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vacheries

Il est comme du chatterton qui se colle au veston quand on l'a décollé du doigt.

Auteur: Mitterrand François

Info: à propos de Michel Rocard

 

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vacherie

Voit-on une mouette grelotter sous la pluie ? Jamais. L'eau glisse sur son plumage blanc. Il en était ainsi des colères populaires sur le veston du Prince.

Auteur: Rambaud Patrick

Info: Emmanuel Le Magnifique (Macron)

[ gilets jaunes ] [ France ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vacherie

Monsieur Kouchner c'est la pensée conforme, la pensée unique, et il n'a pas eu besoin de retourner sa veste, puisque sa veste c'est l'uniforme de la pensée unique, doublé à l'intérieur (il montre l'intérieur de son veston).

Auteur: Chevènement Jean-Pierre

Info:

[ politique ]

 

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nocturne

Le bateau avançait doucement sur l'Ienisseï. La nuit était claire, les ponts vides et humides. Petrovitch se tenait à la proue, son veston claquait au vent. La silhouette ondulée de la rive, l'air frais de la nuit, la vitre bien astiquée du ciel et son ruban velouté de nuages qui flamboyaient au nord, tout semblait confluer dans ce vent moelleux qui sentait les feuilles de jeune saule et les merisiers en fleur. Petrovitch se tenait à l'avant, droit, maigre, et regardait s'approcher Bakhta. Le vent faisait flotter ses cheveux sur son crâne dégarni.

Auteur: Tarkovski Mikhaïl

Info: Le temps gelé

[ ambiance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

écriture

Je crois que c'est en cela que réside tout le sens de la création littéraire : dans l'art de décrire des objets ordinaires tels que les réfléchiront les miroirs bienveillants des temps futurs; dans l'art de trouver dans les objets qui nous entourent cette tendresse embaumée que seule la postérité saura discerner et apprécier dans les temps lointains où tous les petits riens de notre vie simple de tous les jours auront pris par eux-même un air exquis, un air de fête, le jour où un individu ayant revêtu le veston le plus ordinaire d'aujourd'hui sera déguisé pour un élégant bal masqué.

Auteur: Nabokov Vladimir

Info: Détails d'un coucher de soleil

[ recette ] [ miroir d'une époque ] [ style formacja ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

désillusion

L’avenir… il devait être magnifique… il allait être magnifique, plus tard … j’y croyais ! On y croyait à une vie magnifique ! C’était une utopie … Vous, vous avez votre utopie à vous. Le marché. Le paradis du marché. Le marché va rendre tout le monde heureux… C’est une chimère ! Des gangsters se baladent dans les rues en veston rouge avec des chaines en or sur le ventre. C’est la caricature du capitalisme, comme sur les dessins du Crocodile, le journal humoristique soviétique. Une parodie ! Au lieu d’une dictature du prolétariat, vous avez la loi de la jungle : dévore les plus faibles que toi, et rampe devant ceux qui sont forts. La plus vieille loi du monde.

Auteur: Alexievitch Svetlana

Info: La Fin de l'homme rouge - ou le temps du désenchantement

[ post-soviétique ] [ consumérisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

musique

L'air d'opérette, qui n'en finissait pas, semblait se concentrer surtout sur le côté sombre de l'âme russe. Une basse profonde, soutenue par des hautbois, des violons et une seule balalaïka, produisait un chant plaintif qui évoquait des étendues d'herbe ingrates, semées de butte de terre, des femmes aux visages maculés de tâche rouges, comme si elles avaient les oreillons, et des vieillards en train de mendier, affublés de vestons élimés couverts de décorations militaires, qui essayaient de vendre quelques pommes. Les batailles napoléoniennes, les tsars et tsarines, les masses avançant au combat ou crevant de faim, les cornichons, les mines d'uranium et autres camps de travail, des villes portant des noms comme Novosibirsk, la vodka pour moyen de paiement, les mères et les enfants dépérissant dans un trou qu'ils avaient creusé de leurs mains dans la terre - la basse des steppes chantait tout cela.

Auteur: Valens Anton

Info: Homme de ménage

[ tristesse ]

 

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question

Qu'est-ce que la causalité ? Le rapport qui unit la cause à l'effet. Il y a des nuages, il va pleuvoir. J'entre dans l'eau, je vais me noyer. La terre tourne autour du soleil, demain sera pareil à hier. Lien causal partout autour de moi. Le monde est causal. Pas de miracles. J'enferme le monde dans la vision causale que j'en prends. Mais ne croyez-vous pas que le monde, le vrai monde, s'en fout, lui, de la causalité ? La neige se soucie-t-elle de savoir qu'elle provient de l'eau congelée ? Et la vapeur serait bien étonnée si on lui parlait de son père l'eau. D'autant qu'elle pourrait prétendre l'inverse avec autant de raison. Ce monde pourrait avoir un autre aspect que l'aspect causal. On pourrait l'habiller de tout autre vêtement, en venir à le voir sous un nouveau complet veston, une houppelande, un justaucorps, une toge, que sais-je ? Ce serait précisément faire un voyage dans la causalité, une excursion dans la "chose en soi" comme disent les philosophes.

Auteur: Spitz Jacques

Info: L'oeil du purgatoire

[ philosophie mécaniste ] [ réalité séquentielle ] [ causes-effets ] [ temporalité prison ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

portrait

Le responsable kolkhozien chargé du ramassage et du stockage des baies était un homme que l'on eût dit fait d'éléments rapportés : une tête minuscule avec de petits yeux onctueux, mais conscients de leur propre dignité, sous un bonnet carré à l'ouzbèke, en tissu brodé noir argenté, le tout émergeant d'un long cou maigre surmontant, par ce qui ne pouvait être qu'une erreur de la nature, un corps massif ondulant comme de la pâte à tarte qu'il avait fait entrer avec les pires difficultés dans un veston de toile roussie, plein de taches, aux poches gonflées de factures. Sous la bedaine venaient des pattes étonnamment courtes, mais solidement accrochées et enfermées dans un pantalon bouffant de milicien. Par contre celui-ci ne s'insérait pas, comme aurait pu s'y attendre, dans des bottes d'allure martiale et les cordonnets qui auraient dû tirer le pantalon vers le bas se balançaient d'un air gaillard à la limite du cou-de-pied et des sandalettes beiges que son gros corps martyrisait. Tout cela réuni composait la personne de Tikhon Tikhonovitch Touguigkh, le responsable pour les baies de la coopérative kolkhozienne de l'arrondissement de Zima, la Station Hiver.

Auteur: Evtouchenko Evgueni Aleksandrovitch

Info: Les baies sauvages de Sibérie

[ vêtements ] [ composite ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

cénacle

Il existait à cette époque - en 1888 : j'avais dix-sept ans à peine - une école littéraire audacieuse et tout idéaliste, le Symbolisme, fourmillante de beaux esprits et de poètes que nous admirions sans les connaitre : de Stéphane Mallarmé à Paul Verlaine, ceux-là des dieux, de Verhaeren et Henri de Régnier à Stuart Merrill, de Saint-Pol-Roux-le-Magnifique au tout modeste Albert Samain voir du grand mage de la Rose-Croix, Joséphin Péladan, que nous imaginions chapeauté d'un haut bonnet étoilé, à Téodore de Wyzewa [...]
"Nous apprîmes que derrière l'Odéon une grande partie de ce beau monde se réunissait chaque jour à l'apéritif ou dans la soirée, en un certain illustre Café Voltaire. timidement, nous y fûmes, et c'était, je crois, autant que pour nous initier aux mystères de la poésie, pour admirer de près l'éclatante beauté de Madame Rachilde, le monocle hautain de Régnier, le flegme de Vielé-Griffin, la magnificence de Saint-Pol-Roux, l'impeccable veston noisette du chevalier du Plessys de Linan, le gilet à Chasse-à-courre de Dujardin, la barbe assyrienne de Fontainas, la cravache de Laurent Tailhade, l'allure de page de Merrill, le bidon rabelaisien du cher Demolder et - en outre ! - les moustaches impériales et bleu corbeau, de Jean Moréas.

Auteur: Fort Paul

Info:

[ Gaule ] [ Paris ] [ dix-huitième siècle ] [ mouvement littéraire ]

 

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