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théorie-pratique

Un humain ne peut comprendre l'amour d'un parent que s'il en fait l'expérience lui-même.

Auteur: Velasquez Diego Rodríguez de Silva

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[ paternité ] [ maternité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

simplicité

Je préfère être le meilleur peintre des choses communes plutôt que le second dans un art supérieur.

Auteur: Velasquez Diego Rodríguez de Silva

Info:

[ art pictural ]

 

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déclaration d'amour

Je ne me lasserai jamais d'écouter tes mots doux, mais je me fatiguerai de ne pas les entendre.

Auteur: Velasquez Diego Rodríguez de Silva

Info:

[ . ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

éloge

Personne, depuis les sculpteurs de la Grèce, n'a procuré à ce degré l'illusion de la vie, non pas l'illusion de surface, mais l'illusion réelle, l'illusion de la vie totale dans son frémissement secret et continu.

Auteur: Faure Elie

Info: à propos de Velasquez

[ peintre ] [ art pictural ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

art pictural

J'ai toujours aimé l'art. En fait j'étais un artiste commercial avant que je décide de devenir un journaliste. L'art peut vous apprendre beaucoup de choses sur la façon de décrire une chambre, une scène, un bâtiment ou une personne. Jetez un œil à des tableaux de Velasquez, qui est mon peintre préféré. De loin, ils semblent extrêmement détaillés, mais quand vous regardez de plus près vous pouvez voir que la dentelle de la collerette est complexe, se trouve à quelques tâches de blanc, et que visage du chérubin est en fait rien de plus que quelques frottis d'ocre rouge et jaune. Picasso pouvait faire ça, aussi, avant qu'il commence à peindre toutes ses ordures cubistes.

Auteur: Masterton Graham

Info:

[ esquisse ] [ écriture ]

 

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vacherie

A modèle nul, chef d'oeuvre impossible. J'ai beau vous inscrire pleine page, le glacis boit mon encre, vous vous effacez. Comment faire, ô Racine, quelque chose de rien ? Buvard, éponge ou la serpillère torchent ce néant. Comment sculpter, tailler le vide, piétiner l'incertain, ou découper dans un nuage le tissu réel ? Comment figer le clapotis saumâtre d'une inexistence ? Quelle gelée inventer ? Goya, ou Daumier, n'auraient pu vous évoquer, ni Rembrandt ou Velasquez vous peindre. D'ailleurs aucun de nos caricaturistes modernes ne réussit à tracer de vous le portrait qu'on serait en droit d'attendre d'eux : vous découragez le talent, par désespérance. Vous êtes l'homme de la cinquantaine avancée des magazines de mode, le modèle passe-partout, à l'écaille visqueuse et à la queue souple, posant pour les duffle-coats et les culottes de chasse, les lodents et les parfums Lancôme. Homme, oui, homme colin, vous êtes l'homme sans contour, le colin en soi.

Auteur: Hallier Jean-Edern

Info: Lettre ouverte au colin froid, Sur Giscard d'Estaing

[ beaux-arts ]

 

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pseudonymes

Mais comment comprendre quoi que ce soit à ce qu’on appelle l’histoire de l’art ou de la littérature si on ne possède pas une encyclopédie complète, détaillée et analytique des changements de noms des artistes ou des écrivains ? Cette encyclopédie existe-t-elle ? Non ? Alors il faut la faire. Fouillée, précise, colorée. Transformations ou pas, déformations, abréviations, pseudos. Comment ? Pourquoi ? Dans quelles circonstances ? Les noms des peintres, c’est amusant à constater, bougent davantage que ceux des écrivains. A chaque fois, c’est tout un petit roman qui apparaît, avec ces affaires de signatures. […] Rembrandt van Rijn dit Rembrandt : là c’est le prénom qui a gagné. Mais Van Gogh, qui signait ses toiles "Vincent" est passé, lui, avec son nom. Domenikos Theotohopoulos, né à Candie, en Crète, ça n’évoque rien à personne ; alors que Greco, n’est-ce pas, c’est définitif. Murillo ? Fils de Gaspard Estoban et de Maria Perez. Où est "Murillo" là-dedans ? Nulle part ; c’est un empreint du peintre à sa tante, Ana Murillo, qui l’a recueilli à la mort de ses parents alors qu’il avait dix ans. Quant à Velasquez, il a eu beau réunir le nom de son père à celui de sa mère et signer Diego Rodriguez de Silva y Velasquez, on n’a retenu pour toujours que les dernières syllabes. Il faudrait aussi reparler de Pablo Ruiz devenu Picasso par sa seule décision, ou de Tintoretto qui s’appelait Jacopo Robusti. 

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 2 : Mutins de Panurge", éd. Les Belles lettres, Paris, 1998, page 331

[ patronymes ] [ charge signifiante ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

art pictural

Velasquez, après cinquante ans, ne peignait plus jamais une chose définie. Il errait autour des objets avec l’air et le crépuscule, il surprenait dans l’ombre et la transparence des fonds les palpitations colorées dont il faisait le centre invisible de sa symphonie silencieuse. Il ne saisissait plus dans le monde que les échanges mystérieux, qui font pénétrer les uns dans les autres les formes et les tons, par un progrès secret et continu dont aucun bruit, aucun sursaut ne dénonce ni n’interrompt la marche.
L'espace règne. C'est comme une onde aérienne qui glisse sur les surfaces, s'imprègne de leurs émanations visibles pour les définir et les modeler, et emporter partout ailleurs comme un parfum, comme un écho d'elles qu'elle disperse sur toute l'étendue environnante en poussière impondérable.

Le monde où il vivait était triste. Un roi dégénéré, des infants malades, des idiots, des nains, des infirmes, quelques pitres monstrueux vêtus en princes qui avaient pour fonction de rire d'eux-mêmes et d'en faire rire des êtres hors la loi vivante, étreints par l'étiquette, le complot, le mensonge, liés par la confession et le remords. Aux portes, l'Autodafé, le silence..

Un esprit nostalgique flotte, mais on ne voit ni la laideur, ni la tristesse, ni le sens funèbre et cruel de cette enfance écrasée.

Velázquez est le peintre des soirs, de l'étendue et du silence. Même quand il peint en plein jour, même quand il peint dans une pièce close, même quand la guerre ou la chasse hurlent autour de lui. Comme ils ne sortaient guère aux heures de la journée où l'air est brûlant, où le soleil éteint tout, les peintres espagnols communiaient avec les soirées.

Auteur: Faure Elie

Info: L’histoire de l’Art, L’art Moderne, pp. 128-132. Extrait lu par Belmondo dans Pierrot le fou de Godard

[ maturité ]

 
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Ajouté à la BD par miguel