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langue française

Pour les u, du temps de mes cours à La Plata, Noémie m’avait donné une astuce : placer les lèvres comme si l’on voulait dire ou mais dire i. Tu verras, ça marche.
C’est vrai que ça marche. Il faut faire croire à ses lèvres qu’on va dire une chose et en dire une autre. Au début, c’est comme si on leur tendait un piège. Les premières fois, c’est vraiment étrange de découvrir qu’on peut les berner aussi facilement – on est presque déçu que le piège à u tienne ses promesses. Mais peu à peu les lèvres se laissent faire, elles apprennent à faire des u sans qu’on ait besoin de les prendre par la ruse. J’espère qu’un jour ça deviendra une habitude – j’y arriverai.

Auteur: Alcoba Laura

Info: Le Bleu des Abeilles

[ voyelle ] [ prononciation ]

 

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drague

"Que je sois damné, feulai-je, mais ce soir j’ai les couilles en feu, kif-kif deux boulets de charbon ardent ne demandant qu’à cracher leur jus de noix de coco !"
Vanna se contenta, en réponse, de poser simplement ses grands yeux bleus sur moi, puis soulevant sa bouteille de bière elle la porta à ses lèvres.
"Quelle suceuse ! Continue, suce, suce. Je suis à deux doigts, ma belle, de me juter dessus."
Je regardais, fasciné, la bière couler dans sa bouche.
" - Laisse-moi te limer la rondelle, et j’avalerais ta merde comme si elle sortait d’une bouteille de lait.
- Bukowski, tu ne me parles comme ça que parce que tu t’imagines être un grand poète.
- Va me chercher une bouteille de lait et tu verras."

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Un carnet taché de vin", page 186

[ scato ] [ porno ] [ conversation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

rapports humains

Les fils de pute ne savent pas qu'ils sont des fils de pute. Ou plutôt : ils croient le contraire. Qu'ils sont des gens bien. Ou du moins des gens ordinaires. Le fils de pute a toujours cinquante raisons de se justifier. Cinquante raisons qui le couvrent, qui le protègent, qui le nettoient. Tu verras. Demande-lui. Demande à Manzi ou à n'importe quel autre fils de pute. Ils te diront que non. Qu'ils ne sont pas mauvais. Que les fils de pute, ce sont les autres. Ceux qui les considèrent comme des fils de pute. Pour Manzi, les fils de pute, c'est nous, Fontana. Ou même pas. Pour penser que nous sommes des fils de pute, il faudrait qu'il sache que nous existons, Fontanita. Et il ne le comprend pas.

Auteur: Sacheri Eduardo

Info: La Nuit à la centrale électrique

[ égoïstes ] [ insulte ] [ trous du cul ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

armée

Médecine militaire : Au commencement, nous faisions du zèle et des pansements compliqués selon les formules ultramodernes de nos hôpitaux. Mais bientôt la routine de l'infirmerie et le scepticisme de notre bon major - dont j'ai compris depuis la haute sagesse - nous ramenèrent à l'ipéca, au sulfate de soude et au bain de pied à la moutarde, ainsi qu'à l'ouverture des panaris en cinq secs.
- Vous allez-t-il me faire mal, m'sieur le major ?
- Mais non, mon garçon, assieds-toi là et ferme les yeux.
Crouc, un bon coup de bistouri bien appliqué et ça y était. Le soldat se tordait de douleur sur sa chaise, cependant que, pour le consoler, nous lui tenions les habituels propos : "Eh bien ! tu en verras de plus rudes, à la guerre... Tu es un homme, sacrebleu !" et autres fariboles délurées. Le panaris des autres semble toujours insignifiant.

Auteur: Daudet Léon

Info: Souvenirs, Robert Laffont, Bouquins 1992 <p.257>

[ douleur ]

 

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question

Si tu regardes un cerveau dans du formol tu verras pas des souvenirs conservés. Tu verras pas de noëls ou de premiers cadeaux ou de journées de neige ni de vélo rouge. Les souvenirs doivent bien se trouver quelque part pourtant — même si les tissus sont morts, les choses qui ont créé les souvenirs se sont bien produites ! Alors, où sont-ils ?
Peut-être que si personne d’autre ne s’en souvient, c’est comme si ces choses s’étaient jamais produites. Alors elles existent plus. S’ils me grillaient mes souvenirs, ça serait comme si j’avais jamais existé parce que j’ai pas de soeur, de tante ou de père qui va dire : oh, vous vous souvenez quand Anais s’est cassé la cheville ? Vous vous rappelez quand elle a pleuré pour son anniversaire ? Vous vous rappelez quand elle a mangé un gâteau entier et qu’elle a vomi au fond du bus !

Auteur: Fagan Jenni

Info: La sauvage, p 87

[ mémoire ]

 

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oser

Il y a tant de gens qui ne sont pas heureux et qui, pourtant, ne prendront pas l'initiative de changer leur situation parce qu'ils sont conditionnés à vivre dans la sécurité, le conformisme et le conservatisme, toutes choses qui semblent apporter la paix de l'esprit, mais rien n'est plus nuisible à l'esprit aventureux d'un homme qu'un avenir assuré. Le noyau central de l'esprit vivant d'un homme, c'est sa passion pour l'aventure. La joie de vivre vient de nos expériences nouvelles et donc il n'y a pas de plus grande joie qu'un horizon éternellement changeant, qu'un soleil chaque jour nouveau et différent. Si tu veux obtenir plus de la vie, Ron, il faut perdre ton inclination à la sécurité monotone et adopter un mode de vie désordonné qui dans un premier temps te paraîtra insensé. Mais une fois que tu seras habitué à une telle vie, tu verras sa véritable signification et son incroyable beauté.

Auteur: Krakauer Jon

Info: Into the Wild

[ risquer ] [ exister ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

anorexie

Ils m'ont dit qu'un mois avait passé. Comment aurais-je pu le savoir, murée je ne connais plus le temps. Ils se sont fâchés en voyant la ligne noire horizontale, en lisant chaque matin le rapport de l'infirmière du soir: "A pleuré. N'a rien mangé. N'a rien dit. A regardé par la fenêtre."
Comment n'ont-ils pas honte ? Moi, j'ai mille fois honte pour eux, je suis meurtrie de honte et de révolte. Ils poussent leur satire burlesque à l'extrême, ils ont des yeux menaçants et se complaisent dans leur chantage dérisoire: " Si tu ne grossis pas d'un kilo, tu ne verras pas ta mère." Ils sont fous, ils croient donc que je veux la voir cette geôlière aux yeux d'épervier qui fait semblant de " remplir son devoir " ? Ils croient vraiment que j'espère la voir entrer dans cette chambre, avec son air de chien battu, comme si c'était elle qui avait été enfermée ?

Auteur: Valère Valérie

Info: Le pavillon des enfants fous

[ thérapie ] [ menaces ]

 

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moi supérieur

Maria il est quasi impossible de faire comprendre ça aux personnes qui ne l'ont pas expérimenté, y compris à des Voyageurs s'ils n'ont pas fait ce type de rencontre directe avec le higher self. Tu as essayé, mais c'est du temps et de l'énergie perdus. Pour détailler néanmoins le sujet, entre nous, tu verras sans doute que cette apparence présente plusieurs facettes imbriquées, comme des hologrammes dont on peut voir telle ou telle ''couche'' suivant le regard de la conscience, ou toutes les ''couches'' en même temps. Parfois le sur-être décide d'être sans forme communicable à ton retour dans l'incarnation, parfois il va se montrer sous un aspect sublimé de ton apparence physique actuelle, parfois il va se parer des apparences d'incarnations physiques passées, parfois il va prendre l'aspect d'un oiseau de paradis, ou d'un papillon céleste. Les apparences symboliques sous des formes non humaines sont particulièrement merveilleuses et intenses, l'être supérieur joue avec délice et dextérité sur la harpe cosmique au nombre infini de cordes.

Auteur: Auburn Marc

Info: grp FB de l'auteur, février 2021

[ atman ] [ ego astral ] [ insaisissable ] [ sur-être ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

interroger

J'ai parlé assez souvent d'une frêle chandelle qui permet de s'éclairer seul, la nuit, dans une vaste et sombre forêt. Cette petite chandelle — la raison — est un outil modeste mais c'est tout de même notre bien le plus précieux dans un monde dont nous ne devons pas laisser les commandes aux charlatans à courte vue qui exploitent notre candeur et notre ignorance.
"Souffle la chandelle" disent ces charlatans, "tu y verras bien mieux".
À nous, bien sûr, de ne pas souffler mais d'entretenir au contraire la flamme de cette chandelle, de ce flambeau prométhéen, que nos Anciens ont porté vaillamment et que, nous tous, nous devons transmettre à nos suivants…
J'espère avec Maître Yoda que la Force sera avec nous et que le présent ouvrage aidera à se poser quelques questions et à comprendre que l'intérêt — je n'ose pas dire le salut — des habitants de la planète Terre passe par une instruction scientifique, une éducation à la science donc bien sûr à ses résultats mais surtout à SA MÉTHODE.

Auteur: Broch Henri

Info: L'Art du Doute, ou comment s'affranchir du prêt-à-penser

[ mettre en question ] [ zététique ] [ rationalisme ]

 

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encouragement

Quelle est la plus belle de ces deux époques de la vie morale... Peut-être est-ce la première... C'est un sentier dans la montagne; dangereux et pénible mais qui mène à des hauteurs sublimes et qui domine toujours le monde plat et monotone où végètent les hommes sans énergie. Tu n'es pas de ceux qu'une fatigue vaine doit décourager ni qu'une chute peut briser. Tu n'es pas destiné à ramper sur la boue de la réalité. Tu es fait pour créer ta réalité toi-même dans un monde plus élevé, et pour trouver tes joies dans le plus noble exercice des facultés de ton âme. Va, espère, et que ta vie soit un poème aussi beau que ceux qu'a rêvés ton intelligence. Un jour tu les reliras avec les saintes joies de l'orgueil. Tu verras peut-être derrière toi bien des débris. Mais tu seras debout et sans tache au milieu des trahisons, des bassesses et des turpitudes d'autrui. Celui qui s'est toujours livré loyalement et généreusement peut avoir à souffrir mais à rougir jamais, et peut-être que la récompense est là tout entière.

Auteur: Sand George

Info: Ô mon George, ma belle maîtresse, Correspondance avec  Alfred de Musset

[ épistole ] [ exhortation ]

 
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Ajouté à la BD par miguel