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dentition

Le clown sourit, révélant une rangée de dents jaunâtres qui pointaient dans tous les sens, telles les pierres tombales d'un très vieux cimetière soumis à des glissements de terrain.

Auteur: Powers Tim

Info: Les Voies d'Anubis

[ métaphores-comparaisons-etc ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

perdu

Il n'y a pas de vie rangée une fois pour toutes. On essaie d'ordonner un peu mais il faut se résigner au fait que la vie est un magnifique bordel !

Auteur: Avon Sophie

Info: Les Amoureux

[ positiver ]

 

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déstabilisation

Depuis plus de trente ans, j'avais fait en sorte que ma vie soit aussi ordonnée qu'un parc à la française. Le parc avait recouvert de ses allées, de ses pelouses et de ses bosquets un marécage où j'avais failli m'engloutir autrefois. Trente ans d'effort.

Auteur: Modiano Patrick

Info: Accident nocturne

[ existence rangée ]

 

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compétence

Que voit l'expert, lorsqu’il regarde l’échiquier, qui diffère de ce que les autres voient ? Un vieux maître français a dit :
- Je vois l’échiquier comme nous voyons la rue qu’on arpente sans lui prêter attention; comme la garde-robe que nous ouvrons, sachant pertinemment où sont rangées les choses, sans même les voir. La même chose s’applique aux coups joués sur l’échiquier.

Auteur: Kasparov Gary

Info: En 1987

[ connaissance profonde ] [ détails significatifs ] [ attention flottante ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

bouquins

A voix basse, ils (les livres) partageaient leurs rêves: certains se voyaient passer leur vie en noble compagnie sur les étagères bien rangées d'une bibliothèque; d'autres aspiraient à passer de main en main, voir le monde, traîner sur des bancs publics et finir la nuit dans un bar, avant d'être oubliés un jour sur la banquette d'un train en route vers d'autres aventures.

Auteur: Guillot Bertrand

Info: Sous les couvertures, p.13

[ objets ] [ personnalisés ]

 

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théorie-pratique

Ce jardin reflétait la paix robuste d'un esprit désireux, non plus du nouveau, mais de la répétition. Ortner n'aimait pas les plans de réformes mondiales. L'avenir était dans l'instant bien rempli, et le monde dans le plus étroit des cercles. Montre-moi comment tu vis avec ta servante, avec ta femme, avec tes enfants, avec ton chat, et je te fais grâce de la théorie.

Auteur: Jünger Ernst

Info: Héliopolis

[ existence ] [ vie rangée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

Paris

Qui donc a écrit que la Seine est le seul fleuve au monde qui coule entre deux rangées de livres ? Peut-être Lanoizelée, cet écrivain bouquiniste dont la postérité n'a retenu que ses extravagances lorsqu'il déclamait à haute voix ses poèmes perché sur un parapet au risque à chaque instant de se noyer. À moins que ce ne soit le vieux Gibert, qui commerçait ses bouquins sur une péniche avant de s'installer un jour quai Malaquais…

Auteur: Saadi Nourredine

Info: La Nuit des Origines, Première partie, Chapitre 22

[ ville ] [ France ]

 

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stoïcisme

Se dire dès l'aurore : je vais rencontrer un indiscret, un ingrat, un violent, un perfide, un arrogant. Tous leurs défauts leur viennent de ce qu'ils ignorent les biens et les maux. Pour moi, je connais la nature du bien, c'est l'honnête, et celle du mal, c'est le vil ; je connais aussi la nature du pécheur : c'est un être de même race que moi, non pas de même sang ni de même père, mais participant à la raison et ayant une part de la divinité ; nul d'entre eux ne peut donc me nuire, car nul ne peut me faire faire une chose vile ; et je ne puis non plus m'irriter contre un être de ma race ni le laisser de côté. Nous sommes nés pour collaborer, comme les pieds, les mains, les paupières, ou les deux rangées de dents, celle du haut et celle du bas. Il est contre nature de s'opposer les uns aux autres : et c'est s'opposer à eux que de s'irriter ou se détourner d'eux.

Auteur: Marc-Aurèle

Info: Pensées, Les Stoïciens/la Pléiade, nrf Gallimard 1962, II, 1 p.1146

[ rapports humains ] [ sagesse ] [ tolérance ] [ discernement ]

 

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pensée-de-femme

Je me demande parfois où nous autres femmes d'un certain âge nous situons dans le réseau social une fois que la construction du nid a perdu de son charme. Il y a une génération, Margaret Mead, qui avait une assez bonne réponse personnelle à cette question, s'interrogeait aussi à ce sujet et faisait remarquer qu'en d'autres temps et dans d'autres cultures, nous avons joué un rôle...
"A l'époque où nous étions deux ici à nous nourrir et à travailler, j'avais un grand jardin entre les plaqueminiers et la vieille route le long de la rivière. J'aimais le travail nécessaire pour produire, vers le milieu de l'été. Les rangées bien droites de haricots et de betteraves, les carottes, les pommes de terre, la maïs, les tomates, les cardons, les oignons, les laitues au goût exquis et aux couleurs stupéfiantes. Je semais des petits pois le long du grillage et fleurissaient, donnant ensuite des cosses bien tendres. Et dans tout le potager je faisais pousser des soucis orange vif et jaunes. Ils protégeaient les légumes des insectes qui détestent l'odeur des fleurs et les évitent, épargnant ainsi les légumes..."

Auteur: Hubbell Sue

Info: Une année à la campagne

[ potager ] [ nature ]

 

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lecture

Pourquoi lisons-nous, sinon dans l'espoir d'une beauté mise à nu, d'une vie plus dense et d'un coup de sonde dans son mystère le plus profond? L'écrivain peut-il isoler et rendre plus vivace tout ce qui dans l'expérience engage le plus profondément notre intellect et notre cœur? L'écrivain peut-il renouveler notre espoir de formes littéraires? Pourquoi lisons-nous sinon dans l'espoir que l'écrivain rendra nos journées plus vastes et plus intenses, qu'il nous illuminera, nous inspirera sagesse et courage, nous offrira la possibilité d'une plénitude de sens, et qu'il présentera à nos esprits les mystères les plus profonds, pour nous faire sentir de nouveau leur majesté et leur pouvoir? Que connaissons-nous de plus élevé que ce pouvoir qui, de temps à autre, s'empare de notre vie et nous révèle à nos propres yeux éblouis comme des créatures déposées ici-bas dans l'émerveillement? Pourquoi la mort nous prend-elle ainsi par surprise, et pourquoi l'amour? Encore et toujours, nous avons besoin d'éveil. Nous devrions nous rassembler en longues rangées, à demis vêtus, tels les membres d'une tribu, et nous agiter des calebasses au visage, pour nous réveiller; à la place nous regardons la télévision et ratons le spectacle.

Auteur: Dillard Annie

Info: En vivant, en écrivant

[ ouverture ] [ réflexivité ] [ délassement ]

 

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