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attente

Tout pouvoir humain est un composé de patience et de temps. Les gens puissants veulent et veillent.

Auteur: Balzac Honoré de

Info: Eugénie Grandet

 

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beaux-arts

L'art c'est l'effort constant de ceux qui veillent à fixer dans le temps la saveur de la vie.

Auteur: Reverdy Pierre

Info:

[ figé ]

 
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sémiose

Les signes à partir desquels vous formez les mots [...] renferment les grandes forces et les puissances qui veillent sur le cours du monde. Et sache que tout ce qui est exprimé par des mots sur terre laisse une trace dans le monde supérieur.

Auteur: Perutz Leo

Info: La Nuit sous le pont de pierre, trad. Jean-Claude Capèle, p.235, Livre de Poche/Biblio n°3138

[ transmutation ] [ élévation ] [ langage ] [ idées ] [ tiercités ] [ transcendance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

quête

Même si tu n'as rencontré dans toute ta vie que des corbeaux noirs, cela ne veut pas dire pour autant qu'il n'existe pas de corbeaux blancs. Le philosophe comme le scientifique veillent à n'exclure aucune possibilité. La chasse au "corbeau blanc" est en quelque sorte le premier devoir de la science.

Auteur: Gaarder Jostein

Info: Le Monde de Sophie

[ ouverture ] [ extraterrestre ]

 

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poème

La joie est un papillon
Qui vole bas au-dessus des champs,
Mais le chagrin est un oiseau
Aux grandes ailes puissantes et noires,
Qui vous emportent loin au-dessus de la vie
Chatoyant ici-bas dans l'eau et le feuillage.
L'oiseau du chagrin vole haut dans le ciel,
Là où les anges de la douleur veillent
Sur les camps de la mort.

Auteur: Södergran Edith

Info: seize ans

[ mélancolie ] [ dépression ] [ tristesse ]

 

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femmes-hommes

À chaque fois que Karen réfléchissait sur la tournure qu’avait prise sa vie, elle arrivait à la conclusion que la vérité était toute simple : les hommes ont davantage besoin des femmes que les femmes des hommes. Et, à vrai dire, elles pourraient aisément se passer d’eux. Elles sont plus endurantes que les hommes, supportent la solitude, veillent à leur santé, s’occupent d’autrui avec bienveillance...

Auteur: Tokarczuk Olga

Info: Les Pérégrins

[ supérieures ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pensée-de-femme

Tout le monde a besoin d'une épouse. Même les épouses. Les épouses soignent, elles veillent. Leurs oreilles sont deux instruments jumeaux très sensibles, des satellites qui captent le moindre soupçon de mécontentement. Les épouses apportent le bouillon, nous apportons les trombones, nous nous apportons nous-mêmes, avec nos corps malléables et chauds. Nous savons exactement quoi raconter aux hommes qui, pour une raison ou une autre, ont le plus grand mal à prendre régulièrement soin d'eux-mêmes ou de qui que ce soit d'autre. "Écoute, leur affirmons-nous. Tout va bien se passer." Et ensuite, comme si nos vies en dépendaient, nous nous en assurons.

Auteur: Wolitzer Meg

Info: La doublure

[ femmes-par-femmes ]

 

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police de la pensée

La modernité produit des victimes, des touristes, des jeunes, des minorités, des valeurs universelles, des psys de catastrophe, des artistes antiracistes, des lycéens citoyens et de nouveaux droits particuliers chaque jour ; mais elle produit aussi et d’abord les flics culturels d’avant-garde chargés d’empêcher l’évaluation de tout ce fatras. Ce sont les nourrices sourcilleuses du nouvel univers. Tandis que celui-ci se transforme en nursery délirante, ces flics veillent à ce qu’aucun regard ne soit porté sur cette transformation ; et, s’il s’en produit un par malheur, à ce que celui-ci soit instantanément et lourdement pénalisé. S’efforçant de faire taire, avec des intimidations et des arguments d’avant-hier, les rares individus encore capables de voir le monde présent, c’est à dire en somme les ultimes vivants, ils patrouillent sans relâche autour de la nouvelle planète ridicule et puérile d’où montent beaucoup de cris et beaucoup de vacarme, mais aucun rire. Car les enfants ne rient pas (sinon d’un rire saccadé et halluciné) pour la raison que ces petits angoissés ont toujours besoin de savoir où est le vrai et où les faux et que le rire suppose, au moins, un fond d’incertitude, de flou, d’irrésolu qui leur sont insupportables.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 4", Les Belles Lettres, Paris, 2010, page 1473

[ esprit de sérieux ] [ infantilisation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

nocturne

Dans la cabine il fait de plus en plus chaud. Je dors en tenue d'Adam. Ce frêle navire qui nous garde et nous transporte sur ces abîmes incommensurables n'arrête pas de tanguer et de rouler, par toutes les fenêtres et les portes souffle un vent d'une grande douceur, dans un coin bourdonne le ventilateur - et on a pourtant l'impression d'être aux bains russes...

Parfois, je me représente moi-même en train de dormir, étendu dans cette cabine, sans défense, dénué de pensée et de conscience, perdu dans l'océan. Comme c'est merveilleux et terrifiant, comme c'est bon ! Je dors, nous dormons tous, exceptés ces deux ou trois individus privés de sommeil, silencieux, immobiles, qui sont de quart et veillent sur nous là-bas, là-haut ; nous dormons, et la nuit, éternelle, immuable, est la même qu'il y a des milliers d'années ! La nuit, d'une beauté indicible, et je ne saurais dire pourquoi - essentielle - brille au-dessus de l'océan et conduit ses astres qui lancent des feux de pierres précieuses, tandis que le vent, véritable respiration divine de ce monde merveilleux et incompréhensible, entre par les fenêtres et les portes, entre dans nos âmes ouvertes avec confiance à cette nuit, et à toute la pureté céleste de ce souffle.

Auteur: Bounine Ivan Alex

Info: Coup de soleil et autres nouvelles

[ maritime ] [ songe ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

songe

Lorsque la nuit fut noire,
Que le sommeil eût raison de ce qui est,
Je quittai mon lit
Et me dirigeai vers la mer,
Car elle ne dort jamais,
Elle console les esprits qui veillent.

J'atteignis la plage tandis que la brume descendait de la montagne et voilait la plaine.
Au bout d'un moment, je remarquai trois fantômes assis sur un rocher.
Attiré par une force mystérieuse, je me dirigeai vers eux.
A quelques pas, je m'arrêtai, l'âme et l'esprit en émoi.

Un fantôme se leva, et, d'une voix profonde, déclara :
La vie sans amour est un arbre sans fleur,
L'amour sans beauté est une fleur sans parfum,
La Vie, l'Amour et la Beauté sont une trinité divine, formant une unité indivisible et constante.

Il se rassit, et le deuxième fantôme prit la parole d'une voix limpide :
La vie sans révolte est comme les saisons sans printemps,
La révolte sans justice est comme le printemps sans fleur,
La Vie, la Révolte et la Justice sont une trinité divine, une unité indivisible et constante.

Il reprit sa place, puis le troisième fantôme déclama d'une voix tonnante :
La vie sans liberté est un corps sans âme,
La liberté sans esprit est une âme embrouillée,
La Vie, la Liberté et l'Esprit sont une trinité divine, formant une unité indivisible et constante.

Le silence se fit, suivi d'un bruissement d'ailes,
Et puis plus rien.
Même sur le rocher, il n'y avait plus personne.

Auteur: Gibran Khalil

Info: "Orages"

[ rêve ] [ mystique ] [ vision ] [ triade ] [ poème ] [ ternaire ]

 
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Ajouté à la BD par Neshouma