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réputation

Pierre a peur. Peur que la raison de sa soeur ne vacille et qu'il ne faille la soigner d'une folie qui a déjà frappé leur famille. Leur père disait toujours que la folie est un héritage qu'on ne peut pas refuser. Dans la famille Verdier, les aïeux avaient connu des troubles graves. Leurs ennemis, dans le village, les surnommaient "la famille marteau".

Auteur: Bonnot Xavier-Marie

Info: La dame de Pierre, p. 44

[ commérages ] [ fou ]

 

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visualisation

Le texte ne "commente" pas les images. Les images n’"illustrent" pas le texte : chacune a été seulement pour moi le départ d’une sorte de vacillement visuel, analogue peut-être à cette perte de sens que le Zen appelle un satori ; texte et images, dans leur entrelacs, veulent assurer la circulation, l’échange de ces signifiants : le corps, le visage, l’écriture, et y lire le recul des signes.

Auteur: Barthes Roland

Info: L'Empire des signes

[ médias ] [ communication ] [ texte-image ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

séparation

"On n'aime personne que pour des qualités empruntées" : selon Pascal, c'est à l'amour des autres que l'on emprunte, dans un jeu de dupes, nos propres qualités. Parfaitement impropres. C'est pourquoi la séparation est cruelle. Soudain, je cesse d'être cette personne attirante, intelligente, généreuse ou drôle. Non pas que je l'aie vraiment été, mais je l'étais à tes yeux. C'est la certitude de mon identité qui vacille. L'illusion d'un moi s'évanouit. Qui suis-je encore maintenant que je ne suis plus rien pour toi ?

Auteur: Marin Claire

Info: Rupture(s), p 42

[ déstabilisante ] [ couple ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

averse

Il jette un regard par la fenêtre. Le jour pâle, le murmure de la pluie. La pluie qui dégringole sans rien connaître d'autre que l'attraction de la terre qui la reçoit tranquillement.
(...)
Tout ce que la pluie retient dans sa membrane se pare d'un éclat miroitant, les répliques des choses semblent elles aussi douées de vie - les arbres fermes et rigides se mettent à frissonner, les bâtiments vacillent comme si tout ce qui était fixé à la terre avait rompu ses liens.

Auteur: Lynch Paul

Info: Un ciel rouge, le matin, p 86

[ nature ]

 

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trouble

Elle sent la migraine monter peu à peu le long de sa nuque. Elle se raidit. Non, c'est le souvenir de la migraine, c'est sa peur de la migraine, tous les deux si nets qu'ils se confondent avec un début de migraine. Elle se tient droite, dans l'attente. Tout va bien. Tout va bien. Les murs de la pièce ne vacillent pas ; aucun murmure ne s'entend à l'intérieur des murs. Elle est à, debout, avec un mari à la maison, avec des domestiques, des tapis, des oreillers et des lampes.

Auteur: Cunningham Michael

Info: Les Heures

 

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rapports humains

Rien dans ces années n'égalait l'impact de cette déclaration constante et incontournable que je n'avais pas d'importance, que ma vie n'était plus qu'un moment personnel, pour moi-même. Nous acceptons qu'une seule personne sur un million ait une importance réelle pour la race, mais chacun d'entre nous reste le centre de son univers, le pivot de l'énergie et de l'esprit. Cet homme m'avait dit en une seule phrase que le monde ne vacillerait pas si je cessais d'exister, que cela ne l'aurait affecté en rien si je n'avais jamais existé et que la poursuite de mon existence ne modifierait rien dans le déroulement du temps.

Auteur: Turner George

Info: Drowning Towers 1987

[ démoralisant ] [ humilier ] [ dévaloriser ]

 

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latent-manifeste

Quand l’interprétation freudienne approche-t-elle au plus près de ce que la doctrine freudienne appelle, chez le sujet, inconscient ? – quand, dans le discours que nous tient le sujet, nous faisons vaciller la signification actuelle pour en laisser se décrocher ce qui est intéressé de signifiant dans l’énonciation. Ceci vaut pour le rêve d’une façon encore plus exemplaire que pour tout autre discours.

Dans l’analyse, nous sommes sur la piste de quoi ? [...] sinon cela qui s’est passé d’essentiel pour le sujet, qui maintient certains signifiants dans le refoulement. Eh bien, cet inconscient gît précisément dans les points de rupture où le signifiant est intéressé. Et c’est aussi le signifiant qui va nous mettre sur la voie du désir du sujet.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre VI : Le désir et son interprétation", éditions de La Martinière et Le Champ Freudien éditeur, 2013, page 170

[ pratique de la psychanalyse ] [ sens ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

hommes-par-femmes

A l'époque, je me faisais constamment la remarque suivante : mon sentiment, le sentiment de toutes les femmes à l'égard des hommes, était en train de changer. Ils nous font pitié, nous apparaissent affaiblis, misérables. Le sexe faible. Chez les femmes, une espèce de déception collective couve en surface. Le monde nazi dominé par les hommes, glorifiant l'homme fort, vacille - et avec lui le mythe de l'"Homme". Dans les guerres d'antan, les hommes pouvaient se prévaloir du privilège de donner la mort et de la recevoir au nom de la patrie. Aujourd'hui, nous, les femmes, nous partageons ce privilège. Et cela nous transforme, nous confère plus d'aplomb. A la fin de cette guerre-ci, à côté des nombreuses défaites, il y aura la défaite des hommes en tant que sexe.

Auteur: Enzensberger Hans Magnus

Info: Une femme à Berlin : journal, p. 77

[ guerre ] [ responsables ]

 

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femmes-par-femme

Les différents âges de la femme se présentent et s'enfoncent dans la vapeur. Leurs corps s'évanouissent peu à peu. Des corps qui ont donné la vie, subi le bistouri, trimé des décennies derrière leur machine à coudre, planté et déplanté des potagers, émigré, puis sont revenus, qui ont encaissé les coups puis l'abandon de leur mari et de leurs enfants, épuisés, immobiles sur des lits étriqués avec pour seule compagnie le vacillement du téléviseur dans le coin de la pièce et les souvenirs d'amours anciennes. Sous le verre crasseux du dôme, avec ce goutte-à-goutte incessant, ces réminiscences glougloutantes, ce savoir que renferme le corps se propageait par vaguelettes à travers chacune de nous, comme si nous ne formions qu'un seul et unique organisme. Plic, plic, plic. Dans le bassin des dames, nous sommes jeunes et vieilles à la fois.

Auteur: Kassabova Kapka

Info: Élixir

[ bain public ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lecture

Texte de plaisir : celui qui contente, emplit, donne de l’euphorie; celui qui vient de la culture, ne rompt pas avec elle, est lié à une pratique "confortable" de la lecture. Texte de jouissance : celui qui met en état de perte, celui qui déconforte… fait vaciller les assises historiques, culturelles, psychologiques, du lecteur, la consistance de ses goûts, de ses valeurs et de ses souvenirs, met en crise son rapport au langage.



Or c’est un sujet anachronique, celui qui tient les deux textes dans son champ et dans sa main les rênes du plaisir et de la jouissance, car il participe en même temps et contradictoirement à l’hédonisme profond de toute culture et à la destruction de cette culture : il jouit de la consistance de son "moi" (c’est son plaisir) et recherche sa perte (c’est sa jouissance). C’est un sujet deux fois clivé, deux fois pervers. 

Auteur: Barthes Roland

Info: Le Plaisir du texte, Éditions du Seuil, Collection "Tel Quel", 1973, page 26.

[ dualité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel