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femmes-hommes
S'il n'y avait pas les hormones, on resterait entre garçons à faire les imbéciles avec des vélos, des pistolets, des motos ou des yaourts. On trouve toujours des jouets. Et heureusement qu'elles sont là, les hormones, parce qu'elles nous poussent vers les seules créatures capables de faire de nous autre chose que de profonds abrutis.
Auteur:
Legardinier Gilles
Années: 1965 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Complètement cramé !
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jeu
]
[
assumer
]
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misandre
]
[
hommes-par-hommes
]
ghetto
Et puis on arriva en territoire noir. Les rues étaient jonchées d’un tas d’objets divers : une vieille chaussure, une chemise orange, un vieux sac à mains… un pamplemousse pourri… une autre chaussure… un jean… un pneu…
Je devais slalomer au milieu de tout ça. Deux jeunes Noirs d’une dizaine d’années nous dévisagèrent, juchés sur leurs vélos. Un regard rempli d’une haine absolue, implacable. Je la sentais. Les Noirs pauvres haïssaient. Les Blancs pauvres haïssaient. C’était seulement quand les Noirs avaient de l’argent et que les Blancs avaient de l’argent qu’ils se mélangeaient. Certains Blancs aimaient les Noirs. Très peu de Noirs aimaient les Blancs, et peut-être même aucun. Ils voulaient leur revanche. Peut-être ne l’auraient-ils jamais. Dans une société capitaliste, les vaincus bossent pour les vainqueurs et il faut donc qu’il y ait plus de vaincus que de vainqueurs. Qu’est-ce que j’en pensais ? Je savais que la politique ne parviendrait jamais à résoudre le problème et qu’il ne restait pas assez de temps pour forcer la chance.
Auteur:
Bukowski Charles
Années: 1920 - 1994
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
Dans "Hollywood", trad. Michel Lederer, Le livre de poche, page 108
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racisme
]
[
faux problème
]
[
Etats-Unis
]
[
tensions raciales
]
habitude
Cet isolement forcé lui fit prendre conscience qu'il avait passé la majorité de sa vie enfermé, comme la plupart des gens.
Une routine de l'emprisonnement volontaire devenue inconsciente.
Le matin, on quittait sa maison pour se rendre en voiture au travail avant de retourner se confiner dans sa prison personnelle. Oh certes, il arrivait qu'on sorte faire du sport dans une "salle" sur des vélos immobiles ou des tapis roulants. Et lorsque l'on avait besoin de décompresser, où se rendait-on ? Parfois au cinéma, les yeux concentrés sur une toile, au milieu de quatre murs, parfois boire un coup dans un pub, et parfois en boîte, terme suffisamment explicite pour être développé.
Tous les prétextes étaient bons pour justifier sa propre captivité. En hiver, il faisait trop froid, en été, trop chaud (même si cette disposition tendait à s'effacer à cause du réchauffement climatique), et en automne ou au printemps, on se plaignait de la pluie ou du vent. Pas étonnant que certains détenus de longue date ne puissent quitter les barreaux rassurants de leur cellule.
On cultivait sa propre captivité.
Pire, il nous arrivait même de l'acheter.
Auteur:
Gaulon Pierre
Années: 1983 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: prof de français
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Enragés
[
cachot
]
[
renoncement
]
[
train-train
]
cunnilingus
J’ai mangé ta chatte comme une pêche,
J’ai avalé le noyau
Le duvet,
Calé entre tes jambes
J’ai sucé mâchouillé léché
Avalé tout ton être,
Ai senti tout ton corps se tendre et tressaillir comme un
Fusil-mitrailleur
J’ai fait de ma langue une flèche
Et le jus a coulé
Et j’ai avalé
Pris de folie
Suçant l’intégralité de tes entrailles –
Ton con tout entier dans ma couche aspiré
J’ai mordu
J’ai mordu
Et avalé
Et toi aussi
Tu as cédé à la folie
Alors je me suis retiré pour recouvrir
De baisers ton nombril
Avant de glisser entre les fleurs blanches de tes jambes
J’ai embrassé croqué
Mordillé,
Encore une fois
Tout du long
Ces merveilleux poils pubiens
Qui m’attiraient m’attiraient toujours plus
J’ai résisté tant que possible
Et puis j’ai bondi sur la chose
Suçant et lapant,
Des poils dans mon âme
Un con dans mon âme
Ton être entier dans mon âme
Dans un lit miraculeux
Avec dehors des cris d’enfants
S’amusant sur leurs vélos
A roulettes aux environs de
5 heures de l’après-midi
Tous les poèmes d’amour étaient écrits :
Ma langue est entrée dans ta chatte et dans ton âme
Le couvre-lit bleu était là
Sans oublier les enfants dans l’allée
Et ça chantait et ça chantait et ça chantait et
Ça chantait.
Auteur:
Bukowski Charles
Années: 1920 - 1994
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
Dans "Tempête pour les morts et les vivants", au diable vauvert, trad. Romain Monnery, 2019, "chanson d'amour"
[
faim
]
normalisation
(Un texte pour nous rappeler où nous mène le socialisme infantilisant normatif.
Enfants, nous allions dans des voitures sans ceinture de sécurité, ni airbags !
Nos berceaux étaient peints avec des couleurs brillantes à base de plomb.
Pas de bouchons de sécurité sur les bouteilles de médicaments ni sur les tiroirs et les portes !
Quand nous partions à vélo nous n'avions ni casque ni protection pour les coudes et les genoux !
Nos parents ne portaient pas plainte contre la mairie parce qu'il avait un trou dans le goudron qui nous avait fait tomber !
On buvait de l'eau du robinet, du jardin ou là où on en trouvait jusqu'à ce qu'on n'ait plus soif !
On n'avait pas de bouteille minérale.
On mettait des heures à construire des voitures avec des caisses et des tuyaux qui ne respectaient pas mes normes AFNOR ou CEE
Après quelques chocs on avait appris à résoudre le problème !
On se laissait tomber contre un arbre ou par terre !
Le SAMU n'intervenait pas à chaque chute !
On sortait jouer à la seule condition de rentrer pour l'heure du repas.
On allait à l'école pour travailler et apprendre et non pour développer notre potentiel de créativité ou notre popularité !
Lorsqu'on ne travaillait pas, l'instituteur nous donnait des punitions ou des coups de règles sur les doigts !
Nos parents ne sont jamais aller porter plainte ni frapper l'instit', on savait qu'on l'avait mérité !
On n'avait pas de portable, on écrivait des lettres et des cartes postales !
On se coupait, on se cassait les os, on perdait des dents, mais il n'y avait jamais de plainte déposée pour ces accidents.
Personne n'était coupable sauf nous-mêmes !
On jouait aux gendarmes et aux voleurs, on jouait avec des pétards, on n'a jamais fait brûler des voitures !
On partageait un coca à 4 (quand on pouvait se l'acheter car c'était la bouteille en verre de 1 litre).
On buvait tous à la même bouteille et personne n'est mort de le faire !
On n'avait pas de Playstation, Mp3, Nintendo, 99 chaines de tv par le câble
Par contre on avait de vrais amis, on sortait, on prenait nos vélos ou on marchait jusqu'à chez nos copains.
On sonnait ou on entrait tout simplement et on allait jouer !
On jouait avec des bâtons, avec des balles de tennis, à cache-cache, aux football, au ballon prisonnier, à la poupée, aux petites voitures et non au SIM'S et SECOND LIFE.
Certains n'étaient pas de très bons élèves ils devaient simplement redoubler l'année quand ils ne réussissaient pas.
Personne n'allait chez les psychologues ou les pédopsychiatres !
On a fait l'expérience de la liberté, du succès et des échecs des responsabilités !
Bref on a appris à se débrouiller. Etes-vous aussi de cette génération ?
Auteur:
Internet
Années: 1985 -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: R
Profession et précisions: tous
Continent – Pays: Tous
Info:
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réglementations
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déresponsabilisation
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vingtième siècle
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