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diptères

Mouches familières,

inévitables et goulues,

mouches vulgaires, vous

évoquez pour moi toutes choses.



Oh ! vieilles mouches voraces

comme abeilles en avril,

vieilles mouches tenaces

sur mon crâne chauve d'enfant !



Mouches du premier vague à l'âme

dans le salon familial,

en ces claires soirées d'été

quand je commençais à rêver !



Et à l'école détestée,

mouches folâtres et rapides,

poursuivies

par amour de ce qui vole,



— car tout n'est que vol — bruyantes,

rebondissant sur les vitres,

les jours d'automne…

Mouches de toutes les heures,



d'enfance et d'adolescence,

de ma jeunesse dorée,

de cette seconde innocence

qui se targue de ne croire en rien,



de toujours… Mouches vulgaires,

si familières que nul ne saura

dignement vous chanter :

je sais, vous vous êtes posées



sur le jouet enchanté,

sur le bouquin fermé,

sur la lettre d'amour,

sur les paupières glacées

des morts.



Inévitables et goulues,

non pas diligentes comme les abeilles,

ni, comme les papillons, brillantes;

petites, espiègles,

vous, mes vieilles amies,

évoquez pour moi toutes choses.


Auteur: Machado Antonio

Info: Champs de Castille ;: Précédé de Solitudes, Galeries et autres poèmes, et suivi des Poésies de la guerre. LES MOUCHES

[ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

être

La matière est juste un espace d'apprentissage.

Nous sommes avant tout des êtres célestes venus faire une expérience terrestre. [...]

Je propose un parallèle avec la thermodynamique. On parle de trois états dans cette discipline : l'état gazeux, l'état liquide et l'état solide.

Ce parallèle repose sur l'idée que l'âme, ou l'être dans son essence, se trouve à l'état gazeux. C'est un gaz, donc évanescent, et on ne le voit pas. Pourtant il est là. Mais invisible.

Lorsque l'être va descendre dans le ventre de la maman, le gaz passe tout doucement à l'état liquide. Dans le ventre de la mère, le milieu est liquide jusque dans la structure de l'être : même les os ressemblent plus à de la gelée qu'à autre chose. Cet état liquide va progressivement se solidifier dans le fœtus, puis continuer après la naissance et ce jusqu'à l'âge de vingt et un ans. En effet, ce n'est qu'à vingt et un ans que l'on achève la solidification des tout petits os des mains et des pieds.

Nous voilà à l'âge adulte et finalement à l'état solide. État que nous conservons plusieurs décennies suivant notre santé. Puis autour de soixante, soixante-dix ans, selon les personnes, avec le début de la vieillesse, on repart vers un état liquide. On a des problèmes de circulation, on fait de la rétention d'eau, progressivement le corps se liquéfie pour revenir à l'état gazeux, à la mort physique. 


Auteur: Miège Loan

Info: In : Le test : Une expérience inouïe, la preuve de l'après-vie ? de Stéphane Allix, p 228

[ incarnation initiatique ] [ gnose ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vieillesse

Autant pas se faire d’illusions, les gens n’ont rien à se dire, ils ne se parlent que de leurs peines à eux chacun, c’est entendu. Chacun pour soi, la terre pour tous. Ils essayent de s’en débarrasser de leur peine, sur l’autre, au moment de l’amour, mais alors ça ne marche pas et ils ont beau faire, ils la gardent tout entière leur peine, et ils recommencent, ils essayent encore une fois de la placer. "Vous êtes jolie, Mademoiselle", qu’ils disent. Et la vie les reprend, jusqu’à la prochaine où on essayera encore le même petit truc. "Vous êtes bien jolie, Mademoiselle !... "

Et puis à se vanter entre-temps qu’on y est arrivé à s’en débarrasser de sa peine, mais tout le monde sait bien n’est-ce pas que c’est pas vrai du tout et qu’on l’a bel et bien gardée entièrement pour soi. Comme on devient de plus en plus laid et répugnant à ce jeu-là en vieillissant, on ne peut même plus la dissimuler sa peine, sa faillite, on finit par en avoir plein la figure de cette sale grimace qui met des vingt ans, des trente ans et davantage à vous remonter enfin du ventre sur la face. C’est à cela que ça sert, à ça seulement, un homme, une grimace, qu’il met toute une vie à se confectionner, et encore qu’il arrive même pas toujours à la terminer tellement qu’elle est lourde et compliquée la grimace qu’il faudrait faire pour exprimer toute sa vraie âme sans rien en perdre.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Voyage au bout de la nuit

[ apparence ]

 

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sorciers

Et pourquoi fallait-il aller de l'autre côté du monde pour voir un chaman, nom de Dieu : Pourquoi était-ce si farfelu, si exotique pour nous, Occidentaux ? Après tout, autrefois, nous avions aussi des chamans.
Mais nous les avions anéantis. Ou fait de notre mieux pour les anéantir. Les Romains, d'abord, avaient écrasé les druides de Gaule et de Grande-Bretagne. Puis l'Eglise catholique, entre 1400 et 1700, avait fait son possible pour en éradiquer les derniers vestiges. C'est-à -dire essentiellement, en Europe de l'Ouest, des sages, de vieilles villageoises qui connaissaient les plantes, dont des générations entières étaient mortes sur le bûcher. Il y avait toujours des chamans d'un ancien type, antérieur aux Romains, aux confins de l'Europe - parmi les Lapons, ou Samis (eux aussi éleveurs de rennes), du nord de la Scandinavie, les tribus de la Baltique et quelques ermites païens dans des endroits comme la Cornouaille, le pays de Galles, l'Ecosse, la Bretagne et la Pays Basque. Mais même ces zones reculées furent agressivement christianisées, et beaucoup de chamans qui se raccrochaient à leurs traditions le payèrent de leur vie. L'église, tant protestante que catholique, fit son possible pour les brûler tous.
Au XVIIIeme siècle, quand les bûchers finirent par s'éteindre, les physiciens et les apothicaires des Lumières durent tout réapprendre : l'anatomie, les sciences naturelles, la phytothérapie - toute la base et la science de la médecine moderne. Mais le fondamentalisme et le fanatisme et le fanatisme n'étaient pas morts, eux. Ils s'étaient divisés en deux branches parallèles, une pour la religion, l'autre pour la science. Tel était, semblait-il, notre héritage.

Auteur: Isaacson Rupert

Info: L'enfant cheval, la quête d'un père pour guérir son fils autiste

[ rationnel ] [ paranormal ]

 

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maladie

Depuis trente ans, chaque matin il lui préparait son thé. Celui de la boîte rouge décorée d'un Ganesh, le dieu indien à tête d'éléphant, protecteur des voyageurs qui s'aventurent en pays inconnu et des écrivains, avec sa défense brisée qui lui servit de plume pour écrire Le Mahâbhârata. Thé vert, quatre doses de gingembre, trois clous de girofle, deux bâtons de cannelle, quelques cosses de cardamome, des grains de poivre noir. Son mélange à elle, souvenir de ses voyages en Inde. Parmi les boîtes de thé pour les différents moments de la journée, dans le petit meuble en bois blanc grillagé rempli d'épices, il ne se trompait jamais. Chaque matin, il dosait, ébouillantait la théière et l'appelait pour partager cet instant unique. Mais ce matin-là, il est arrivé près d'elle, hagard et désespéré, portant toutes les boîtes dans ses bras : "C'est lequel, je ne sais plus ?"
Lors des catastrophes aériennes on recherche désespérément "les boîtes noires" qui vont fournir des indices, mots, cris, graphiques. Ces traces lisibles par les spécialistes du décodage. Elles contiennent tout ce qu'il faut pour expliciter les circonstances de l'accident et ainsi autoriser à trancher les responsabilités, trouver les coupables, juger. Toutes ces révélations qui vont permettre aux familles de commencer "le travail du deuil".
Pour elle, c'est une boîte rouge, la boîte de Pandore qui a libéré en même temps que ses senteurs exotiques l'angoisse d'un à-venir inconnu et innommable. Elle connaît exactement la date et l'heure. Ce matin- là, elle a "su". L'intuition fulgurante que rien ne serait donc jamais plus comme avant. Déchirure entrevue vite pansée de déni et de refus.

Auteur: Huguenin Cécile

Info: Alzheimer mon amour

[ mémoire ] [ vieillesse ] [ oubli ]

 

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psycho-sociologie

C'est ici que la culture entre en jeu, dans l'image de ce moi idéalisé qui peut prospérer dans le monde des prises de contrôle par emprunt. Cette personne idéalisée se dérobe à toute dépendance ; elle ne s'accroche pas à d'autres. Les réformateurs de l'État-providence craignent qu'il ait encouragé la dépendance institutionnalisée : précisément ce qu'espérait Bismarck. En lieu et place de la vie institutionnelle, les réformateurs veulent notoirement plus d'initiative individuelle et d'esprit d'entreprise : des coupons pour l'éducation, des comptes d'épargne individuels pour la vieillesse et les soins médicaux. Autrement dit, chacun devrait gérer sa couverture sociale comme un service commercial.

Il est trompeur d'assimiler la peur de la dépendance à l'individualisme pur et simple. Dans le monde des nouvelles affaires, ceux qui prospèrent ont besoin d'un réseau serré de contacts sociaux ; si des cités globales se forment, c'est, entre autres raisons, qu'elles offrent un territoire local pour le networking (travail en réseau) en face-à-face. Les gens qui ne sont rattachés aux organisations que par ordinateur, qu'ils travaillent chez eux ou se retrouvent seuls sur le terrain, ont tendance à se marginaliser, parce que leur manquent ces contacts informels que l'on appelle parfois des "refroidisseurs".

La peur de la dépendance désigne plutôt la crainte de ne plus être maître de soi et, sur un plan plus psychologique, la honte de se retrouver à la merci des autres. Un des grands paradoxe du modèle de la nouvelle économie est qu'en faisant voler en éclats la cage de fer elle n'a réussi qu'à réintroduire ces nouveaux traumas sociaux et émotionnels dans une nouvelle forme institutionnelle.

Auteur: Sennett Richard

Info: La culture du nouveau capitalisme, p 45

[ post-capitalisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

ambiance cauchemardesque

Le voyage du retour parut interminable à Marchenoir. On était en plein février et le train de nuit qu’il avait choisi dans le dessein d’arriver le matin à Paris, lui faisait l’effet de rouler dans une contrée polaire, en harmonie avec la désolation de son âme. Une lune, à son dernier quartier, pendait funèbrement sur de plats paysages, où sa méchante clarté trouvait le moyen de naturaliser des fantômes. Ce restant de face froide, grignotée par les belettes et les chats-huants, eût suffi pour sevrer d’illusions lunaires une imagination grisée du lait de brebis des vieilles élégies romantiques. De petits effluves glacials circulaient à l’entour de l’astre ébréché, dans les rainures capitonnées des nuages, et venaient s’enfoncer en aiguilles dans les oreilles et le long des reins des voyageurs, qui tâchaient en vain de calfeutrer leurs muqueuses. Ces chers tapis de délectation étaient abominablement pénétrés et devenaient des éponges, dans tous les compartiments de ce train omnibus, qui n’en finissait pas de ramper d’une station dénuée de génie à une gare sans originalité.

De quart d’heure en quart d’heure, des voix mugissantes ou lamentables proféraient indistinctement des noms de lieux qui faisaient pâlir tous les courages. Alors, dans le conflit des tampons et le hennissement prolongé des freins, éclatait une bourrasque de portières claquant brusquement, de cris de détresse, de hurlements de victoire, comme si ce convoi podagre eût été assailli par un parti de cannibales. De la grisaille nocturne émergeaient d’hybrides mammifères qui s’engouffraient dans les voitures, en vociférant des pronostics ou d’irréfutables constatations, et redescendaient, une heure après, sans que nulle conjecture, même bienveillante, eût pu être capable de justifier suffisamment leur apparition.

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "Le Désespéré", Livre de poche, 1962, pages 187-188

[ transformation monstrueuse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femme-par-homme

Je te l'ai dit, Corbèra : c'était un animal mais c'était aussi, en même temps, une Immortelle, et il est dommage qu'en parlant, on ne puisse pas exprimer continuellement cette synthèse telle qu'elle l'exprimait elle-même dans son corps avec une simplicité absolue. Ce n'était pas seulement dans l'acte de chair qu'elle manifestait une gaieté et une délicatesse opposées au triste rut animal : sa parole avait une immédiateté puissante que je n'ai retrouvée que chez quelques grands poètes. On n'est pas fille de Calliope pour rien : méconnaissant toute culture, ignorant toute sagesse, dédaignant toute contrainte morale, elle faisait partie, cependant, de la source de toute culture, de toute sagesse, de toute éthique, et savait exprimer cette supériorité primordiale en des termes d'une âpre beauté : "Je suis tout parce que je ne suis qu'un courant de la vie sans aucune faille ; je suis Immortelle parce que toutes les morts confluent en moi, depuis celle du poisson d'il y a un instant jusqu'à celle de Zeus, et rassemblées en moi elles redeviennent une vie non plus individuelle et déterminée, mais panique et donc libre." Puis elle disait : "Tu es beau et jeune ; tu devrais me suivre à présent dans la mer et tu échapperais aux douleurs, à la vieillesse ; tu viendrais dans ma demeure, sous les très hautes montagnes d'eaux immobiles et sombres, où tout est quiétude silencieuse à tel point naturelle que celui qui la possède ne la ressent même pas. Je t’ai aimé, souviens-t’en, quand tu seras las, quand tu n'en pourras vraiment plus, tu n’auras qu’à te pencher sur la mer et m’appeler : je serai toujours là parce que je suis partout, et ta soif de sommeil sera réalisée."

Auteur: Lampedusa Giuseppe Tomasi di

Info: Le Professeur et la Sirène

[ déesse ] [ omnipotente ] [ supérieure ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

catholicisme

Toujours est-il (et tel est au point de vue politique le fait capital) que c’est au moment où les papes ont cessé de compter parmi les princes qu’ils sont devenus monarques absolus de l’Eglise; c’est la veille du jour où ils ont perdu leurs minces Etats temporels, que d’un bout à l’autre du monde catholique ils ont vu toutes les vieilles résistances nationales abdiquer solennellement à leurs pieds, de façon qu’en réalité jamais le Saint-Siège n’a été plus puissant dans l’Eglise, jamais il n’a plus régné sur les âmes que depuis qu’il a cessé de donner des lois aux bords du Tibre et que le Pape vit en prisonnier au Vatican. Telle est, en somme, pour qui regarde les choses de haut, la principale conséquence du dernier concile, et c’est là un fait que les hommes d’Etat ne sauraient perdre de vue ; si, depuis le mois de septembre 1870, les papes, frustrés de leur ancienne souveraineté, restent humainement et politiquement désarmés, jamais dans le domaine religieux ils ne se sont trouvés mieux équipés pour la lutte. En dehors de là, en dehors du prestige et de l’ascendant qu’elle assure au Pape, l’érection de l’infaillibilité pontificale en dogme a peu modifié la situation intérieure et la constitution actuelle de l’Eglise. Contrairement à la thèse des vieux catholiques allemands ou suisses, on pourrait soutenir que le concile n’y a en réalité rien changé. Il n’y a guère, en somme, qu’un article de foi de plus au Credo catholique, et cet article de de foi, jadis tant contesté, était dans la pratique accepté de presque tous les croyants, longtemps avant d’avoir été solennellement promulgué dans le transept de Saint-Pierre. Le concile s’est borné à convertir le fait en droit.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: Les catholiques libéraux, l'Église et le libéralisme de 1830 à nos jours, Librairie Plon, 1885, pages 263-264

[ historique ] [ religieux-civil ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

vacherie

Tu n’as pas idée du genre de salauds que sont ces gens. Ils me donnent envie de vomir. Je ne peux plus supporter ces maudits " intellectuels " de mes deux. C’est vraiment au-dessus de mes forces. Je préférerais m’asseoir par terre pour vendre des tortillas au marché de Toluca plutôt que de devoir m’associer à ces putains d’" artistes " parisiens. Ils passent des heures à réchauffer leurs précieuses fesses aux tables des " cafés ", parlent sans discontinuité de la " culture ", de l’ " art ", de la " révolution " et ainsi de suite, en se prenant pour les dieux du monde, en rêvant de choses plus absurdes les unes que les autres et en infectant l’atmosphère avec des théories et encore des théories qui ne deviennent jamais réalité.

Le lendemain matin, ils n’ont rien à manger à la maison vu que pas un seul d’entre eux ne travaille. Ils vivent comme des parasites, aux crochets d’un tas de vieilles peaux pleines aux as qui admirent le " génie " de ces " artistes ". De la merde, rien que de la merde, voilà ce qu’ils sont. Je ne vous ai jamais vu, ni Diego ni toi, gaspiller votre temps en commérages idiots et en discussions " intellectuelles " ; voilà pourquoi vous êtes des hommes, des vrais, et pas des " artistes " à la noix. Bordel ! Ça valait le coup de venir, rien que pour voir pourquoi l’Europe est en train de pourrir sur pied et pourquoi ces gens — ces bons à rien sont la cause de tous les Hitler et les Mussolini. Je te parie que je vais haïr cet endroit et ses habitants pendant le restant de mes jours. Il y a quelque chose de tellement faux et irréel chez eux que ça me rend dingue. 

Auteur: Kahlo Frida

Info: A propos d'André Breton et des surréalistes, dans une lettre à son amant, le photographe Nikolas Murray lors de son passage à Paris en 1938

[ détestation ] [ cénacles parisien ] [ salonards centralisés ] [ anti-intelligentsia  ] [ beaux-arts ]

 

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Ajouté à la BD par miguel