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vanité

Le trait distinctif de ces gens, c'est qu'ils sont absolument incapables de dissimuler leurs désirs, mais sont possédés du besoin irrésistible de les exprimer, immédiatement, dans toute leur laideur.
Quand ils se trouvent dans une société qui n'est pas la leur, ils commencent d'ordinaire par se sentir gênés, mais aussitôt qu'on les y a laissé prendre pied, ils deviennent insolents.
Le capitaine s'emballait déjà ; il marchait à grands pas en agitant les bras, n'écoutait plus les questions qu'on lui posait et parlait de lui-même avec une telle volubilité que la langue lui fourchait parfois ; alors, sans achever sa phrase il en commençait une autre.

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: Les Possédés

[ exister ]

 

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vanité

[…] étant donné que vous êtes toujours ici dans un corps physique, vous avez en commun avec tous les êtres humains, mais aussi avec tout ce qui est vivant sur cette planète, la vulnérabilité et la disparition finale de votre forme matérielle. La prochaine fois que vous affirmerez ne rien avoir en commun avec telle ou telle personne, rappelez-vous que vous avez au contraire beaucoup en commun avec elle : d’ici à quelques années – deux ans ou soixante-dix ans, peu importe -, vous serez tous les deux des cadavres en décomposition, puis simplement un amas de poussière et, à la fin, plus rien du tout.

Auteur: Tolle Eckhart

Info: Dans "Le pouvoir du moment présent" page 213

[ humilité ] [ expérience commune ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

hommes-par-femme

Je veux dire que le véritable sexe faible, c'est le masculin. ça n'est pas vrai de tous les hommes et pas toujours, mais puisqu'on en est à parler d'une faiblesse de genre, les hommes remportent la palme. Et de toute façon, nous les femmes, nous les croyons faibles et nous les traitons, dès lors, avec des égards et une surprotection hallucinants. Peut-être que c'est dû à l'instinct maternel, qui est une pulsion incontestablement puissante, mais le fait est que nous dorlotons souvent les hommes comme si c'étaient des enfants et nous prenons délicatement soin de ne pas blesser leur fierté, leur estime de soi, leur fragile vanité.

Auteur: Montero Rosa

Info: L'idée ridicule de ne plus jamais te revoir

[ ex-nourrissons ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

langage

Je veux dire par là que c'est le texte à traduire qui définit les modalités de sa disparition, lui qui donne le "la" de ce glas qui pour lui va sonner : quand bien même on trouverait cette image pompeuse ou tragique, je ne puis effacer de mon esprit cette vision d'un texte au centre d'une arène, un texte qui vous salue avant de mourir. Précisons, afin de ne pas laisser croire à un pathos inévitable, que cette mort se fait, doit se faire dans un grand éclat de rire, tant la langue sait à son tour reconnaître sa vanité, et moquer le fard hilare de sa mort.

Auteur: Claro Christophe

Info: Violence, traduction

[ limitation ] [ transposition ] [ interprétation ] [ dérisoire ]

 

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vanité

Dans son Échelle du Paradis, saint Jean Climaque note qu'un moine orgueilleux n'a pas besoin d'être persécuté par le démon : il est lui-même son propre démon.

Je pense à X, qui a raté sa vie au couvent. Personne n'était mieux fait pour se distinguer dans le monde et y briller. Inapte à l'humilité, à l'obéissance, il a choisi la solitude et s'y est enlisé. Il n'avait rien en lui pour devenir, selon l'expression du même Jean Climaque, "l'amant de Dieu". Avec du sarcasme, on ne peut faire son salut, ni aider les autres à faire le leur. Avec du sarcasme, on peut seulement masquer ses blessures, sinon ses dégoûts.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: De l'inconvénient d'être né, Folio essais

[ prétention ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

discussion

Les inconvénients dans lesquels on a coutume de tomber dans les conversations sont sentis de presque tout le monde. Je dirai seulement que nous devons nous mettre dans l'esprit trois choses : La première, que nous parlons devant des gens qui ont de la vanité, tout comme nous, et que la leur souffre à mesure que la nôtre se satisfait ; La seconde, qu'il y a peu de vérités assez importantes pour qu'il vaille la peine de mortifier quelqu'un et le reprendre pour ne les avoir pas connues ; Et enfin, que tout homme qui s'empare de toutes les conversations est un sot ou un homme qui seroit heureux de l'être.

Auteur: Montesquieu Charles de

Info: Mes pensées, Oeuvres complètes I, la Pléiade, Gallimard 1949, 626 p.1148

[ . ]

 

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certitude

Pourra-t-on jamais dire à quel point la vanité se glisse dans nos affections les plus tendres ? Mais Mr Osborne ne s'attardait pas à analyser la nature complexe de ses sentiments, ni la lutte qui se livrait entre son égoïsme et son amour paternel. Il ne doutait jamais qu'il eût entièrement raison, et, comme le dard de la guêpe ou le venin du serpent, sa haine triomphait de quiconque osait lui opposer quelque résistance. Il avait l'orgueil de sa rancune comme de toute chose. Toujours avoir raison, toujours aller de l'avant et ne jamais douter de soi, ne sont-ce pas là les ressorts essentiels qui permettent à la sottise de conduire le monde ?

Auteur: Thackeray William Makepeace

Info: La foire aux vanités, pp 501-502

[ conviction ] [ route tracée ] [ fermeture ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

quête

Au moment du travail, quand peu à peu une compréhension s'amorce, prend forme, s'approfondit ; quand dans une confusion peu à peu on voit apparaître un ordre, ou quand ce qui semblait familier soudain prend des aspects insolites, puis troublants, jusqu'à ce qu'une contradiction enfin éclate et bouleverse une vision des choses qui paraissait immuable - dans un tel travail, il n'y a pas trace d'ambition ou de vanité. Ce qui mène alors la danse est quelque chose qui vient de beaucoup plus loin que le "moi" et sa fringale de s'agrandir sans cesse (fut-ce de "savoir" ou de "connaissance") - de beaucoup plus loin sûrement que notre personne ou même notre espèce.

Auteur: Grothendieck Alexandre

Info: Récoltes et Semailles, texte autobiographique

[ mystère ] [ moteur ] [ source ]

 

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philosophe-sur-philosophe

Je n'aime pas Nietzsche parce qu'il aime la contemplation de la douleur, parce qu'il érige la vanité en devoir, parce que les hommes qu'il admire le plus sont des conquérants, dont la gloire repose sur l'habileté à faire mourir des hommes. Mais je pense que l'argument ultime contre sa philosophie, comme contre toute éthique déplaisante mais intérieurement cohérente, ne réside pas dans un appel aux faits, mais dans un appel aux émotions. Nietzsche méprise l'amour universel ; je le ressens comme la force motrice de tout ce que je désire en ce qui concerne le monde. Ses partisans ont eu leur heure de gloire, mais nous pouvons espérer qu'elle touche rapidement à sa fin.

Auteur: Russell Bertrand

Info: A History of Western Philosophy (1945), Book Three. La philosophie moderne, deuxième partie. De Rousseau à nos jours, Ch : XXV, Nietzsche, p. 767

[ dénigrement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Elles se prétendent nos égales, mais elles savent parfaitement qu'elles ne le sont pas, car si elles l'étaient, nous les aimerions beaucoup moins. Au fond, j'ai une bien meilleure opinion des femmes que des hommes[...] Elles ont bien plus de courage, elles affrontent les maladies et la mort beaucoup mieux que nous, elles ont plus de pitié et moins de vanité. Leur instinct, après tout, est un guide plus sûr dans l'existence que notre intelligence, elles ne se couvrent pas de ridicule aussi souvent que nous. Pour une femme, l'amour est beaucoup plus que pour un homme, il est tout. Il est moins une question de sens que l'homme ne se l'imagine généralement.

Auteur: Munthe Axel

Info: Le Livre de San Michele

[ femmes-par-hommes ] [ supérieure ]

 

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