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dernières paroles

Il convient qu'un empereur meure debout...

Auteur: Vespasien Titus Flavius Sabinus

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[ . ]

 

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classiques et poncifs

Comme son fils Titus lui reprochait d'avoir imposé l'urine, (Vespasien) lui mit sous le nez l'argent qu'avait rapporté l'impôt lors des premières rentrées et lui demanda s'il était incommodé par l'odeur.

Auteur: Suétone

Info: Vies des Douze Césars, Vespasien, XXIII

[ fric ]

 

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odeur

Son fils Titus l'ayant blâmé d'avoir établi un impôt jusque sur l'urine*, il lui mit sous le nez le premier argent de cet impôt, et lui demanda "s'il sentait mauvais". Titus ayant répondu que non, "il vient cependant de l'urine", lui dit Vespasien.

Auteur: Suétone

Info: Vies des Douze Césars, GF-Flammarion 1990 <Vespasien, p.313>

[ fisc ] [ historique ]

 

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fisc

Flavius Sabinus (père de Vespasien) devient en effet receveur de l'impôt du quarantième en Asie, c'est-à-dire qu'il dirige la perception des droits perçus sur la circulation des denrées dans une des circonscriptions de cette province opulente... En gérant de façon très équitable et intègre cette charge, d'habitude fort détestée des populations provinciales contraintes de payer les impôts aux représentants de l'autorité romaine, Flavius Sabinus se distingue des autres publicains au point de recevoir de ses administrés une marque d'estime bien rare: des villes d'Asie lui élèvent des statues portant cette inscription: "A notre percepteur intègre".

Auteur: Salles Catherine

Info: La Rome des Flaviens : Vespasien, Titus, Domitien

[ historique ]

 

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défouloirs

Jadis, dans les latrines, on pouvait lire sur les murs des graffitis dans lesquels s'exprimait toute la misère sexuelle du monde. Pas besoin d'une sociologie très appuyée pour saisir ce qui travaille l'âme du quidam au moment de sacrifier aux nécessités des sphincters : on se vide, on se lâche, on éclabousse avec les remugles de son animalité et l'on grave ses cogitations dans le marbre d'une porte en bois... On a les rostres qu'on peut ! Aujourd'hui, cette fonction a quitté les toilettes publiques, désormais entretenues comme un bloc opératoire, pour rejoindre des lieux guère plus recommandables : les commentaires postés au pied des articles sur les sites Internet. C'est en effet là qu'on trouve l'équivalent des littératures de vespasiennes d'hier.

Auteur: Onfray Michel

Info: Littératures de vespasiennes, le Monde du 18.04.10

[ analogie ] [ soupape ] [ réseaux sociaux ]

 

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désordre

Alors que, sous la dynastie julio-claudienne, des révolutions de palais, des complots plus ou moins bien orchestrés amènent au pouvoir tel ou tel membre de la famille augustéenne, en 68-69 ce sont les armées qui deviennent les agents des soulèvements, les légionnaires se posent en maîtres du destin du monde romain. En corollaire, la plus grande confusion règne dans l'Empire: pendant qu'en Espagne Galba se voit proposer l'Empire par ses troupes, en Germanie Verginius Rufus reçoit la même offre de la part de ses légions. Tandis que Galba est solennellement intronisé à Rome, son successeur Othon est déjà prêt à le renverser et les légions de Germanie poussent leur général Vitellius à prendre le pouvoir. Et ce dernier n'a pas encore fait son entrée officielle à Rome que les armées d'Orient acclament Vespasien comme empereur.

Auteur: Salles Catherine

Info: La Rome des Flaviens : Vespasien, Titus, Domitien

[ historique ] [ confusion ]

 

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pouvoir

Il est significatif qu'aucun de ces intellectuels n'a proposé de programme cohérent pour réformer les institutions. La seule question qui les préoccupe est de savoir si un noble "philosophe" peut conserver une activité sous le règne d'un "tyran". A cet égard, le dialogue fictif qu'imagine un peu plus tard Épictète entre le stoïcien Helvidius Priscus et Vespasien est éclairant. A l'empereur qui, craignant ses interventions corrosives, lui fait dire de ne pas assister aux séances du sénat, le philosophe répond:
- C'est en ton pouvoir de ne pas me permettre d'être un sénateur, mais, tant que je le suis, je dois assister aux délibérations.
- D'accord, mais alors garde le silence!
- Si tu ne me demandes pas mon opinion, je me tairai.
- Mais je dois te la demander.
- Et moi, je dois répondre ce qui me semble juste.
- Mais si tu réponds, je te mettrai à mort.
- Est-ce que je t'ai jamais dit que j'étais immortel? Toi, tu joueras ton rôle et moi, le mien: le tien, c'est de mettre à mort, le mien, de mourir sans trembler, le tien, c'est d'exiler, le mien de partir sans me plaindre.

Auteur: Salles Catherine

Info: La Rome des Flaviens : Vespasien, Titus, Domitien

[ philosophie ] [ menace ] [ historique ]

 

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mégalo

Néron parut plusieurs fois sur le théâtre pour disputer le prix du chant et de la poésie. Il était si jaloux de sa voix, qui cependant n'était pas belle, que, de peur de la diminuer, il se privait de manger certains mets qu'il aimait, et se purgeait fréquemment. Lorsqu'il devait chanter en public, des gardes étaient répandus d'espace en espace pour punir ceux qui n'auraient point paru assez sensibles aux charmes desavoix. Vespasien, homme consulaire, ne put cependant un jour s'empêcher de dormir, quoique ce fût un empereur qui chantât, et ce léger sommeil pensa lui coûter la vie.
Cet empereur comédien fit le voyage de la Grèce, pour entrer en lice aux jeux olympiques. Il entreprit de courir le stade sur un char attelé de dix chevaux. Mais à peine eut-il commencé sa course, qu'il tomba de son char; il n'en fut pas moins proclamé vainqueur et couronné.
Il disputa pareillement les prix des jeux isthmiques, pythiens, néméens et de tous les autres jeux de la Grèce. Un Grec, habile chanteur, mais mauvais courtisan, ayant eu l'imprudence de chanter mieux que l'empereur, Néron fit monter sur le théâtre les acteurs qui lui servaient de ministres dans l'exécution de la pièce. Ils se saisirent du musicien, et l'ayant adossé à une colonne, ils lui percèrent la gorge avec des stylets qu'ils portaient cachés dans des tablettes d'ivoire. Néron remporta de ses différents combats dix-huit cents couronnes. Lorsqu'il revint à Rome, il y parut en héros qui venait de triompher des ennemis de l'empire. Il était dans le même char dont Auguste s'était servi pour ses triomphes. Il était vêtu d'une robe de pourpre et d'une casaque semée d'étoiles d'or. Il portait sur sa tête la couronne olympique, qui était d'olivier sauvage, et dans sa main droite la couronne pythienne, faite d'une branche de laurier. Il avait à ses côtés un musicien nommé Diodore.
On portait devant lui les couronnes qu'il avait gagnées, et il était suivi d'applaudisseurs à gages dont il avait formé une compagnie aussi nombreuse qu'une légion.
Ils chantaient la gloire du triomphateur. Le sénat, les chevaliers et le peuple accompagnaient cette honteuse pompe, et faisaient retentir l'air d'acclamations. Toute la ville était illuminée, ornée de festons, et fumante d'encens. Partout où passait le triomphateur, on immolait des victimes, les rues étaient jonchées de poudre de safran; on jetait sur lui des fleurs, des rubans, des couronnes; et, conformément aux usages des Romains, des oiseaux et des pièces de pâtisserie. On avait abattu une arcade du grand cirque. Tout le cortège passa par cet endroit, vint dans la place, et se rendit au temple d'Apollon Palatin. Les autres triomphateurs portaient leurs lauriers au Capitole; Néron, dans un triomphe tel que le sien, voulut honorer le dieu des arts.

Auteur: Internet

Info: Histoire des empereurs

[ pouvoir ] [ folie ]

 

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