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punition

Le bâton touche les os, et non le vice.

Auteur: Proverbe africain nigérian

Info: Proverbes et dictons nigérians 1962

[ inutile ] [ éducation ]

 

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éducation

Il vaut mieux enseigner les vertus que condamner les vices.

Auteur: Spinoza Baruch

Info:

[ punition ]

 

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vice

On n'est jamais si bien puni que pour ses vertus.

Auteur: Joubert Joseph

Info:

 

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défauts

Chacun a en lui-même dix punitions : ignorance, tristesse, inconstance, cupidité, injustice, luxure, envie, perfidie, colère, méchanceté.

Auteur: Pic de la Mirandole Pico della Mirandola

Info:

[ faiblesses ] [ vices ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

justice naturelle

Certains critiques ressemblent assez à ces gens qui, toutes les fois qu'ils veulent rire, montrent de vilaines dents.

Auteur: Joubert Joseph

Info: Cité dans "Dictionnaire de références", éd. Le Daily-Bul

[ laideur ] [ méchanceté ] [ vice puni ] [ révélation ] [ appréciation ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

réincarnation

Je ne suis pas hindou, mais je considère que la doctrine des Hindous concernant un état futur (renaissance) est incomparablement plus rationnelle, plus pieuse et plus susceptible de dissuader les hommes du vice que les horribles opinions inculquées par les chrétiens avec leurs punitions sans fin.

Auteur: Jones William

Info:

[ karma ] [ métempsycose ] [ Asie-Occident ]

 

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réussite

B : Vous avez toujours résisté aux prix littéraires.
C : La vanité est un vice très profond et en partie héréditaire, surtout chez les gens vivant à Paris. Chacun a sa politique. Dans ma vie, je suis passé par des moments de pauvreté, de misère, et quand on me proposait un prix, je disais : "Je ne prends pas d'argent en public." C'est l'orgueil d'un côté, et puis le refus de la publicité. Je n'ai pas eu faim, pas exactement, parce que j'ai mené une vie d'étudiant jusqu'à il y a quelques années. La consécration est la pire des punitions.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Entretiens, Gallimard, Entretiens, pp. 282-283

[ ratification ] [ échec ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

causes-effets

[…] une femme adultère étant sur le point d’être lapidée à mort conformément à la loi de Moïse, Jésus s’interposa en disant, Halte-là, que celui d'entre vous qui est sans péché soit le premier à lui jeter une pierre […]  Jésus ne semble pas avoir pensé, peut-être par manque d’expérience, qu'à force d’attendre l’apparition sur terre de jugeurs sans péché, les seuls à ses yeux à avoir le droit moral de condamner et de punir, le crime entre-temps ne se développe démesurément et le péché ne prospère, les femmes adultères s'en donnant à cœur joie tantôt avec celui-ci, tantôt avec celui-là, et qui dit adultère dit tout le reste, y compris les mille vices abominables qui déterminèrent le Seigneur à envoyer une pluie de feu et de soufre sur les villes de Sodome et Gomorrhe, les laissant réduites à l’état de cendres.

Auteur: Saramago José

Info: L'Evangile selon Jésus-Christ

[ humour ] [ exponentiel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

colonialisme

Vous êtes déjà si misérables que vous ne pouvez le devenir plus. Quel genre d'hommes doivent être les Européens? Quelle espèce de créatures choisissent-ils d'être, forcés de faire le bien et n'ayant pour éviter le mal d'autre inspiration que la peur de la punition? (...) L'homme n'est pas seulement celui qui marche debout sur ses jambes, qui sait la lecture et l'écriture et montrer mille exemples de son industrie...
En vérité mon cher frère, je te plains du plus profond de mon âme. Suis mon conseil et devient Huron. Je vois clairement la profonde différence entre ma condition et la tienne. Je suis le maître de ma condition. Je suis le maître de mon corps, j'ai l'entière disposition de moi-même, je fais ce qui me plaît, je suis le premier et le dernier de ma nation, je ne crains absolument aucun homme, je dépends seulement du Grand Esprit.
Il n'en est pas de même pour toi. Ton corps aussi bien que ton âme sont condamnés à dépendre de ton grand capitaine, ton vice-roi dispose de toi. Tu n'as pas la liberté de faire ce que tu as dans l'esprit. Tu as peur des voleurs, des assassins, des faux-témoins, etc. Et tu dépends d'une infinité de personne dont la place est située au-dessus de la tienne. N'est-ce pas vrai ?

Auteur: Kondiarionk

Info: chef Huron s'adressant au baron de Lahontan, lieutenant français en Terre-Neuve, sagesse amérindienne

[ usa ]

 

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question

Stephen Paddock, le papy du futur ?
La tuerie de Las Vegas préfigure peut-être une nouvelle criminalité, celle des vieux et des malades qui n’ont rien à perdre dans une société du tout juridique où la morale n’a plus d’effet.
Stephen Craig Paddock, le tueur de Las Vegas, était trop vieux, trop riche, trop indifférent à la religion, à la politique - et même aux armes à feu - pour que son geste soit intelligible selon les grilles d’interprétation ordinaires. Et loin d’être un fou ou un être isolé, il était "normal", il avait une famille et une fiancée. Il n’avait d’ailleurs pas le moindre antécédent judiciaire. Angoissée par cette absence de sens, la presse chercha dans ses gènes l’explication de son massacre : son père avait été un gangster. Mais cette hypothèse loufoque ne satisfit personne. On prêta très peu d’attention au fait qu’il choisit de tuer des jeunes gens qui écoutaient un concert de musique country, celle que l’affreux retraité adorait. Des jeunes, donc, auxquels il aurait pu s’identifier. Comme si, au crépuscule de sa vie, il regrettait tant de quitter ses joies et ses délices qu’il en devint hargneux et envieux au point de vouloir éliminer ceux qui avaient devant eux de longues décennies pour en profiter.
Peut-être avait-il choisi d’en finir avec sa propre existence, ne supportant pas la vieillesse ou une maladie grave. Mais avant, Paddock voulait assouvir sa haine envers les jeunes bienheureux.
Cette hypothèse serait terrifiante si on la prenait non pas comme l’explication de l’acte isolé d’un homme mais comme une nouvelle manière d’appréhender nos rapports aux normes. En effet, que se passerait-il si la seule contrainte que nous ressentions était celle de la loi, si nous nous détachions complètement de celle de la morale ? Celle-ci était la grande obsession de la romancière américaine Patricia Highsmith. Dans son roman Ripley s’amuse, elle avait imaginé les comportements d’un homme, au bord de la mort, à qui l’on proposait de tuer pour sauver sa famille de la misère.
Bien sûr, la plupart de ceux qui arrivent à la fin de leur vie ne commettent pas des actes aussi graves, même si ces derniers restent impunis, parce que des contraintes morales les en empêchent justement.
Mais notre société ne cesse de saper ce rapport que nous entretenons avec la morale.
Depuis quelques décennies, l’Etat cherche à régler l’ensemble de nos comportements, ceux qui atteignent les autres, mais aussi ceux qui ne portent atteinte qu’à nous-mêmes, et cela commence de plus en plus tôt dans la vie. Il est vrai que les instances dites intermédiaires, comme la famille, l’école ou le travail, sont si fragilisées qu’elles peinent à imposer des normes. Désormais, ces institutions semblent incapables de fonctionner sans que les comportements, y compris les plus anodins, soient réglés par le droit. Ce nouveau travers de nos sociétés n’a-t-il pas comme conséquence l’incroyable cynisme que l’on peut attribuer à Paddock ? Ce travers permet, en effet, d’éviter les comportements antisociaux les plus graves, seulement si l’on risque d’être pris et puni.
Dans un tel monde, le groupe le plus redouté serait celui constitué par les personnes très âgées ou très malades, celles qui n’ont plus rien à perdre, et non plus par les jeunes. Complètement indifférentes à leur réputation post-mortem, elles formeraient des bandes se livrant aux pires turpitudes et suscitant la peur autour d’elles. Leur cynisme sera tel qu’elles devront être l’objet d’une surveillance constante et envahissante.
Des dispositifs techniques de contrôle viendront combler l’absence de sentiment de culpabilité des citoyens, celui-ci n’étant plus intérieur mais extérieur. Sauf à faire marche arrière sur cette bêtise qu’est le tout juridique, sauf à redonner du pouvoir aux instances intermédiaires, lesquelles devront être repensées à leur tour.
Mais quels efforts ne serions-nous pas prêts à faire pour éviter que des tueries comme celles de Sin City (Frank Miller et Robert Rodriguez, 2005), la ville du vice et du péché, ne deviennent aussi banales que les divorces ou les vols ? Pour empêcher que des salauds comme Paddock ne deviennent demain le type le plus courant du papy.

Auteur: Iacub Marcela

Info: Le nouvel observateur, 6 octobre 2017, 18:56

[ normalisation ] [ désenchantement ] [ tueur de masse ] [ amoralité ]

 

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