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poème

Infirmes,
Avec sur vos poitrines des rubans et des croix,
Vous êtes des héros, aujourd’hui.

Infirmes,
Avec sur vos poitrines vos rubans et vos croix,
Demain, chez vos patrons,
Vous serez des ouvriers plus malhabiles,
Plus mal payés,
Vos petits auront faim.

Et si demain, même demain,
Nous vous disons
Que votre sang vous l’avez versé
Pour que vos maîtres soient plus durement vos maîtres,
Vous lèverez contre nous vos moignons,
Vos béquilles de gloire et de douleur,
Infirmes, avec vos rubans et vos croix,
Qui n’accepterez pas d’avoir pour rien souffert.

Auteur: Martinet Marcel

Info: Les Temps maudits suivi des Carnets des années de guerre

[ colère ] [ prolétariat ]

 

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transcendance

Tu es né en état de grâce. Il t'est impossible de le quitter. Tu mourra en état de grâce, que des paroles spéciales soient prononcées pour toi ou non, ou que de l'eau ou de l'huile soit versée sur ta tête. Tu partages cette bénédiction avec les animaux et toutes les autres choses vivantes. Tu ne peux tomber hors de la grâce, ni être ôté de toi. Tu peux l'ignorer. Tu peux avoir des croyances qui t'aveuglent à son existence. Tu sera toujours gracié, mais incapable de percevoir ta propre unicité et intégrité, aveugle aussi des autres attributs qui te furent automatiquement donnés.

Auteur: Roberts Jane

Info: The Nature of Personal Reality: Specific, Practical Techniques for Solving Everyday Problems and Enriching the Life You Know

[ incarnation ] [ spiritualité ]

 

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temporalité

La famille de Charles d’Orléans, constituée de nobles lettrés et versée dans l’esprit courtois, superposait à l’année civile et à l’année liturgique un calendrier courtois, dans lequel les fêtes de mai et l’attente du printemps jouaient un rôle majeur. Le 1er mai, on présente des fleurs à l’élue. Le joli mai est un mois de douceur, accordé à l’amour dans la grâce de la nature. Ses teintes sont le vert, couleur du renouveau, et le bleu, symbole de loyauté. Quant à la Saint-Valentin, elle est fêtée comme le jour supposé de l’appariement des oiseaux, où se noue l’espérance du printemps durant la morte saison

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/franc_ois_d_assise_et_les_poe_tes_de_la_reverdie.pdf

[ symbolique ] [ almanach ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

cœur brisé

Il fallait que je me remette (de lui). Depuis des mois, une pierre pesait sur mon cœur. J'avais versé beaucoup de larmes (sur lui) perdu beaucoup de sommeil, mangé beaucoup de pâtisseries. D'une manière ou d'une autre, je devais aller de l'avant. La vie serait un enfer si je ne me débarrassais pas de l'emprise qu'il avait sur mon cœur. Je ne voulais surtout pas continuer à me sentir comme ça, seule dans une histoire d'amour faite pour deux. Même si demeurait l'impression qu'il était le bon. Même si j'avais toujours pensé que nous finirions ensemble. Même s'il avait toujours un collier étrangleur sur mon cœur.

Auteur: Higgins Kristan

Info: All I Ever Wanted

[ amour non réciproque ] [ rupture ] [ romantisme ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

odeur

L'arôme des feuilles de thé, marron, presque noires, arrachées aux montagnes vertes de l'Inde; il voyageait jusqu'en Angleterre sans perdre son humidité ni son parfum astringent qui était né de la larme que le Boudha avait versé pour les malheurs du monde; des malheurs qui voyageaient également avec le thé : on buvait la montagne verte et la pluie et on buvait aussi ce que boit la reine, on buvait la reine et on buvait le travail et on buvait le dos brisé de celui qui se baisse pour couper les feuilles et de celui qui les porte. Grave aux moteurs à vapeur, on ne buvait plus les coups de fouet.

Auteur: Cabezón Cámara Gabriela

Info: Les aventures de China Iron

[ tisane ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

poème

Village bleu roux, marche douce.
La rosée est gelée, l'aubépine perdue.
Des chevaux passaient sur des sentes versées
Non loin des rivières dolentes.

Un poème naît, dur, compact, monumental,
Je sens une puissance, j'attrape un rythme
Prés, les collines chuchotent, brûlées d'hommes  forts,
Parle, parle-moi de tes femmes lointaines,

De cette fille rousse qui par la suite épousa un marin,
Aux yeux indicibles, aux cuisses blondes.
C'était à la saison folle des eaux printanières,
Parmi l'abeille précoce et les boutons d'or.

Nous nous étions rencontrés chez mon grand-père,
Le noyer clairsemait ses ombres, bleutait ses lumières.
Le vin dormait près de la rainette aux moiteurs lavande.
L'escarpolette volait au lent sillage maritime….

Auteur: Martin Yves

Info: Le partisan suivi de Le marcheur, Le partisan, Chant III, p.39-40

[ nature ]

 

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mégapole

La ville, c'était le lieu du grand show, les passages à la télé et sur les radios où Dieu se vendait entre deux pages publicitaires sur le riz et la tomate en conserve, l'assurance d'un nombre important de fidèles aux veillées de prière, donc la garantie de quêtes dominicales plus importantes, de dîmes fulgurantes versées par des cadres fortunés, pour l'érection de nouvelles chapelles. La ville, c'est quand même plus facile. Nettement plus facile si l'on se soucie de faire carrière, et de démontrer aux gogos que Dieu demeure un ascenseur social incomparable, et l'évangéliste lui-même le fumeur d'un opium dont l'odeur n'atteindra jamais les narines du pauvre abîmé dans sa prière cocorico.

Auteur: Kangni Alem

Info: La légende de l'assassin

[ agglomération ] [ centralisation ]

 

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vulgarité

[...] - Je t'invite dehors pour le petit-déjeuner, j'ai dit.
- D'accord, a répondu Mercedes. Au fait, on a baisé, hier soir ?
- Nom de Dieu ! Tu ne te souviens pas ? On a bien dû baiser pendant cinquante minutes !
Je ne parvenais pas à y croire. Mercedes ne semblait pas convaincue.
On est allé au coin de la rue. J'ai commandé des oeufs au bacon avec du café et des toasts. Mercedes a commandé une crêpe au jambon et du café.
La serveuse a apporté la commande. J'ai attaqué mes oeufs. Mercedes a versé du sirop sur sa crêpe.
- Tu as raison, elle a dit, on a dû baiser. Je sens ton sperme dégouliner le long de ma jambe.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Women

[ femmes-hommes ]

 

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économie

Ce que vous appelez les seigneurs financiers sont pour majeure partie les bénéficiaires des prestation sociales de nos sociétés dites évoluées, via les gérants du pognon... jusqu'en haut de la hiérarchie financière...
La moitié de ces prestations sociales - au niveau mondial - est versée en Europe.
Cet édifice ne tiendra pas... et ce ne sont pas les banques les responsables - même si certains se goinfrent comme des vulgaires. Mais plutôt les occidentaux, vieux pour la plupart, qui ne sont pas près de baisser leur niveau de vie...
Aaaah, mais quand même, les brésiliens ou les indiens veulent tout de même pas atteindre notre standing ?!... Se prennent pour qui ceux-là ?
Dans le pré féodalisme que vous décrivez, votre position d'européens n'est pas claire...

Auteur: Mg

Info: 21 déc 2012, en réponse à Pierre Sarton du Jonchay sur le blog de Jorion

[ déséquilibre ]

 

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temps suspendu

Dans ce climat, dans le ciel, si on peut dire, de cette relation sans faille, entre tous et chacun, plus délicieuse paraît, en sa tendre chair blanche, la baudroie. Plus proche de vous et rayonnante et gaie, innocente même, la chère mayonnaise, remontée de notre enfance. Et ce vin blanc, qu'on a versé délicatement, brille lui aussi, dans les verres, d'un éclat particulier. Alors, tout en mangeant avec un très grand plaisir — un plaisir tout intérieur, infiniment subtil —, on mâche avec lenteur et retenue. Comme pour ne pas déranger l'ordre du silence qui se fait par moments. Ne pas perturber cette grâce, comment dire autrement, qui est venue, non s'installer — une grâce jamais ne s'installe — mais vous visite. Une présence. Qui, l'instant d'après, peut s'évanouir.

Auteur: Haldas Georges

Info: Le repas du soir

[ instant de grâce ] [ souper ]

 

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Ajouté à la BD par miguel