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végétal

Le hêtre touffu s'étageait sur trente mètres au moins. Au printemps, à l'été et à l'automne, il arborait un feuillage magnifique, luisant, d'un vert sombre tirant sur le lie-de-vin. Mais au mois de janvier, les longues ombres torses que ses branches noires projetaient sur le caveau familial donnaient la chair de poule. La version hivernale de cet arbre aurait enthousiasmé un maître du film d'horreur.

Auteur: Genova Lisa

Info: L'envol du papillon

[ dénudé ] [ spectre ]

 

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inconscience collective

Notre degré "élevé" de civilisation nous autorise au pire et nous absout de toute révérence envers la Création. Cette absence de spiritualité nous exonère du plus élémentaire hommage au vivant qui nous entoure. A terme, elle va nous dessécher et nous tuer. Aucun culte en Occident ne célèbre les oeuvres et les prouesses de la Nature. Pourtant, elles enchantent continûment nos jours, mais la gratitude a quitté nos esprits mesquins et nos coeurs rétrécis.

Auteur: Texier Richard

Info: L'hypothèse du ver luisant

[ homme dieu ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

couple

Au début tout était calme, paisible, serein, comme au premier jour. Leur vie et leur façon d'être évoquaient ces feuilles d'un vert tendre et luisant dont les nervures transparaissaient sous le soleil de midi. Ils n'étaient pas de ces gens flous qui ne laissent où ils passent que des bribes de vie confuses et finissent par tout embrouiller autour d'eux, les hommes, l'existence et l'histoire. Jin Xiang et Zeng Shanmei étaient des feuilles vertes sous le soleil ...

Auteur: Chi Li

Info: Trouée dans les nuages

[ pureté ]

 

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verge

Lorsqu'il sut que Séducteur avait épanché sa liqueur en moi, me laissant presque évanoui de plaisir, lorsqu'il vit l'instrument se retirer tel un poignard arqué, ou tel un jeune arbre à la tête épanouie, toujours aussi vigoureux encore tout gonflé de sève, bien raide, bien dressé, brillant comme un sabre au clair, luisant comme l'étoile, la tête merveilleusement large et délicieusement arrondie, il ne put se tenir d'avancer la main vers un si bel objet et se mit aussitôt à quatre pattes.

Auteur: Al-Tifachi Ahmad ibn Yusuf

Info: Les Délices des coeurs

[ homosexualité ] [ érotisme ]

 

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littérature

Une mouche à la cuirasse verte et luisante n'arrêtait pas de se poser sur le bord épais de ses narines. [...] Il levait le bras en direction de la foule et faisait envers elle de grands gestes elliptiques, comme s'il la couvrait tout entière par la seule paume de sa main. Puis cette même paume venait tapoter avec noblesse sa poitrine décorée. Son autre main bougeait d'une façon nettement moins aristocratique, puisque l'amour que portait la mouche verte à ses narines était à son apogée.

Auteur: Yamen Manai

Info: La sérénade d'Ibrahim Santos, p.55/59

[ insecte ]

 

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portrait

A le voir, on dirait un sorcier de village. Le crâne nu, cuivré, bossué comme un antique chaudron, l'oeil petit, oblique et luisant, la face camuse, la narine enflée, il ressemble avec sa barbe courte, rare et dure, à un Socrate sans philosophie et sans la possession de soi-même. Il surprend, il choque le regard. Il a l'air à la fois farouche et câlin, sauvage et familier. Un Socrate instinctif, ou mieux, un faune, un satyre, un être à demi-brute, à demi-dieu, qui effraie comme une force naturelle qui n'est soumise à aucune loi connue. Oh ! oui, c'est un vagabond, un vieux vagabond des routes et des faubourgs.

Auteur: France Anatole

Info: A propos de Paul Verlaine, dans le journal "Le temps", février 1890

[ inquiétant ] [ écrivain ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

deus ex machina

Quelle est la nature de cette force qui surgit ainsi dans notre vie ?

Les artistes en parlent comme d'une inspiration fugace, les scientifiques comme d'une fulgurance, les autres comme d'une révélation soudaine. Chacun se souvient de l'avoir croisé un beau jour. Sa présence brasse les cartes, oriente le champ des possibles. Elle convoque une idée, provoque une rencontre, un événement qui va tout changer. Pourtant, elle demeure un principe volatil, un sentiment furtif et aérien, un prodige qui virevolte autour de nous et se pose parfois sur notre épaule tel un papillon enchanteur.
[....]
Avant d'aller à sa rencontre, de pister sa délicate présence, il faut savoir une dernière chose.
Si elle se hasarde dans les brèches de l'imagination, son pouvoir est immense.

Auteur: Texier Richard

Info: L'hypothèse du ver luisant

[ projectionniste ] [ théophanie ]

 

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autoportrait

Je viens d’avoir trente-quatre ans, la moitié de la vie. Au physique, je suis de taille moyenne, plutôt petit. J’ai des cheveux châtains coupés court afin d’éviter qu’ils ondulent, par crainte aussi que ne se développe une calvitie menaçante. Autant que je puisse en juger, les traits caractéristiques de ma physionomie sont : une nuque très droite, tombant verticalement comme une muraille ou une falaise, marque classique (si l'on en croit les astrologues) des personnes nées sous le signe du Taureau ; un front développé, plutôt bossué, aux veines temporales exagérément noueuses et saillantes. (...) Mes yeux sont bruns, avec le bord des paupières habituellement enflammé ; mon teint est coloré ; j'ai honte d'une fâcheuse tendance aux rougeurs et à la peau luisante (...).

Auteur: Leiris Michel

Info: Je viens d'avoir trente-quatre ans, §1 in Michel Leiris, L'Âge d'homme, Gallimard, 1939

 
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déclaration d'amour

Tu m'as rendu la vue, Amour, je le confesse
De grâce que c'estoit à peine je sçavoy,
Et or toute la grâce en un monceau je voy,
De toutes parts luisant en ma grande maîtresse.

Or de voir et revoir ce trésor je ne cesse,
Comme un maçon qui a quelque riche paroi
Creusé d'un pic heureux qui recèle sous soi
Des avares ayeux la secrète richesse.

Or j'ay de tout le bien la connaissance entière,
Honteux de voir si tard la plaisante lumière :
Mais que gagne je, Amour, que ma vue est plus claire,

Que tu m'ouvres les yeux, et m'affines les sens ?
Et plus je vois de bien, et plus de maux je sens :
Car le feu qui me brûle est celui qui m'éclaire.

Auteur: La Boétie Etienne de

Info: Recueil : Vers françois

[ poème ]

 

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nuit à la belle étoile

Pour qui n'a pas coutume de dormir sans toit, l'expérience est renversante. Car, sous les astres, il n'existe aucune frontière entre le sommeil et la conscience. Je rêvais que j'ouvrais les yeux pour découvrir des millions d'étoiles. Jamais je n'vais vu tant d'étoiles, hormis un soir d'hiver dans l'archipel des Hébrides, sur l'île d'Uist. Je flottais, allongée, au-dessus de la vallée, effarée par ma piètre connaissance des étoiles, ma piètre connaissance de tout. Je suis incapable de saisir où je suis et ce que je suis par rapport aux astres. Ils m'appellent de leurs voix célestes, je me lève et m'appuie contre la balustrade en bois, le sureau me caresse le bras. En bas, dans la vallée, les lumières de la ville scintillent tels des vers luisants dans une grotte.

Auteur: Kassabova Kapka

Info: Élixir

 

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