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sens-de-la-vie

Avant les enfants, vous croyez que votre vie est pleine et palpitante, que les événements insignifiants qui la rythment suffiront à vous rendre heureux. Après, vous mesurez que ce sera le vide quand ils seront partis, quand il n’y aura plus rien qui vaille tout à fait la peine, rien qui vaille plus que le bonheur de les avoir vus grandir, changer de statut d’enfants hésitants à devenir de jeunes adultes qui contestent la moindre de vos décisions.

Auteur: Vingtras Marie

Info: Blizzard, p 128

[ parents-enfants ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

littérature

Égrenant le temps précaire des hommes, chaque goutte tombant de la jarre marque l'instant où la mémoire de l'oasis rattrape son présent, où, vaille que vaille, nous relions la longue caravane des siècles à ce jour naissant et que, contre la transparence de l'air, le minaret s'effile au-dessus de l'ogive multiple des palmes, alors que s'élève, verticale, la mélopée du muezzin, déclinant l'ordre divin, inflexible, lui, entonnant le canon des prières, comme autant de rappels de son omnipotence et de notre inanité.

Auteur: Bécheur Ali

Info: Chems Palace, Page 21

[ temps ] [ durée ]

 

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écriture

Qu'est-ce que la littérature ? Qu'est-ce que écrire ? Qu'il s'agisse de vers, de prose. Une maladie, une folie, une divagation, un délire, - sans compter une prétention ! ! Un homme sain, à l'esprit sain, solidement posé, solide dans la vie, n'écrit pas, ne penserait même pas à écrire. À y regarder d'encore plus près, la littérature, écrire, sont de purs enfantillages. Il n'y a qu'un genre de vie humaine qui se tienne, s'explique, se justifie, vaille et rime à quelque chose : la vie paysanne.

Auteur: Léautaud Paul

Info: Journal littéraire, Mercure de France 1986, 11 février 1946 III p.1407

[ question ] [ inutile ]

 

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vivre

Il est préférable de mourir à cinquante ans en ayant usé, abusé de l'existence sous toutes ses coutures, à l'envers, à l'endroit, couché, n'importe comment, pourvu qu'elle ait servi à quelque chose, que de la terminer à quatre-vingts ans sans un souvenir qui en vaille la peine, après avoir besogné comme un con pour des prunes, fait trente-six gosses à une rémouleuse de lentilles et avoir décroché des certificats de bonne conduite, de bonne tenue, de bon travail, à en fournir ses cabinets de papier hygiénique pour l'éternité...

Auteur: Fallet René

Info: Banlieue sud-est

[ intensité ]

 

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saisons

J'aime pas l'hiver qui se balade sous les vêtements et qui te crevasse les mains, j'aime pas le printemps qui te baratine en te promettant monts et merveilles, j'aime pas l'été qui déverse des nuées de bestioles et qui brûle les promesses, et j'aime pas non plus l'automne qui repeint le décor avec des belles couleurs pour le supprimer après. J'aime pas les saisons d'ici. Y a jamais rien qui change durablement, rien à espérer que de dérouler une corde que d'autres ont enroulée pour nous, rien qui vaille la peine de sa battre. On gagne jamais, on attend que ça se passe.

Auteur: Bouysse Franck

Info: Plateau

[ dénigrement ]

 

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ignorance

Le plus inquiétant dans le développement scientifico-technologique ne tient pas aux dangers externes toujours mis en avant, aussi immenses soient-ils : pollutions, dérèglements divers et variés, catastrophes écologiques. Mais à un risque interne : le véritable vertige, c’est le risque d’involution que porte en elle la puissance rationnelle quand, au lieu de civiliser l’inconscient, c’est-à-dire l’infantile en nous, au lieu d’apprivoiser les fantasmes, elle se met à leur service. La rationalité, produit tardif de la culture, se fait instrument de pulsions archaïques – ces puissances obscures avec lesquelles les êtres humains avaient jusque-là, vaille que vaille, appris et réussi à composer afin de faire vivre sujets et sociétés.

Auteur: Rey Olivier

Info: Dans "Une folle solitude", page 171

[ aveuglement ] [ pensée magique ] [ autosatifaction ] [ limite anthropologique ] [ facilité ] [ gamification ] [ progrès ] [ fuite en avant consumériste ]

 
Mis dans la chaine

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Ajouté à la BD par Coli Masson

lecture

J’aime annoter en bas de page au fur et à mesure que j’avance dans la vie. Attendre la fin pour tout récapituler ne me dit rien qui vaille. Cette forme de conclusion s’apparente trop à la mort. Et à force de jeter des coups d’œil à la fin, de feuilleter en avant et en arrière, je perds le texte, j’oublie ce que je suis en train de lire. Je préfère le saut instantané dans la note de bas de page. D’ailleurs, pour moi, la note de bas de page fait partie intégrante de mon texte, d’autant plus qu’à mon avis, pratiquement tout nécessite une note de bas de page.

Auteur: Bernard Kenneth

Info: La femme qui pensait être belle

[ lien hypertexte ] [ vieillesse ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

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écriture

Le journal est la bouée de sauvetage dans l’océan de ces errements. On le retrouve au soir venu. On s’y tient. On s’y plonge pour oublier les trépidations, on y confie une pensée, le souvenir d’une rencontre, l’émotion procurée par un beau paysage ou, mieux, par un visage, ce paysage de l’âme. On y note une phrase, une colère, un enthousiasme, l’éblouissement d’une lecture. Chaque soir on y revient. On lui voue sa fidélité. La seule qui vaille. La seule qui tienne. Le journal est une patrie.

Grâce à lui, le sismographe intérieur se calme. Les affolements du métronome vital qui explorait le spectre à grands coups paniqués se réduisent alors à une très légère oscillation. 

Auteur: Tesson Sylvain

Info: Une très légère oscillation, journal 2014 – 2017, éditions des Équateurs, 2017, p. 12

[ intime ] [ continuité ] [ refuge ] [ mémoires ] [ autobiographie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

discussion

Les inconvénients dans lesquels on a coutume de tomber dans les conversations sont sentis de presque tout le monde. Je dirai seulement que nous devons nous mettre dans l'esprit trois choses : La première, que nous parlons devant des gens qui ont de la vanité, tout comme nous, et que la leur souffre à mesure que la nôtre se satisfait ; La seconde, qu'il y a peu de vérités assez importantes pour qu'il vaille la peine de mortifier quelqu'un et le reprendre pour ne les avoir pas connues ; Et enfin, que tout homme qui s'empare de toutes les conversations est un sot ou un homme qui seroit heureux de l'être.

Auteur: Montesquieu Charles de

Info: Mes pensées, Oeuvres complètes I, la Pléiade, Gallimard 1949, 626 p.1148

[ . ]

 

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diplomatie

La politique est tout simplement le nom que l'on donne au fait de parvenir à ses fins sans en découdre. On marchande, on fait des compromis et tout le monde croit s'être fait rouler. Seulement on trouve vaille que vaille un expédient pour obtenir ce que l'on veut sans que personne en reçoive une égratignure. C'est ça la politique. Autrement, il n'existe qu'une seule façon de régler un différend : se taper sur la tête et c'est ce qui se passe quand une des parties - ou les deux - ne veut plus transiger (...) Le second terme de l'alternative, c'est la force et il y a toujours quelqu'un qui en fait les frais.

Auteur: Heinlein Robert A.

Info: Podkayne fille de Mars

[ consensus ]

 

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Ajouté à la BD par miguel