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neige

D'énormes flocons tournoyaient dans tous les sens sans qu'on en voit jamais un tomber ou s'évanouir. Il semblait miraculeux qu'ils ne se touchent pas. On aurait dit que ce tourbillon dévoilait pour un moment aux hommes le délire gracieux qui gouverne le monde. Peter ne pouvait en détacher les yeux. Il s'enivrait de la paix que faisait naître en lui ce déchaînement.

Auteur: Verger Frédéric

Info: Les rêveuses

[ chaos ] [ féerie ]

 

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printemps

C'était la douce saison où les rossignols ont bien raison de chanter à cause du beau temps, où les prés sont verts et fleuris et les vergers chargés de fruits, où la belle rose, dont les dames font des couronnes que leurs amants reçoivent en gage d'amour, est dans la plénitude de la splendeur, où l'herbe que le froid avait fait disparaître, est revenue.

Auteur: Rémi Philippe de sire de Beaumanoir

Info: La Manekine

[ . ]

 

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question

Notre bateau glisse sur le fleuve calme.
Au-delà du verger qui borde la rive,
Je regarde les montagnes bleues et les nuages blancs.
Mon amie sommeille, la main dans l'eau.
Un papillon s'est glissé sur son épaule,
A battu des ailes et puis s'est envolé
Longuement je l'ai suivi des yeux.
Il se dirigeait vers les montagnes de Tchang-nân.

Était-ce un papillon, ou le rêve que venait de faire mon amie ?

Auteur: Chang Wou Kien

Info:

[ songe ] [ couple ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

désespoir

Au lieu de l'espoir, ne lui restait que l'endurance, et quelque part au-delà de la longue suite de nuits, au-delà des vergers qui se fanent, fleurissent et périssent à nouveau, au-delà de tous les gens qu'il avait rencontrés et qui avaient ensuite disparu dans le passé, il y avait son jour fatidique - celui où il devrait se mettre au lit, tourner son visage vers le mur et s'éteindre sans pouvoir pleurer.

Auteur: Platonov Andrej Platonovic

Info: Le puits de fondation

[ inévitabilité ] [ existentialisme ] [ sa propre mort ] [ dépassement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

faciès

Il avait déjà constaté que les changements de physionomie de certains visages sont plus instantanés et merveilleux qu'un voyage dans le temps. Quand la veuve Schneider-Marfault était émue ou souriait, il voyait la jeune fille qu'elle avait été. Mais peut-être n'était-ce qu'une illusion. Peut-être voyait-il une créature monstrueuse, une prisonnière qui voyait rarement le jour, la jeune fille qu'elle aurait pu être si les malheurs de la vie l'avaient rendue plus sage, plus douce du temps de sa jeunesse.

Auteur: Verger Frédéric

Info: Les rêveuses, p 175

[ interprétations ] [ projections ] [ imagination ]

 

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condition physique

S’il était vrai que mon moi fût ma demeure, mon corps figurait en ce cas un verger à l’entour. Il m’était loisible soit de cultiver à plein ce verger, soit de le laisser envahir par la mauvaise herbe. Libre à moi de choisir, mais cette liberté n’allait pas de soi autant qu’on pourrait le croire. Bien des gens, à la vérité, vont jusqu’à baptiser “destinée” les vergers de leur demeure.

Un beau jour, il me vint à l’esprit de cultiver mon verger de toutes mes forces. À cette fin, j’utilisai le soleil et l’acier.

Auteur: Mishima Yukio

Info: Le soleil et l’acier, 1968, trad. Tanguy Kenec’hdu, éditions Gallimard, coll. Du monde entier, 1973, éditions Gallimard, coll. Folio, 1993

[ volonté ] [ chair-esprit ] [ incarnation ] [ ego ] [ effort ] [ discipline ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nourriture

Roulaient sur la table des saucissons énormes dont la peau à la lumière des bougies miroitait de reflets café au lait ou grenat ; de larges pièces de lard semblables à des tranches d'écorce noire saupoudrées de neige ; des jambonneaux recouvertes de chapelure pareils à des petits messieurs si dodus si gourmands qu'ils s'étaient métamorphosés en nourriture ; coupés en deux, ils exhibaient leur intérieur charnu et rose, leurs veines de gelée couleur de miel, semblant attendre une dernière volupté de la dévoration ; de longues saucisses noirâtres, tourmentées et bosselées comme des racines de pin.

Auteur: Verger Frédéric

Info: Les rêveuses, p. 146

[ charcuterie ]

 

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déclaration d'amour

Viens. Sur tes cheveux noirs jette un chapeau de paille.
Avant l'heure du bruit, l'heure où chacun travaille,
Allons voir le matin se lever sur les monts
Et cueillir par les prés les fleurs que nous aimons.
Sur les bords de la source aux moires assouplies,
Les nénufars dorés penchent des fleurs pâlies,
Il reste dans les champs et dans les grands vergers
Comme un écho lointain des chansons des bergers,
Et, secouant pour nous leurs ailes odorantes,
Les brises du matin, comme des soeurs errantes,
Jettent déjà vers toi, tandis que tu souris,
L'odeur du pêcher rose et des pommiers fleuris.

Auteur: Banville Théodore de

Info: Les Nénufars Dorés

[ poème ]

 

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campagne

Le paysage qui se déployait au-dessous d’elle lui semblait un épanouissement de son humeur présente et elle retrouvait quelque chose d’elle-même dans cette tranquillité, cette ampleur, ces longues perspectives. Sur le penchant voisin, les érables vacillaient comme des bûchers de lumière ; plus bas se massaient des vergers grisâtres et, de temps à autre, on apercevait la verdure d’une chênaie. Deux ou trois fermes rouges sommeillaient sous les pommiers, et la flèche en bois blanc d’une église de village pointait derrière l’épaule de la colline, tandis que beaucoup plus bas, dans un nuage de poussière, la grande route filait à travers champs.

Auteur: Wharton Edith

Info: Dans "Chez les heureux du monde" page 99

[ description ] [ harmonie ] [ paisible ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

éternité

Je m’en irai, je me dissoudrai dans l’amour des étoiles et des mondes et je retrouverai mes mortes parentés avant de revivre avec elles dans le pays impérissable.
Je m’en reviendrai avec ma musette pleine de larmes, de livres et de rêves à mon tour, je dévorerai l’Inconnu dans une ineffable et éternelle étreinte. Je m’en viendrai avec la souvenance des paysages et des peuples. Chanteront les mers, danseront les galaxies, tressailliront les fleuves.
Donner, se donner, nous sommes tous dans la main du grand Amant et les premiers balbutiements de notre adoration sont les premiers moments de notre dignité.
A Dieu je m’abandonne. Les oiseaux de juin descendent dans le verger.

Auteur: Grall Xavier

Info: Dans "L'inconnu me dévore"

[ adieux ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson