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végétarien

Tant que nous sommes nous-mêmes les tombeaux vivants d'animaux assassinés, comment pouvons-nous espérer des conditions de vie idéales sur cette Terre ? (...) Les animaux sont mes amis et je ne mange pas mes amis (...) L'espérance de vie d'un mangeur de viande est de 63 ans. Je me rapproche de 85 et je travaille toujours autant qu'avant. J'ai vécu assez longtemps et j'essaye de mourir, mais je n'y arrive tout simplement pas. Une seule tranche de boeuf en finirait avec moi mais je ne peux me convaincre d'en avaler une. Je suis épouvanté à l'idée de vivre pour toujours. C'est le seul désavantage d'une alimentation végétarienne.

Auteur: Shaw George Bernard

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écologie

Si 59 quintaux de riz et 59 quintaux de céréales d'hiver sont récoltés sur un champ d'un hectare tel que l'un de ceux-ci, le champ pourra alors nourrir cinquante à cent personnes, chacune investissant une moyenne de moins d'une heure de travail par jour. Mais si le champ était mis en pâturage ou si le grain devait nourrir le bétail, il ne pourrait nourrir que cinq personnes à l'hectare. La viande devient un aliment de luxe quand sa production requiert de la terre qui pourrait fournir directement les aliments à la consommation humaine. Ceci a été démontré clairement et définitivement. Chacun devrait réfléchir sérieusement aux difficultés qu'il cause en s'offrant une nourriture aussi chèrement produite.

Auteur: Fukuoka Masanobu

Info: La révolution d'un seul brin de paille : Une introduction à l'agriculture sauvage

[ sagesse végétarienne ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

homme-animal

Notre culture n'a pas assez développé l'éthologie, alors que la découverte du monde animal est bénéfique pour tous. Des éleveurs qui établissent des relations personnelles avec leurs vaches consomment en moyenne très peu de tranquillisants, alors que les éleveurs qui considèrent les animaux comme des choses à abattre et à vendre représentent une population dans laquelle on retrouve un nombre élevé de dépressions. C'est en rendant populaire ce genre d'études que les gens réaliseront qu'il faut diminuer ces massacres et ces tortures. Plus que par la loi, cela se fera grâce à des récits culturels. Dans les pays anglo-saxons, des écrivains, des philosophes ou des scientifiques comme Jane Goodall ont ainsi permis une protection animale plus efficace que la nôtre.

Auteur: Cyrulnik Boris

Info:

[ végétarien ]

 

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politique

De Juvénal à Giono, la droite pratiquait le pessimisme aristocratique, la nostalgie du passé et la méfiance à l'égard des progrès de la technique, elle était pastorale, volonté végétarienne et rêvait d'un retour aux sources de notre culture.

Aujourd'hui la droite patauge dans l'optimisme, s'émerveille des découvertes de la science, admire l'Amérique, brocarde les sectateurs de Rousseau, ce névropathe, ce faussaire, ce responsable de tous nos maux. (...) que la gauche qui n'est attentive qu'aux modes nouvelles affecte de mépriser les humanités classiques, cela est excusable. En revanche la droite qui se purge matin et soir avec les pastilles "défense de l'occident" , devrait se garder d'écrire des sottises qui trahissent une singulière méconnaissance du patrimoine Grec et Latin.

Auteur: Matzneff Gabriel

Info: le taureau de phalaris (1987, 294 p.) page 202

[ évolution ] [ rapport au monde ] [ gauche-droite ]

 

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nourriture

On préconise le végétarisme, par exemple, des résultats ont été obtenus, on ne saurait le nier, en conséquence on décide de passer au végétarisme, c'est-à-dire que l'on supprime la viande. [...] Il serait plus prudent de diminuer seulement la quantité de viande car le régime carné résulte d'un développement mental et spirituel à un certain niveau, le passage au végétarisme doit s'accompagner d'une nouvelle formation amenant la compatibilité entre les nouveaux niveaux spirituels et les nouveaux régimes alimentaires. Une telle transformation ne se réalise pas en six mois. C'est ce qui explique l'étonnant contraste qui apparaît chez les végétariens, on trouve des gens dont l'état de santé exceptionnel ne supporte aucune comparaison mais aussi des gens qui paraissent aussi débiles de la cervelle que des muscles.

Auteur: Pagot Jean

Info: Radiesthésie et émission de forme

[ déséquilibre ] [ manger ]

 

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végétarien

En aucune façon, l'homme n'a la constitution d'un carnivore. Chasse et voracité ne lui sont pas naturelles. L'homme n'a ni les dents acérées ni les griffes pour tuer et déchiqueter sa proie. Au contraire, ses mains sont faites pour cueillir des fruits, des baies et des légumes, et ses dents sont appropriées pour les mâcher. (...) Tout ce dont nous avons besoin pour nous nourrir, nous restaurer et nous régaler est abondamment pourvu dans le magasin inépuisable de la Nature. Quelle vision agréable, plaisante et innocente qu' une table frugalement servie, et quelle différence avec un repas composé de chair animale fumante et massacrée. En résumé, nos vergers offrent tous les délices imaginables, tandis que les abattoirs et les boucheries sont pleins de sang coagulé, et d'une abominable puanteur.

Auteur: Ray John

Info:

 

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symbole déclencheur

Les svastikas

Dans une ville d'Extrême-Orient, on a l'habitude d'indiquer les restaurants végétariens par des svastikas rouges – signes qui, depuis la nuit des temps, symbolisent l'ardeur du Soleil et la force vitale. Cela facilite grandement la vie d'un végétarien dans une ville qu'il ne connaît pas – il lui suffit de lever la tête et de se diriger vers ce signe. Et là, on sert du curry de légumes (très nombreuses variétés), des "pakoras", des samoussas, des légumes à la sauce Korma, des pilafs, des boulettes et aussi – ce que j'aime le plus – des galettes d'algues sèches roulées et farcies de riz.

Au bout de quelques jours, je suis conditionnée comme le chien de Pavlov – à la vue d'un svastika, je commence à saliver.

Auteur: Tokarczuk Olga

Info: Les Pérégrins, p. 307

[ réflexe conditionné ] [ nourriture ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

homme-animal

En cette triste occurrence [l'épidémie de fièvre aphteuse dans les élevages industriels anglais], la leçon morale nous viendra d'un peuple d'éleveurs du Sud, du Kenya précisément : les Masaï. Chez ces "oubliés" du progrès, la vache demeure un être. Et, curieusement, la langue masaï, le maa, ne dispose que d'un mot pour désigner la grippe et la fièvre aphteuse. Au printemps 2001, lorsqu'ils découvrent que la Grande-Bretagne brûle ses bovins, les Masaï, qui se considèrent comme les gardiens de tous les troupeaux du monde [...] adressent à Londres un message étonnant. En un mot comme en cent, l'idée de tuer des animaux légèrement malades leur tourne l'âme et le coeur, et ils proposent de soigner eux-mêmes les troupeaux, pour peu qu'on les leur envoie. Réponse de notre Nord civilisé : davantage de bûchers.

Auteur: Nicolino Fabrice

Info: Bidoche : L'industrie de la viande menace le monde

[ alimentation ] [ végétarien ] [ Afrique ] [ Europe ] [ industrie ] [ nord-sud ]

 

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enseignement

C'est à partir des abattoirs qu'on devrait enseigner la science des hommes et des barbares, des opinions humaines et du grand mystère humain. La doctrine des grands protocoles de la mémoire de la grande Existence ! Au lieu de les enfermer dans des salles de classe bien chauffées, on devrait emmener les écoliers dans les abattoirs ; ce n'est que dans les abattoirs que je vois des résultats tangibles d'un enseignement sur le monde et sur l'existence pleine de larmes de sang de cette terre. Nos maîtres d'école devraient faire classe dans les abattoirs. Ils ne devraient pas puiser leur savoir dans les livres, mais brandir des masses, faire s'abattre des haches, découper des chairs sanglantes avec des couteaux bien affutés.... On devrait apprendre à lire avec, en main, des viscères, et non ces écrits stériles...

Auteur: Bernhard Thomas

Info: Gel, p.248, Gallimard/nrf 1967

[ végétarien ]

 

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végétarien

Se nourrir des animaux n'est pas loin de l'anthropophagie et du cannibalisme. (...) La cruauté à l'égard des animaux n'est conciliable ni avec une véritable humanité instruite, ni avec une véritable érudition. C'est un des vices les plus caractéristiques d'un peuple ignoble et brutal. Aujourd'hui, pratiquement tous les peuples sont plus ou moins barbares envers les animaux. Il est faux et grotesque de souligner à chaque occasion leur apparent haut degré de civilisation, alors que chaque jour ils tolèrent avec indifférence les cruautés les plus infâmes perpétrées contre des millions de victimes sans défense. (...) La même superficie de terre utilisée pour paître et nourrir du bétail pour produire la viande pour alimenter 1 personne, pourrait nourrir 10 personnes avec des végétaux ; si de plus nous la cultivions avec des lentilles, haricots en grains, ou petits pois, elle pourrait nourrir une centaine de personnes...

Auteur: Humboldt Alexander von

Info:

[ homme-animal ] [ écologie ]

 

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