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humour

Ami lecteur mâle, sache que si un jour, ça t'arrive, l'anesthésie de la bite se fait avec une noisette de gel et que c'est tout. Une noisette et terminé. La jeune femme me badigeonne le gland en me regardant dans les yeux. Je me demande si après, je dois l'inviter au resto, vu que d'habitude, quand les filles me font ça, c'est qu'avant, on a bien cassé la croûte.

Auteur: Le Guilcher Arnaud

Info: Pile entre deux, page 80

[ branlette ] [ hôpital ] [ verge ]

 

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décence

En France, les feuilles de vigne apparurent un beau matin à Marly, sous l'influence de Maria Leszczynska, conseillée par son confesseur, pour voiler la virilité des héros. Anatole France se plaît à nouveau à en attribuer l'idée à son "Monsieur Nicomède", président de la Compagnie de la pudeur : "Nous avons mis six cents feuilles de vigne ou de figuier aux statues des jardins du Roi", se vante-t-il à Jérôme Coignard.

Auteur: Bologne Jean-Claude

Info: Histoire de la pudeur

[ verges ]

 

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question

- D'abord, qu'est-ce que c'est t'y que ça, des couilles molles ? fit Tintin.
La Crique réfléchissait.
- Couille molle !... Des couilles, on sait bien ce que c'est, pardine, puisque tout le monde en a, même le Miraut de Lisée, et qu'elle ressemblent à des marrons sans bogue, mais couille molle !... couille molle !...
- Sûrement que ça veut dire qu'on est des pas grand-chose, coupa Tigibus, puisque hier soir, en rigolant avec Narcisse, not'meunier, je l'ai appelé couille molle comme ça, pour voir, et mon père, que j'avais pas vu et qui passait justement, sans rien me dire, m'a foutu aussitôt une bonne paire de claques. Alors...

Auteur: Pergaud Louis

Info: La Guerre des boutons

[ enfance ] [ verge ]

 

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hommes-par-femmes

Si la plupart des moqueries envers le pénis des hommes sont le fait d'autres hommes, les femmes sont elles aussi adeptes de la raillerie. Paula Jones, devant qui Bill Clinton baissa son pantalon, ne déclara rien de plus que : "Il n'était pas très bien doté", mais lorsque sa vindicative avocate fut interviewée par la suite, le pénis présidentiel avait subi un sérieux rétrécissement. Faisant référence à plusieurs autres supposées liaisons, elle déclara : "S'il a vraiment eu des relations sexuelles avec ces femmes, il se peut qu'elles ne s'en soient pas rendu compte" - faisant ainsi écho au commentaire de Fanny Hill à propos d'un client " qui entre et sort sans faire grand effet".

Auteur: Hickman Tom

Info: Le bidule de Dieu

[ vacherie ] [ verge ]

 

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blague

Une dame âgée voyage en train entre Lausanne et Lyon. Peu avant la frontière suisse elle s'adresse à son voisin, un prêtre :
- Si vous pouviez mettre cette jolie trousse de toilette toute neuve que je viens d'acheter sous votre soutane, cela m'éviterait de payer une taxe.
- Bien sûr, lui répond le curé, mais je dois vous rappeler que si l'on m'interroge, je ne pourrai pas mentir.
Arrive la douane et le douanier :
- Rien à déclarer mon Père ?
- De la tête à la ceinture: je n'ai absolument rien.
- Ah bon, interroge l'homme un peu tatillon, et en dessous ?
- Oh! En dessous je n'ai qu'un petit nécessaire pour dame qui n'a jamais servi...

Auteur: Internet

Info:

[ verge ] [ ambivalence ]

 

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pénis

Que l’on me nomme priape ou godemichet, on m’adore avec les yeux, avec les mains, avec le cul. Je suis le dieu ithyphallique du pourtour de la Méditerranée, je suis le lingam indien, on m’exalte dans Brantôme ou on me vomit dans le Livre d’Ezéchiel, mais partout, on me met, on m’enfile, on me tache, on m’empaffe, on m’inonde, je suis le priape en marbre de Carrare et la bouteille de Coca-Cola, je suis le Phallos de Lawrence et la banale queue de poêle, je suis la Tringle, je suis la Trique, je suis la divine Pine, je suis l’objet des cultes à Saint-Foutin dans les églises du Moyen Age, je suis la queue en bois recouvert de peau sur laquelle s’asseyaient les bigotes de Saint-Eutrope à Orange, je suis la bite sculptée du ghotul des Muria, je suis de Delphes comme de Kajurao, de Pompéi comme de Lhassa, je suis d’ici et de maintenant, je suis, en cette minute même, celui qui explose dans les dix millions de têtes et de cras de dix millions de femmes tout autour de la Boule, je suis celui qui vit au centre de ton chétif corps de grenouille, petit homme. Je suis Dieu. Je suis Zob.

Auteur: Zufferey Jean-Gabriel

Info: Dans "Le livre de Zob" pages 109-110

[ synonymes ] [ symbole ] [ verge personnalisée ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

pensée-de-femme

C'est dur, mais y a pas d'os dedans. Ça bouge tout seul, mais ça n'a pas de muscles. C'est doux et touchant quand ça a fini de jouer, arrogant et obstiné quand ça veux jouer. C'est fragile et capricieux, ça n'obéit pas à son maître, c'est d'une susceptibilité maladive, ça fait la grève sans qu'on sache pourquoi, ça refuse tout service ou ça impose les travaux forcés, ça tombe en panne quand le terrain est délicat et ça repart quand on n'en a plus besoin ; ça veut toujours jouer les durs alors que ça pend vers le sol pendant la majeure partie de son existence...

Il parait que nous aurions adoré avoir un truc comme ça. Il paraît que quand on n'en a pas, c'est bien simple, on n'a RIEN.

Et puis ce n'est pas fini : à côté du machin, il y a les machines. Et là c'est nettement pire... Où elles sont placées, pauvres minouchettes, on dirait deux crapauds malades tapis sous une branche trop frêle. C'est mou, c'est froid, ni vide ni plein ; ça n'a aucune tenue, peu de forme, une couleur malsaine, le contact sépulcral d'un animal cavernicole ; enfin c'est parsemé de poils rares et anémiques qui ressemblent aux derniers cheveux d'un chauve. Et il y en a deux !

...Disons le tout net : votre panoplie, mes chéris, même si vous ennoblissez la pièce maîtresse de phallus ne forme pas un ensemble extraordinaire... Et pourtant nous l'aimons, cette trinité, avec humour parce qu'elle est objectivement laide, avec amour parce qu'elle est subjectivement émouvante. Mais qu'on ne nous empoisonne plus avec cette prétendue envie de pénis, qu'on ne nous définisse plus, au physique et au moral, par rapport au pénis et qu'on nous soulage de tous ces psychanalystes et sexanalystes qui s'acharnent à réanimer nos vieux conflits au lieu de nous apprendre à nous aimer nous mêmes, ce qui est une condition essentielle pour aimer l'autre. Sinon, nous allons le prendre en grippe, l'objet, comme certaines ont commencé à le faire. Ce serait dommage pour tout le monde.

Auteur: Groult Benoîte

Info: Ainsi soit-elle

[ verge ] [ humour ]

 

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femmes-hommes

J'ai découvert qu'il existe d'énormes différences entre l'érotisme joyeux, le culte du corps, en Grèce, et l'érotisme de plus en plus effrayé, de plus en plus fasciné, du monde romain. (...) En reprenant les textes, je me suis aperçu que le mot phallus n'est jamais employé en latin. Les Romains appelaient fascinus ce que les Grecs nommaient phallos. Du sexe masculin dressé, c'est-à-dire du fascinus, dérive le mot de fascination, c'est-à-dire la pétrification qui s'empare des animaux et des hommes devant une angoisse insoutenable. Les fascia désignent le bandeau qui entourait les seins des femmes. Les fascies sont les faisceaux de soldats qui précédaient les Triomphes des imperator. De là découle également le mot fascisme, qui traduit cette esthétique de l'effroi et de la fascination. (...) fascination qu'on retrouve également dans beaucoup de fresques romaines qui sont des peintures de l'instant qui précède la mort. Par exemple, il en existe une, petite, qui représente deux enfants et une femme tenant une épée : c'est l'instant où Médée va tuer ses deux enfants, qui jouent avec des osselets, c'est-à-dire les ossements qu'ils vont devenir. Ensuite, les textes racontent qu'elle va non seulement les mettre à mort, mais qu'ensuite, avec son épée, elle va fouiller son propre sexe pour détruire tout reste possible d'une génération éventuelle de l'homme qu'elle a aimé et qui l'a trompée. Tout cela est lié à la religion romaine primitive, qui est un culte de la mise à mort, et à l'horreur de la passivité sexuelle. Tout ce qui est actif, tout ce qui fait lever le fascinus, est hautement noble. Tout ce qui est passif est puni de mort. Je me suis aperçu, parce qu'on n'a jamais cessé d'étudier le latin, de l'enseigner aux enfants, qu'on a donc expurgé tout ce qui était licencieux. D'où cette confusion durable entre monde grec et monde romain. Il s'agit donc d'une découverte à laquelle je ne m'attendais pas. Je croyais les Romains rudes, brusques, mais je ne les aurais jamais imaginés aussi inventeurs de mélancolie, de dégoût, d'horreur et de puritanisme. Les pères en robe noire du christianisme n'ont fait que saisir le relais que leur tendaient les pères en robe blanche du sénat.

Auteur: Quignard Pascal

Info: interview à l'occasion de la parution du, Sexe et l'effroi

[ historique ] [ verge ]

 

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paroles-de-bite

Vingt ans de silence vingt ans sans dire la pauvre pomme comprend rien à rien elle me sert elle m’use pige que pouic m’enfile sans comprendre que l’homme et la femme c’est la guerre la guerre oui pauvre pomme rampant se traînant de bonne femme en bonne femme sans rien comprendre à son corps à ce qui faut à ce qui doit que les corps les corps les corps corpent bien quittant pauvre pomme quittant des merveilles pour des femelles qui ne sont pas des corps seulement un peu de viande froide sans âme qui cachent tout ça dans des nuages de brouillards de mots qui mystifient cet âne oui des mal culées qui pensent plus haut que leur tête et baisent plus bas que leur cul quitter Lola pour cette Vera pauvre pomme à côté de sa vie à côté de ses pompes à côté de tout de la vie de l’homme de la femme car l’homme la femme c’est la guerre oui elle veut le tuer me couper depuis le début regarder voir crève les yeux les souvenirs de leur duo les premiers mois quand elle voulait bien quand elle ne lui châtrait pas sa folie quand il s’extasiait sur elle qui regardait cool cool dans l’œil son extase mais laissait faire faisait la galipette partout dans les parkings dans les toilettes des restaurants des trains au cinéma comme ce deutsche film au dernier rang contre le mur sa jupe bouffante sa culotte arrachée le bruit de zip dans l’enfer des deutsche mitrailleuses le vava le vavient Zob inondé inondé et après la mairie la mariée la marade triste triste triste pauvre pomme la peur de son corps elle reprise par la peur l’enfance zwingli eau de javel l’a reprise à la gorge plus jamais son cul plus la prendre par-derrière oh que ça fait mal la colonne là oui là mal au dos fragile puis pas permis verboten forbidden lécher chatte la belle juteuse poilue chatte pas bon goût pas propre pas giénique dégueu non pas ça pas ça pas ça puis plus titiller le cli pas énerver oh énerver le bonbon nerfs à vif nerfs en pelote puis plus caresses plus gouzigouzi du tout du tout oui fini interdit ça chatouille touille touille beaucoup trop alors vieux couple pas copule non couple ménage amour calme calme chiant bientôt visiter son cra seulement quand elle n’aura pas la barre là la tête qui fume là oh là là là migraine bientôt presque plus dans sa touffe sèche qui corche qui trompe personne oui lui mais pas moi quand elle vibre comme un transformateur quand elle brr quand elle brr quand elle joue au parkinson pour faire semblant d’avoir des orgasmes faire comme si ooorgaasme manman monman pour que Zob frétille plus tôt pour que Zob crache plus tôt encore plus tôt sa purée yerk qu’elle puisse s’arrêter de remuer sa croupe son cul son cra c’était bien monchéri ouiii et moi hypragénial mais maintenant fatiguée oh que fatiguée si tant morte morte morte rrron qu’il perde encore plus de terrain pauvre pomme que dans six mois que dans un an dans cinq ans qu’il reste avec cette entrecôté devra s’aplatir paillasson prier supplier à genoux pour qu’elle le laisser adorer le diamant qu’elle a entre les jambes elle sera la forte lui le faible et Zob le mort mort comme un fruit mort sec sec sec tombera boum de son entrejambe elle fera de lui ce qu’elle voudra il ne sera plus un homme plus un homme plus un homme n’ira pas bien pauvre pomme et Zob sera mal c’est tout il sera tellement malheureux, triste triste triste qu’il attrapera le cancer qu’il mourira mort tout mort qu’il aura l’air malin dans son trou au fond de son trou là en bas malin oui basta. JETTE-LA !!!

Auteur: Zufferey Jean-Gabriel

Info: Dans "Le livre de Zob" pages 24-26

[ castration ] [ éloignement sexuel ] [ verge ] [ phallus ]

 

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