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culture

L’antiquité (...) de ses rudesses et âpretés nous ayant fait entrée aux polisseurs, doit être vénérée de nous comme notre mère et maîtresse.

Auteur: Sébillet Thomas

Info: Art poétique français, livre 2, chap.12

[ tradition ] [ filiation ]

 

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vie

La vénérée Shakti, source d’énergie créatrice, ouvre les yeux de Sankara la conscience pure et l’univers se résorbe en lui ; elle les lui ferme et l’univers se manifeste en elle.

Auteur: Vasugupta

Info: Dans "Spandakarika", verset 1

[ manifestation ] [ ego ] [ atman ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

zen

Le sacré se manifeste dans un objet quelconque (une pierre, un arbre), ils témoignent d'une réalité qui n'appartient pas à notre monde dans des objets qui font partie intégrante de notre monde. La pierre n'est pas vénérée en elle-même, mais parce qu'elle montre quelque chose qui n'est plus une pierre mais le sacré.

Auteur: Eliade Mircéa

Info: Le sacré et le profane

[ réalité ] [ chair-esprit ]

 

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pensée-de-femme

Personne ne m'aimera plus jamais comme lui ; je ne connaîtrai plus jamais les doux hommages rendus à la beauté, à la jeunesse et à la grâce ; car jamais aux yeux de personne je ne semblerai posséder ces charmes. Il m'aimait, et il était orgueilleux de moi ; et jamais aucun autre homme ne pourra l'être.

Auteur: Bronte Charlotte

Info: Jane Eyre

[ adorée ] [ vénérée ] [ passion unique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

ligne de démarcation

La bande de terre qui sépare les deux Corées comprend des rizières vieilles de cinq mille ans, redevenues zones humides ces cinquante dernières années. Tandis que les naturalistes s'affairent à leurs caméras, onze superbes volatiles survolent les joncs en formation serrée. Ce sont des grues du Japon. Elles viennent passer l'hiver dans la zone démilitarisée. Vénérées comme présages de bonheur et de paix, ces grues du Japon s'aventurent, insouciantes, dans ce sanctuaire accidentel bordé par les bunkers de deux millions de soldats qui attendent, leurs mortiers prêts à faire feu.

Auteur: Weisman Alan

Info: Homo disparitus, 2007

[ pacifisme ] [ symbole ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-hommes

Passons maintenant à la façon dont un vrai homme traite sa femme. Un vrai homme ne gifle pas même une prostituée à dix dollars s'il a le respect de soi, encore moins de blesser sa propre femme. Et encore dix fois moins dix fois moins la mère de ses enfants. Un vrai homme se casse le cul pour nourrir sa famille, se bat pour eux s'il le faut, meurt pour eux s'il le faut. Et il traite sa femme avec respect tous les jours de sa vie, la traite comme une reine - la reine du foyer qu'elle fait pour leurs enfants.

Auteur: Stirling S.M.

Info:

[ respectables ] [ vénérées ] [ couple ] [ famille ]

 

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reptiles légendaires

Ces légendes sont associées au thème des Saintes-Maries de la Mer, à Marie -Madeleine (22 juillet), et à sainte Marthe (29 juillet) qui est toujours vénérée à Arles-sur-Rhône et à Tarascon, en période caniculaire. Toujours au XIIIe siècle, sa Légende Dorée affirme que, venue évangéliser la contrée, "elle lie la tarasque avec un ruban", ou "avec sa ceinture". Comme dans les légendes de saint Samson ou de saint Véran, on peut y voir l'"étole des prélats" et le dragon, tarasque ou vouivre, n'est pas immédiatement occis et mis en pièces, mais préalablement domestiqué et chassé, comme s'il s'agissait d'une entité à transformer. 

Auteur: Olive Jean-Louis

Info: L'étrange cas de saint Georges en catalogne, vieux laboureur et jeune cavalier ? , Revue "Tradition wallonne", Saints et dragons II

[ symbolisme ] [ créature mythique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

décor

Une maison en pierres sèches posée sur la plateforme arasée, au sommet de la colline. Aucune branche haute des oliviers des coteaux ne parvenait à la masquer réellement, elle n'avait pas d'âge. La base des murs semblait d'une plus grande ancienneté, indéterminée, composée au fruit de blocs rustiques et quasi cyclopéens qui s'élevaient sur un pan en rétrécissant et en laissant deviner la première existence d'une tour de guet. Le reste de la bâtisse, comme s'il avait fallu reconstruire sur les vieilles ruines pour en exorciser les outrages, révélait une mosaïque étrange de pierres de taille en granit rouge de proportions diverses. Des linteaux massifs qui avaient été autrefois des idoles vénérées étaient posés sur les encadrements des meurtrières et des portes basses.

Auteur: Biancarelli Marc

Info: Orphelins de Dieu

[ étrange ] [ habitation ]

 

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adolescence

Je sens brûler en moi un désir sauvage d'éprouver des sentiments intenses, des sensations ; une rage contre cette existence en demi-teinte, plate, uniforme et stérile ; une envie furieuse de détruire quelque chose, un grand magasin, par exemple, une cathédrale, ou moi-même ; une envie de commettre des actes absurdes et téméraires, d'arracher leur perruque à quelques idoles vénérées, de munir deux ou trois écoliers rebelles du billet tellement désiré qui leur permettrait de partir pour Hambourg, de séduire une petite jeune fille ou de tordre le cou à quelques représentants de l'ordre bourgeois. Car rien ne m'inspire un sentiment plus vif de haine, d'horreur et d'exécration que ce contentement, cette bonne santé, ce bien-être, cet optimisme irréprochable du bourgeois, cette volonté de faire prospérer généreusement le médiocre, le normal, le passable.

Auteur: Hesse Hermann

Info: Le Loup des steppes

[ exister ] [ pulsion ] [ révolte ]

 

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transition scientifique

B.T. Dobbs a fait de l’alchimie du XVIIe siècle un portrait qui donne des indications irremplaçables concernant le problème des "pratiques" alchimiques. Cette époque charnière représente en effet un moment clé dans l’histoire de l’art hermétique, puisque celui-ci va subir une "métamorphose" qui explique pour une large part les erreurs contemporaines relatives à sa juste compréhension. Selon B.T. Dobbs valorisant ce changement radical, l’alchimie qui jusque-là était étroitement liée à des "spéculations mystiques (...) trop fortement orientées vers l’illumination intérieure" va recevoir une "influence apaisante du rationalisme et de la nouvelle philosophie mécaniste. La voie était tracée, est-il ajouté, pour que l’alchimie s’ouvre à la rationalisation, qu’elle admette une formulation chimique, bref qu’elle accepte une clarification de ses méthodes et de ses modes de pensée". Plusieurs groupes, dont celui de Hartlib, seront responsables de ce processus révolutionnaire. Son objectif connu consistait en une "opération concertée ayant pour but la fabrication et la commercialisation de l’or". Cette démarche, dont B.T. Dobbs note qu’elle était étrangère à "la littérature alchimique antérieure", visait dans le même temps à "faire partager au plus grand nombre les secrets alchimiques". Il s’agit donc d’une triple sécularisation : vénale, commerciale et démocratique qui engage l’alchimie traditionnelle dans une voie rationnelle, puis expérimentale. Les conceptions de S. Hartlib n’eurent d’influence sur Newton que par l’intermédiaire d’un de ses plus proches disciples, d’ailleurs plus connu, R. Boyle, qui poursuivra le projet d’assimilation de l’œuvre alchimique à la vision mécaniste naissante de l’univers. Celui-ci "réfute la théorie alchimique des trois Principes (Soufre-Mercure-Sel) et les qualifie de paradoxes antichimiques", ce qui montre l’ampleur de la rupture qui se prépare. Toutefois, à côté de ces objectifs vulgaires, certains aspects de l’ancienne quête alchimique vont être également victimes d’une sorte de détournement de sens. La réalisation, notamment, de "l’eau mercurielle" qui, d’après B.T. Dobbs, ne fut auparavant "décrite nulle part en termes physiques" fut l’objet dans ces milieux novateurs d’investigations expérimentales qui d’ailleurs n’aboutirent pas à grand chose, selon leurs propres témoignages.

Un peu plus tard (au XVIIIe s.), on sait que H. Bœrhaave fera encore cette expérience de "chauffer du mercure" sans davantage de succès. Or, c’est ce même genre d’opération qu’entreprend Newton vers 1660. Ainsi, l’alchimie devient-elle, une fois débarrassée de son mystère, "une branche respectable de la physique". Curieusement, dans un climat déjà paradoxal, l’alchimie est simultanément respectée, vénérée et défigurée. Son ésotérisme n’étant plus compris, il faut en reconstituer la signification sur des bases nouvelles, sans rapport avec les anciennes, afin de retrouver la clé tant recherchée de l’univers. L’intention profonde de Newton, dans cette perspective, est de chercher à élucider "les mouvements des corps de petites dimensions, de manière à compléter, rapporte B.T. Dobbs, le système universel qu’il était en train d’édifier". Pour ce faire, et aussi étrange que cela puisse paraître, Newton essaiera d’extraire le "mercure" des métaux. Il participe donc à cette large entreprise de matérialisation des Principes hermétiques, de telle sorte que cette néo-alchimie en vint à concevoir l’existence d’un "mercure philosophique" concret. On peut donc penser qu’il ne l’était pas à l’origine, d’où une contradiction avec ce qu’affirmait au début de son livre B.T. Dobbs, qui admet la coexistence de "deux aspects" de l’ancienne alchimie : "la science occulte et les expériences au fourneau". Or, il apparaît clairement, d’après sa propre enquête, que cette concrétisation est le fait de chimistes manipulateurs tardifs, soucieux "d’expérimentations quantitatives". Cette mutation n’a d’ailleurs pu s’effectuer que par une sorte de transcription des "mythes" de l’alchimie ancienne en opérations de laboratoire, et ceci explique pourquoi Newton étudia avec tant de zèle ces vieux traités hermétiques.

Auteur: Geay Patrick

Info: Dans "Hermès trahi", pages 56-57

[ historique ] [ interprétation littérale ] [ incompréhension ]

 

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