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discrétion

J'ai les goûts simples d'une huître et je suis un adepte de l'anonymat. Être inconnu dans une société qui a fait de l'indiscrétion une vertu civique, voilà mon désir. Aujourd'hui, tout le monde veut tout savoir sur tout le monde. Moi, je ne veux rien savoir sur personne. La reine Victoria disait : il y a les gens que je connais, et les Esquimaux. . Je pense, comme elle, que le monde est empli d'Esquimaux.

Auteur: Denuzière Maurice

Info: Un homme sans ambition

[ pudeur ]

 

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désert

Dans ces vastes étendues sans relief le centre nous suit, nous poursuit, quelle que soit la direction de nos pas. Nous ne pouvons pas nous en évader. Il est toujours où nous sommes, si mêlé à nous, tombant si d'aplomb sur notre tête qu'il disparaît hors de nous comme notre ombre à midi. C'est nous-mêmes qui sommes le centre. Mais un peu comme si nous n'étions, à midi, que l'ombre de notre ombre : l'ombre d'un rien, effacé par le soleil.

Auteur: Victoria Ocampo

Info: 338171 T.E. , p. 14-15

[ isolement ] [ moi ] [ ego ]

 

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richesse

Une fois que j'étais à Victoria, j'ai vu une très grande maison. Ils m'ont indiqué que c'était une banque et que c'est là que les hommes blancs placent leur argent qu'ils le récupèrent avec des intérêts. Nous nous sommes des Indiens et n'avons aucune banque de ce genre ; mais quand nous avons abondance d'argent ou de couvertures, nous les donnons à d'autres, chefs ou personnes. Parfois ils nous les retournent avec intérêts, et nos coeurs se sentent biens. Cette manière de donner est notre banque.

Auteur: Maquinna

Info: Chef indien Nootka

[ accumuler ] [ altruisme ]

 

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sérendipité

En 1856, à l'âge de 18 ans, Perkin essaie de synthétiser la quinine dans le but de soigner les soldats anglais vivant en Inde, décimés par le paludisme. Il commet d'abord erreur sur erreur, mais finit par obtenir une pâte noire dont l'un des composants va se révéler fabuleux. Car il colore ! Ce premier colorant de synthèse, qui sera appelé "mauve de Perkin", est rapidement un triomphe commercial et industriel. La reine Victoria d'Angleterre elle-même et l'impératrice Eugénie, femme de Napoléon III, s'empressent de porter en public des robes teintes à la mauvéine, et Perkin finit ses jours fort riche.

Auteur: Nicolino Fabrice

Info: Un empoisonnement universel, comment les produits chimiques ont envahi la planète

[ couleur ]

 

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arche

Pour les Mohawks, dont le sort est lié à la grande voie d'eau, descendre le fleuve et passer sous les arches de métal symbolisait le passage à une ère nouvelle. Ils l'observaient avec un mélange d'admiration et d'appréhension : le pont était la porte d'un monde inconnu, sa présence signifiait que le leur allait être bouleversé et qu'ils allaient à nouveau devoir s'adapter. Le pont Victoria annonçait la fin prochaine des bateaux de transport, la disparition des radeaux de rondins, la victoire de la roue sur la pagaie, l'unification du pays, le chemin de fer, le raccourcissement des distances, l'industrialisation, le triomphe à venir d'une société blanche, étrange et, vue de la berge à Kahnawake, toujours menaçante.

Auteur: Moutot Michel

Info: Ciel d'acier

[ colonisation ] [ signe ] [ construction ]

 

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prostitution

Les filles changent souvent d'agence.
Elles viennent et partent selon leur propre emploi du temps et gagnent entre 30 000 et 60 000 roubles (de 430 à 860 euros) par mois. Nombre d'entre elles sont mariées et bossent avec l'accord de leur mari. La plupart ont des enfants. Certaines ont un travail légal en parallèle. Beaucoup de filles entretiennent leur mari ou leur compagnon. - Quand tu te mets à table, a conseillé l'une d'elles à une autre, dis-lui : "Bon appétit ! J'ai failli m'étouffer avec une bite pour pomper de quoi te nourrir !".
Une de ces 'dames', qui entretient déjà son troisième ou quatrième mari, a fièrement raconté que cet été elle irait à la mer en Crimée.

Auteur: Lomasko Victoria

Info: D'autres Russies, p. 103

[ femmes-hommes ] [ oppression ]

 

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reconnaissance

Bien des années plus tard, un homme élégamment vêtu, à l'accent curieux, vint leur proposer d'être reconnus "Justes" pour avoir protégé des enfants juifs et, à ce titre, recevoir une médaille.
- Une médaille ? S'étonna Victoria.
- Oui, une médaille, nous savons exactement quel rôle vous avez joué pendant la guerre et comment vous avez protégé deux de nos enfants.
Victoria dévisagea l'homme un instant, se tourna vers Virgile qui lui sembla aussi stupéfait qu'elle, puis elle répondit :
- Nous vous remercions, monsieur, mais ce n'est pas la peine. Nous ne saurions pas la porter.
L'homme expliqua ce dont il s'agissait réellement, il insista puis il comprit qu'il ne parviendrait pas à ses fins. Il s'inclina plusieurs fois devant eux, remercia, et enfin s'en alla.

Auteur: Signol Christian

Info: Les enfants des justes

[ inutile ]

 

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adieux

Il se redressa et cala son dos avant d'écrire sur une page blanche :

Novembre 1868. Je m'appelle Edward Morgan, j'ai vingt ans. Je voyageais avec un groupe de Crows amicaux quand nous avons été attaqués par des Cheyennes. J'ai été séparé des autres et, en traversant un ruisseau, mon cheval est tombé sur moi, brisant sa jambe et la mienne. J'ai fait de mon mieux. Veuillez prévenir...

Il raya les deux derniers mots. Ils étaient trop brutaux. Il s'était apprêté à écrire : Veuillez prévenir Mlle Victoria Willis qu'Edward Morgan ne pourra pas rentrer pour l'épouser parce qu'il est mort de faim et de froid sous les racines d'un arbre quelque part dans le Territoire du Montana. Non, il pouvait procéder avec plus de douceur.

Auteur: Dorothy Marie Johnson

Info: La Colline des potences

[ au revoir ] [ dernières paroles ]

 

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physionomie

Je regarde les portraits, les photos de la femme la plus importante du 19e siècle. Ses yeux bleu vitreux poussés en avant comme des boules de verre pilé droit sur l’objectif. La cible hypnotisée au milieu d’un visage rose aride de reine Victoria. Le ballonnement de ses joues transparentes. On dirait une anamorphose dilatée ou une érection de papesse. On sent à quel point elle sait qu’elle a réussi sa vie depuis les caves où elle est restée tout en voyageant tellement. Elle sait que l’avenir lui appartient, tout son projet élaboré par la seule perversion vraiment indépassable. Elle est comme une Régente phosphorescente de Frans Hals. Elle tient les livres de comptes de l’hospice universel des illusions. Elle pince sa bouche fixe sur le secret de son imposture méticuleuse, c’est une exploratrice courageuse des enfers.

Auteur: Muray Philippe

Info: A propos de Helena Petrovna Blavatski, dans "Le 19e siècle à travers les âges", pages 164-165

[ caricature ] [ triomphe ] [ occultisme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

existence

Elle deviendrait écrivain et vivrait jusqu'à quatre-vingt-dix-huit ans. Elle verrait deux guerres mondiales, vivrait sous le règne de quatre rois et d'une reine. Et presque deux reines puisqu'elle avait dû être conçue - tout juste - sous le règne de la reine Victoria. "Conçue puis oubliée".
Elle avait dix ans et elle était dans un orphelinat lorsqu'un grand paquebot heurta l'iceberg, faisant quelques orphelins de plus. Elle en avait douze lorsqu'une femme se jeta sous les sabots d'un cheval royal. Elle venait d'en avoir quinze lorsqu'elle travailla quelque temps, un été, dans une grande maison - elle n'avait encore jamais vu semblable palais - où elle appris tout ce qu'il fallait savoir sur les émissions nocturnes.
Elle vivrait assez longtemps pour devenir presque centenaire et pour comprendre qu'elle avait probablement connu, vu - et écrit - suffisamment. Cela lui était égal, disait-elle d'un ton enjoué, si elle ne parvenait pas jusqu'à l'an 2000. C’était déjà un miracle qu'elle fût arrivée jusque-la. Le chiffre 19 avait marqué sa vie et dix-neuf ans , c’était un bien bel âge, ajoutait-elle en souriant.

Auteur: Swift Graham

Info: Le dimanche des mères

[ canevas ] [ espérance ] [ résumé ]

 

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