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pensée-de-femme

C'était peut-être cela dominer un homme, le regarder du ciel sans savoir s'il sera généreux ou pressé, c'était peut-être cela dominer un homme, mais elle venait du pays de la peur et elle savait que cette peur ne la lâcherait jamais, et si elle avait fui avec l'instinct infaillible du danger, il y avait toujours dans sa chair la présence des chasseurs.

Auteur: Olmi Véronique

Info: La pluie ne change rien au désir

[ femmes-hommes ]

 

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nababs

Pour supporter d'être nanti, il faut un équilibre hors du commun. En effet, la richesse est le terreau préféré des névroses. Elle les multiplie comme des petits pains . Elle leur donne les moyens de s'épanouir et aplanir les garde-fous. Elle pose un coin dangereux dans les cerveaux déjà fissurés. Au moindre coup de marteau , tout craque. Au final, il n'y a rien de plus proche d'un hôpital psychiatrique qu'un hôtel particulier.

Auteur: Mougin Véronique

Info: Pour vous servir

[ hypocondre ] [ neurasténiques ]

 

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branchitude

Lorsqu’elles rentraient de Paris, elles avaient un air différent, elles disaient petite mère en parlant à Agnès et demandaient, Ça va papa ? avec des intonations fortes, comme si leur père était devenu sourd. Ou soudain si vieux. Elles étaient maquillées, portaient des anneaux aux oreilles, et Sabine tapotait sa cigarette en demandant, Ça vous dérange pas si je fume ? et sans attendre la réponse elle allumait la cigarette en plissant les yeux.

Auteur: Olmi Véronique

Info: Les Evasions particulières, pp 154-155

[ post-adolescence ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

superstition

Selon une croyance très répandue, il ne fait pas bon dormir à l'ombre d'un noyer. Fièvre, maux dentaires, fluxion de poitrine, apparition d'êtres maléfiques : la liste est suffisamment longue pour éloigner tout dormeur averti ! Téméraire, les Ardéchois se contentaient de jeter une pierre sur l'arbre après leur somme, pour ne pas contacter une pneumonie. Mieux vaut peut-être jouer la prudence comme les Girondins et se coucher sous un noyer par une nuit sans lune, quand toutes les ombres ont disparu...

Auteur: Barrau Véronique

Info: L'herbier d'une vie

[ tradition ]

 

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acceptation

Ce n'est pas grave de souffrir. Ce n'est pas grave de dormir il faut dormir et manger il faut vivre en attendant l'avion du retour les enfants non accompagnés les innocents sacrifiés. Ce n'est pas grave si l'homme sur la croix le prophète fou le mendiant révolté a hurlé crucifié hurlé le manque d'amour du peuple de son père. Ce n'est pas grave d'oublier les paroles des prophètes les promesses des époux et les serments aux enfants Ce n'est pas grave de souffrir puisque tout le monde le fait....

Auteur: Olmi Véronique

Info: La pluie ne change rien au désir

[ douleur ] [ vivre ]

 

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surdité

On dit "muets", sourds et muets. Idée reçue. Les sourds parlent. Ils ont une voix. Ils ne la contrôlent pas, ils ne la placent pas mais elle existe. Elle est atroce. La voix est gutturale ou criarde, très aiguë ou très grave ou les deux à la fois, selon le timbre. Cette voix-là est cassée, déchiquetée, mutilée, elle part dans tous les sens, basse comme un souffle en début de phrase pour finir hurlante et vice et versa. Une voix ridicule qui vous fout une honte suprême quand vous la subissez.

Auteur: Poulain Véronique

Info: Les mots qu'on ne me dit pas

 

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surdité

La langue des signes est la langue la plus crue que je connaisse. Les sourds s'expriment de façon simple, directe. Brutale.
Beaucoup de signes sont beaux, poétiques, émouvants - comme les mots 'amour', 'symbole', 'danse' -, mais dans le champ lexical de la sexualité, c'est une autre histoire. Le signe ne laisse place à aucune équivoque. Alors que les mots suggèrent, les gestes imposent.
Leur crudité heurte les entendants parce que ces gestes anodins pour les sourds sont les mêmes que nous faisons, nous, lorsque nous voulons être grossiers et nous cachons pour les faire. Question de culture.

Auteur: Poulain Véronique

Info: Les mots qu'on ne me dit pas, p. 79

[ langage ]

 

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esthétique

En se servant des notions de beauté et de laideur comme illustrations universelles de valeurs morales, le conte permet à l'enfant de projeter sur les personnages qui représentent les parents (le roi, la reine, mais aussi l'ogre ou la sorcière), tous les sentiments qu'il ne peut se permettre envers ses vrais parents de peur de perdre leur amour, et lui propose des modèles d'identification qui le consolent des déceptions de la vie enfantine. Avec une logique qui trouve un écho dans celle de l'inconscient, le conte démontre que la conquête du bonheur ne se fait qu'en abandonnant l'épineux cocon familial.

Auteur: Nahoum-Grappe Véronique

Info: Fatale beauté, p 178

[ gamins ] [ refuge ] [ dualité ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

rupture

Mon soi-disant amour,
Tu n'es pour moi qu'un être de vent.
Cette histoire est terminée. Cette histoire n'a jamais commencé.
Je disparais de toi qui ne m'accompagnes pas.
Je m'en vais de ce double torturant qui se joue du meilleur pour me faire vivre le pire.
Je casse ce qui a toujours été brisé en son socle.
Je te quitte.
Je te quitte car je n'y crois plus. Je suis devenue hermétique à tout ce que nous vivons.
Décalée, je ne peux plus répondre, personne au bout du fil, insensible...
Plus rien ne me relie à cette aventure. Plus rien qu'un sombre cri.

Auteur: Véronique X

Info: Mon soi-disant amour, Incipit

[ femmes-hommes ]

 

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lithothérapie

Le pouvoir thérapeutique des pierres se lit dans le double sens du mot grec sphragis qui désigne à la fois la pierre gravée qui sert de sceau, et le cachet ou médicament estampillé. Sur les produits médicaux, la marque est un nom qui authentifie le contenu et ses propriétés, ou une image qui parfois ressemble à celle d’une gemme "magique", suggérant qu’à sa manière celle-ci est également pensée comme un sphragis*, un médicament estampillé. Gravée d’une image divine et d’une inscription lue en positif, elle porte aussi une sorte d’empreinte ; cependant, l’empreinte ne résulte pas de l’acte d’un médecin, mais d’un dieu qui authentifie son efficacité magique.

Auteur: Dasen Véronique

Info: Le pouvoir des pierres : sphragis et médicaments estampillés - résumé. *sceau placé sur des livres, cachet · inscription ou impression faite par un sceau · ce par quoi une chose est confirmée, prouvée, authentifiée

[ placebo ] [ historique ] [ croyance ] [ signe symbole ]

 

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Ajouté à la BD par miguel