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prostitution

Entre la féminité telle que vendue dans les magazines et celle de la pute, la nuance m'échappe toujours. Et, bien qu'elles ne donnent pas clairement leurs tarifs, j'ai l'impression d'avoir connu beaucoup de putes, depuis.
Beaucoup de femmes que le sexe n'intéresse pas mais qui savent en tirer profit.
Qui couchent avec des hommes vieux, laids, chiants, déprimants de connerie, mais puissants socialement. Qui les épousent et se battent pour avoir le maximum au moment du divorce.
Qui trouvent normal d'être entretenues, emmenées en voyage, gâtées. Qui voient même ça comme une réussite.
C'est triste d'entendre des femmes parler d'amour comme d'un contrat économique implicite.

Auteur: Despentes Virginie

Info: King Kong Théorie p.76

[ bourgeoisie ]

 

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réconfort

Chaque écrivain garde, telle une ration de survie, ce genre d'anecdotes qui l'aident à supporter l'incompréhension, les dénigrements, l'insuccès. Oui, Proust refusé par Gallimard et publié à compte d'auteur. Et avant lui, Nietzsche et son Zarathoustra autoédité à quarante exemplaires. Schopenhauer accablé de ses manuscrits rejetés. Tchékhov et sa Mouette qui, au début, ne "décollait" pas des planches devant des spectateurs sceptiques. Le fameux calcul de Gide : ses Nourritures terrestres, en vingt-cinq ans, ont atteint le tirage de six cents exemplaires, autrement dit, vingt-cinq nouveaux lecteurs par an l Verlaine a fait mieux : un de ses recueils de poèmes s'est vendu à huit exemplaires... .

Auteur: Makine Andreï

Info: Le pays du lieutenant Schreiber

[ tapuscrit refusé ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

femmes-par-hommes

(Mais) il y a, paradoxalement, chez certaines femmes moins attentive à leur apparence que dans le milieu où j'avais évolué toutes ces années, une façon de s'habiller, de ne se maquiller qu'à peine, de n'avoir jamais recours aux UV aux pommades vendues à prix d'or à la chirurgie, de boire de l'alcool, de fumer comme bon leur semble, de manger ce qu'il leur plaît de manger et de ne jamais faire de sport, de sortir le soir, de lire des livres, de penser, d'aimer la musique, le cinéma, la danse ou le théâtre, qui les garde éternellement jeunes et irradiant d'une beauté autre, parfois usée mais sans artifice.

Auteur: Adam Olivier

Info: Le coeur régulier

[ naturelle ]

 

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Gaule

Les Français ont tous les défauts, sauf un : ils ne sont pas obséquieux. Ils l'ont assez démontré pendant l'Occupation ; je n'en ai vu aucun qui, dans la rue ou ailleurs, se soit aplati devant l'occupant ou qui ait pris un air servile (la Collaboration est tout autre chose ; les collaborateurs se sont vendus : cela est différent). C'est là où les Français ont une nette supériorité sur les Allemands, lesquels dès qu'ils sont battus, deviennent rampants. Mais même en dehors de la défaite, ils sont toujours à plat ventre devant un supérieur hiérarchique : leur obéissance est à base de lâcheté civile et non de consentement à l'ordre.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Carnets 1957-1972, nrf Gallimard 1997, 27 janvier 1966 p.338

[ impertinence ]

 

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bouquin

Comme source d'informations portable, autosuffisante – puisqu'elle ne nécessite aucune alimentation – accessible à tout ceux qui sont assez vieux pour lire et tourner une page, le livre est ce qui se fait de mieux. Un livre n'est pas vendu avec un mode d'emploi. Un livre n'a pas constamment besoin d'être mis à jour. Un livre n'est pas dépassé après quelques années d'utilisation. Un livre ne "plante" pas et ne demande pas à être "redémarré". Un livre ne peut pas être accidentellement effacé si l'on appui sur la touche interdite, ou parce-qu'il se trouve près d'un champ magnétique. Existe-t-il sur Terre un objet plus – quel terme horrible – convivial qu'un livre ?

Auteur: Lovegrove James

Info: Days

[ ouvrage ]

 

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recherche psychanalytique

On pourrait me demander si et dans quelle mesure je suis moi-même convaincu des hypothèses que j’ai développées ici. Je répondrais que je ne suis pas moi-même convaincu et que je ne demande pas aux autres d’y croire. Ou plus exactement : je ne sais pas dans quelle mesure j’y crois. Il me semble qu’ici le facteur affectif de la conviction ne doit pas du tout entrer en ligne de compte. On peut bien s’abandonner à une ligne de pensée, la poursuivre aussi loin qu’elle mène et ceci par simple curiosité scientifique ou, si l’on veut, en se faisant l’avocat du diable ; ce qui ne signifie pas pour autant qu’on ait vendu son âme au diable.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Dans "Au-delà du principe de plaisir" (1920), trad. de l'allemand par Jean Laplanche et J.-B. Pontalis, éditions Payot, Paris, 2010, pages 142-143

[ démarche ] [ honnêteté intellectuelle ] [ sens critique ] [ remise en question ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

coïncidence

Une mère allemande qui photographia son jeune fils en 1914 donna le film à développer à un magasin de Strasbourg. A l'époque les plaques de film étaient vendues individuellement. La Première Guerre Mondiale éclata et, incapable de retourner à Strasbourg, la femme renonça à l'image, la considérant comme perdue. Deux ans après elle acheta une plaque de film à Francfort, à plus de 100 milles de distance, pour prendre une photo de sa fille nouveau-née. Une fois développé le film s'avéra être une double exposition, avec l'image de sa fille superposée à l'image antérieure de son fils. Par une torsion incroyable de destin, son film original n'avait pas été développé, labellé comme inutilisé il lui fut par la suite revendu.

Auteur: Internet

Info: http://www.neveh.org/price/price3.html

 

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blague

Un homme arrive à la finale de la coupe de football australien à Melbourne et constate avec surprise que le siège à côté de lui est vacant. Or généralement, tous les billets de finale sont vendus des mois à l'avance et il ne reste jamais le moindre place libre. L'homme s'étonne donc.
- excusez-moi dit-il à son voisin, mais comment se fait-il que cette place soit inoccupée?
- c'est la place de ma femme, réplique celui-ci, un peu morose. Malheureusement elle est décédée.
- Mais c'est affreux ! Je suis terriblement navré!
- Ouais. Elle n'a jamais raté un match de sa vie.
- Vous auriez pu proposer sa place à un ami ou a l'un de vos parents?
- Impossible : ils sont tous à l'enterrement.

Auteur: Bryson Bill

Info: Nos voisins du dessous : Chroniques australiennes

[ couple ] [ deuil ]

 

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désillusion

Mais enfin, la véritable tragédie de Faust, ce n'est pas qu'il ait vendu son âme au diable. La véritable tragédie, c'est qu'il n'y a pas de diable pour vous acheter votre âme. Il n'y a pas preneur. Personne ne viendra vous aider à saisir la dernière balle, quel que soit le prix que vous y mettiez. Il y a bien toute une flopée de margoulins qui se donnent des airs, qui se déclarent preneurs, et je ne dis pas qu'on ne peut pas s'arrranger avec eux, avec un certain profit. On peut. Ils vous offrent le succès, l'argent, l'adulation des foules. Mais c'est de la bouillie pour les chats, et lorsqu'on s'appelle Michel-Ange, Goya, Mozart, Tolstoï, Dostoïevski ou Malraux, on doit mourir avec le sentiment d'avoir fait de l'épicerie.

Auteur: Gary Romain

Info: La promesse de l'aube

[ mythe ]

 

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cadeau

C'était l'histoire d'un couple de jeunes mariés qui vivaient dans la pauvreté, en Russie, au tournant du siècle dernier.
Pour offrir une chaîne en or qui allait remplacer la lanière en cuir usée à laquelle était attachée la montre de son mari, la jeune épouse avait coupé et vendu ce à quoi elle tenait le plus : la magnifique chevelure rousse qui tombait en une lourde masse le long de son dos. Pour offrir à son épouse les peignes d'écaille qu'elle convoitait pour orner sa chevelure, son mari avait vendu ce à quoi il tenait le plus : la montre de poche de son grand-père, dont il avait hérité. En échangeant leurs étrennes, les jeunes gens s'étaient rendu compte du ratage et de l'ampleur de leur amour : le don était pur.

Auteur: Delvaux Martine

Info: C'est quand le bonheur ?

[ conte ] [ privation ]

 

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