Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 3
Temps de recherche: 0.0262s

habitation

La maison était une petite citrouille de six pièces qui avait poussé sur le terrain au printemps. Une fois qu'elle avait atteint la bonne taille, elle avait été coupée de sa tige, posée sur une fondation en béton et mise à sécher. Ensuite, les ouvriers avaient percé des ouverture, vaporisé la coque avec des produits d'étanchéité et de conservation, puis installé les portes, les fenêtres, l'isolation, les murs intérieurs, la plomberie et les appareils électroménagers.

Il y avait trois autres maisons-citrouilles dans le quartier...

 

Auteur: Easton Thomas A.

Info: Sparrowhawk, Ace Books, 1990

[ végétale ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

gratitude

Merci, Seigneur, parce que tu m'as donné un an quand j'ai ouvert mes yeux aveugles à ta lumière ; merci pour la forge de tes feux trempé dans l'acier au coeur d'étain. Merci pour la bonne fortune et les dommages pour l'épine et la fleur, puisque tu l'implores Qui ont réduit la marche de mes pas à la douce tranquillité de ton troupeau. Parce qu'en moi, ton printemps s'est épanoui ; parce que ton automne a fait mûrir mon épis que l'hiver veille et emporte. Et parce que, parmi tes dons, tu me bénis - recueil de ton amour - le plus durable le bonheur d'un sourire amical. Le temps a pourri les ans dans la jungle grouillante. J'étais un grand arbre tropical. Dans ma tête, j'avais des oiseaux ; sur mes cuisses un jaguar

Auteur: Novo López Salvador

Info: Partager, (Compartir) 1961

[ végétale ] [ poème ]

 

Commentaires: 0

jungle primaire

Vous n’avez sans doute jamais entendu parler de la Białowieża Puszcza. Mais pour peu que vous ayez grandi dans la zone tempérée qui couvre une bonne partie de l’Amérique du Nord, du Japon, de la Corée, de la Russie et de plusieurs anciennes républiques soviétiques, ainsi que certaines parties de la Chine, de la Turquie et d’Europe de l’Est et de l’Ouest – îles Britanniques comprises –, alors quelque chose en vous en garde le souvenir. Si vous êtes né dans la toundra ou le désert, les régions subtropicales ou tropicales, la pampa ou la savane, il existe quand même des endroits sur Terre associés à cette Puszcza qui sauront stimuler votre mémoire.

Puszcza est un vieux mot polonais signifiant " forêt vierge ". À cheval entre la Pologne et la Biélorussie, le demi-million d’acres de la forêt de Bialowiesa renferme les derniers fragments européens de forêt à l’état primitif. Souvenez-vous de la forêt mystérieuse et embrumée que vous imaginiez quand on vous lisait un conte de Grimm. Ici, les frênes et les tilleuls culminent à quarante-cinq mètres de hauteur, et couvrent de leur ombre un enchevêtrement humide de charmes, de fougères, d’aulnes rugueux et de gros champignons. Les chênes, tapissés d’un demi-millénaire de mousse, sont tellement immenses qu’ils servent de garde-manger aux pics épeiches : ceux-ci creusent le tronc à sept centimètres de profondeur pour y entreposer des pommes d’épicéa. L’air, épais et frais, se pare d’un silence que seuls viennent briser les cris brefs du casse-noix, le sifflement grave d’une chevêchette d’Europe, ou la plainte d’un loup.

(...) Quel choc que de se dire que l’Europe entière ressemblait jadis à cette Puszcza. On se rend compte, en y pénétrant, que la plupart d’entre nous n’ont jamais connu qu’une pâle copie du programme originel de la nature. Ces sureaux aux troncs de deux mètres de large, ou ces gigantesques épicéas sans âge, devraient nous sembler aussi exotiques que l’Amazone ou l’Antarctique, à nous qui avons grandi près des bois de deuxième génération, chiches en comparaison, qui parsèment l’hémisphère Nord. Eh bien non, ce n’est pas le cas. Au contraire, on s’y sent en terrain connu. Une impression de plénitude en émane, au niveau cellulaire.

Étudiant en sylviculture à l’université de Cracovie, Andrzej Bobiec avait appris la gestion des forêts dans une optique productiviste maximale, notamment en se débarrassant de la couche organique " excessive ", de crainte qu’elle n’abrite scolytes et autres nuisibles. Quand il découvrit la forêt de Bialowiesa, il fut stupéfait d’y trouver dix fois plus de biodiversité que dans toutes les forêts qu’il connaissait.

Auteur: Weismann Joseph

Info: Homo disparitus, 2007

[ nature ] [ native ] [ végétale matrice ] [ Bialovèse ] [ Belovej ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel