-dualité

La philosophie de l’advaïta considère qu’il n’est dans l’univers qu’une seule chose réelle ; c’est ce qu’elle appelle Brahman. Tout le reste est irréel, tout le reste est manifesté et fabriqué avec Brahman par la puissance de Mâyâ. Retourner à ce Brahman est notre but. Nous sommes chacun ce Brahman, cette réalité, plus cette Mâyâ. Si nous pouvons nous débarrasser de cette Mâyâ ou ignorance, alors nous devenons ce que nous sommes réellement. D’après cette philosophie, chaque homme est composé de trois parties : le corps, l’organe intérieur ou esprit, et derrière tout cela, ce qu’on appelle l’Atman, le Moi.

Auteur: Vivekânanda Swâmi

Info: Dans "Jnâna-Yoga", page 247

[ védânta ] [ triade ] [ principe ] [ théologie Hindoue ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

critique

Je crois […] que la philosophie de Schopenhauer fait une erreur dans son interprétation du Védânta, car elle cherche à établir que la volonté est tout, et installe la volonté à la place de l’Absolu. Mais l’Absolu ne peut pas être présenté sous la forme de volonté, car la volonté est parfois changeante et phénoménale ; or au-delà des limites du temps, de l’espace et de la causalité, il n’y a pas de changement, pas de mouvement. C’est seulement en deçà que commencent le mouvement extérieur et le mouvement intérieur qu’on appelle pensée. Au-delà de ces limites, il ne peut pas y avoir de volonté ; par conséquent la volonté ne peut pas être la cause de l’univers.

Auteur: Vivekânanda Swâmi

Info: Dans "Jnâna-Yoga", page 100

[ confusion ] [ mésinterprétation ] [ vedanta ] [ désaccord ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

triade

Lakshmî est la Shakti de Vishnu ; Saraswatî ou Vâch est celle de Brahmâ ; Pârvatî est celle de Shiva. Pârvatî est aussi appelée Durgâ, c’est-à-dire "Celle qu’on approche difficilement". — Il est remarquable qu’on trouve la correspondance de ces trois Shaktis jusque dans des traditions occidentales : ainsi, dans le symbolisme maçonnique, les "trois principaux piliers du Temple" sont "Sagesse, Force, Beauté" ; ici, la Sagesse est Saraswatî, la Force est Pârvatî et la Beauté est Lakshmî. De même, Leibnitz, qui avait reçu quelques enseignements ésotériques (assez élémentaires d’ailleurs) de source rosicrucienne, désigne les trois principaux attributs divins comme "Sagesse, Puissance, Bonté", ce qui est exactement la même chose, car "Beauté" et "Bonté" ne sont au fond (comme on le voit chez les Grecs et notamment chez Platon) que deux aspects d’une idée unique, qui est précisément celle d’"Harmonie".

Auteur: Guénon René

Info: Dans "L'homme et son devenir selon le Védânta" page 243

[ correspondances ] [ orient-occident ] [ spiritualité ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

potentialité

Mais revenons à la véritable conception de la causalité, telle qu’elle est enseignée par le Vêdânta : il faut que l’effet préexiste dans la cause, quoique "non-développé", car aucune production ne peut être autre chose qu’un développement de possibilités impliquées dans la nature même de l’agent producteur; il faut aussi que la cause existe actuellement au moment même de la production de l’effet, sans quoi elle ne pourrait évidemment le produire ; et enfin cette production n’affecte en rien la cause, dont la nature ne se trouve altérée ou changée par là en quoi que ce soit, ce qui passe dans l’effet n’étant point une partie de sa nature, mais seulement la manifestation extérieure de quelque chose qui, en soi, demeure rigoureusement tel qu’il était. La relation de causalité est donc essentiellement irréversible, et elle est une relation de simultanéité, non de succession ; et l’on peut d’autant moins, en particulier, la regarder comme une relation de succession temporelle, qu’elle s’étend aussi à des modes d’existence qui ne sont pas soumis au temps, et auxquels la considération d’une telle succession ne saurait aucunement être applicable.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "L'homme et son devenir selon le Védânta", pages 123-124

[ loi des correspondances ] [ supra-humain ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

métaphysique

Le "Soi" est le principe transcendant et permanent dont l’être manifesté, l’être humain par exemple, n’est qu’une modification transitoire et contingente, modification qui ne saurait d’ailleurs aucunement affecter le principe, ainsi que nous l’expliquerons plus amplement par la suite. Le "Soi", en tant que tel n’est jamais individualisé et ne peut pas l’être, car, devant être toujours envisagé sous l’aspect de l’éternité et de l’immutabilité qui sont les attributs nécessaires de l’Être pur, il n’est évidemment susceptible d’aucune particularisation, qui le ferait être "autre que soi-même". Immuable en sa nature propre, il développe seulement les possibilités indéfinies qu’il comporte en soi-même, par le passage relatif de la puissance à l’acte à travers une indéfinité de degrés, et cela sans que sa permanence essentielle en soit affectée, précisément parce que ce passage n’est que relatif, et parce que ce développement n’en est un, à vrai dire, qu’autant qu’on l’envisage du côté de la manifestation, en dehors de laquelle il ne peut être question de succession quelconque, mais seulement d’une parfaite simultanéité, de sorte que cela même qui est virtuel sous un certain rapport ne s’en trouve pas moins réalisé dans l’"éternel présent". À l’égard de la manifestation, on peut dire que le "Soi" développe ses possibilités dans toutes les modalités de réalisation, en multitude indéfinie, qui sont pour l’être intégral autant d’états différents, états dont un seul, soumis à des conditions d’existence très spéciales qui le définissent, constitue la portion ou plutôt la détermination particulière de cet être qui est l’individualité humaine. Le "Soi" est ainsi le principe par lequel existent, chacun dans son domaine propre, tous les états de l’être ; et ceci doit s’entendre, non seulement des états manifestés dont nous venons de parler, individuels comme l’état humain ou supra-individuels, mais aussi, bien que le mot "exister" devienne alors impropre, de l’état non-manifesté, comprenant toutes les possibilités qui ne sont susceptibles d’aucune manifestation, en même temps que les possibilités de manifestation elles-mêmes en mode principiel ; mais ce "Soi" lui-même n’est que par soi, n’ayant et ne pouvant avoir, dans l’unité totale et indivisible de sa nature intime, aucun principe qui lui soit extérieur.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "L'homme et son devenir selon le Védânta", pages 36-37

[ point de vue humain ] [ infini ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson