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grandir

Je pense brusquement à ce que signifie le fait de vieillir. Cela signifie que les êtres aimés de votre jeunesse se transforment en photos sur un mur, en mots dans une histoire, en souvenirs dans un cœur.

Auteur: Swanson Cynthia

Info: Les rêves sont faits pour ça

[ survivre ] [ mémoire ]

 

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vie

Grandir... Cette maladie infantile faisait bien plus de ravages que toutes les autres réunies. Il n'y avait pas de traitement connus pour la soigner. Et lorsqu'elle frappait l'adulte, elle était bien plus dangereuse encore. On l'appelait vieillir, et dans sa forme la plus grave, mourir.

Auteur: Manzor René Lalanne

Info: Les âmes rivales

[ progression ] [ existence ]

 

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grandir

On a toujours l'impression d'être plus jeune qu'on est.
Je porte en moi tous mes visages passés, comme un arbre ses cernes.
C'est leur somme qui fait de moi ce que je suis.
Le miroir ne reflète que mon dernier visage, pourtant je reconnais tous ceux qui l'ont précédé.

Auteur: Tranströmer Tomas

Info: Les souvenirs m'observent

[ vieillir ] [ introspection ]

 

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grandir

A 20 ans tu te sens comme indestructible et que rien ne peut te tuer, tu ris de la mort. Tu continues donc à fond en faisant le plus de choses possible. Et puis, à 30 ans tu te dis, bon, peut-être que je vais rester ici bas encore un peu, aussi vais-je peut-être prendre un peu mieux soin de moi.

Auteur: Belushi John

Info:

[ vieillir ] [ maturité ] [ s'économiser ] [ prudence ]

 

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vieillir

Le problème de la seconde moitié de la vie est de trouver un nouveau sens et un but, et assez curieusement, c'est dans l'aspect négligé, inférieur et mal développé de la personnalité qu'on le trouve le plus surement. Beaucoup de gens, cependant, ne peuvent envisager une telle possibilité, préfèrent se cramponner aux valeurs de leur jeunesse, et les poursuivent même d'une façon excessive ; pour eux, le concept d'individuation ne peut avoir de sens.

Auteur: Fordham Frieda

Info: Introduction à la psychologie de Jung

[ psy ] [ grandir ] [ introspection ]

 

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grandir

[...] le bonheur, le bonheur, il n'y a pas que le bonheur dans la vie, il y a la vie! Naître, c'est à la portée de tout le monde! Même moi, je suis né! Mais il faut devenir ensuite! Devenir! Grandir, croître, pousser, grossir (sans enfler), s'abonnir (sans s'abêtir), durer (sans végéter), vieillir (sans trop rajeunir) et mourir sans râler, pour finir... un gigantesque programme, une vigilance de chaque instant... c'est que l'âge se révolte à tout âge contre l'âge, tu sais!

Auteur: Pennac Daniel

Info: Monsieur Malaussène, p.514 Éd. Gallimard

 

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grandir

Avancer en âge c'est se déniaiser du monde réconfortant de l'enfance a installé en nous. C'est comprendre que les certitudes, habitudes et autres hiérarchies auxquelles nous nous sommes raccrochées ne sont qu'illusions ou poudre aux yeux.

Éclatant les unes après les autres ces bulles de convictions découvrent par touches légères quelles chimériques et éphémères entités nous sommes, que les réponses que nous avons crus entrevoir et construire via les résonances perçues de l'univers extérieur, ne sont qu'effets miroirs de notre fugace trajectoire. Elle même finalement si simple en regard des infinies complexités présentées à nos sens ébahis.

Auteur: Mg

Info: 1 juillet 2017

[ existence ] [ perdu ] [ fugaces secondéités ] [ vieillir ] [ désillusion ]

 

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existence

Elle était plongée dans la lumière d’un bonheur étrange, qu’elle n’avait jamais éprouvé, et qu’il lui semblait pourtant avoir porté en elle pendant des années, en attendant qu’il veuille bien éclore. Il lui apparut impossible d’avoir pu se consacrer à autre chose, durant tout ce temps, qu’à protéger ce bonheur et le cacher. C’est fou ce dont nous sommes capables, pensa-t-elle. Grandir, aimer, faire des enfants, vieillir — et tout cela même lorsque nous sommes ailleurs, dans le temps suspendu d'une réponse non reçue, ou d'un geste avorté. Que de sentiers et d'allures différentes pour les parcourir, dans ce qui apparaît comme un unique voyage.

Auteur: Baricco Alessandro

Info: Mr. Gwyn

[ vie ] [ complexité ] [ bien être ]

 

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question

Le langage, en codant/formalisant les signes de notre priméité (un orage qui se déclenche, le regard d'un inconnu dans la rue, un arbre en fleur, le chien qui indique son désir d'aller en promenade...), nous aide à les communiquer. Aussi à consensualiser et lexicologiser ces conventions verbales dans le grand cadre communautaires via des termes-vocable reconnus (la lune tiens, par exemple).

Et puis viennent les listes, livres, comptines, histoires imaginaires, sagas, philosophies...

Postérieurement, de façon plus solitaire, avec la lecture et/ou la réflexion, cette mise en verbe de nos réalités permet d'y revenir en développant-bricolant nos propres abstractions.  

Ce faisant tout jargon - outil de pensée - nous éloigne de la priméité-source. 

Quelles pistes pour aller de l'avant sans renier ces pôles, grandir, se développer, vieillir...  et conserver l'équilibre entre eux ?

Auteur: Mg

Info: sept 2022

[ réel - imaginaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vingt-et-unième siècle

Le XXIe siècle invente une nouvelle territorialité : le camp de réfugiés,
Qui peut croire que les flux migratoires vont se réduire dans les prochaines décennies ? Et nous, que ferions-nous si nous résidions dans un espace social et économique sans issue, dévoyé par la violence, comme en Syrie, en Irak, en Érythrée, en Libye, en Palestine, en Afghanistan, au Soudan, en République Centrafricaine, en Somalie, en République Démocratique du Congo, au Pakistan, au Nigeria, au Yemen, en Colombie... ?
Pour répondre à ce défi, le XXIe siècle est en train d'inventer une nouvelle territorialité : le camp de réfugiés. Les camps "officiels", répartis à travers le monde, sont mis en place, financés et gérés par le HCR (Haut commissariat pour les réfugiés), émanation des Nations-Unies siégeant à Genève. 17 millions d'hommes, de femmes et d'enfants y sont nourris, "logés" et souvent enfermés, comme dans beaucoup de pays où les autorités locales interdisent aux populations "accueillies" d'en sortir. Ces camps, dont certains abritent jusqu'à 400.000 personnes, n'apparaissent sur aucune carte, bien qu'ils soient parfois pérennisés par nécessité durant des décennies. On y constate aussi la disparition d'autres droits fondamentaux, comme celui de travailler pour sa subsistance.
La journaliste Anne Poiret, dans son documentaire sur le sujet, établit à 17 années la durée moyenne de résidence dans un camp. On a le temps d'y naître et d'y grandir, ou d'y vieillir et d'y mourir, sans droit, sans liberté, sans "chez-soi".
Mais l'innovation n'y est pas en reste : on teste des formes d'auto-organisation entre les réfugiés, la distribution des aides alimentaires en argent et non en nature, l'installation de campements "verts" (éoliennes, panneaux solaires, financés par des ONG dédiées), et même l'accès à son compte en banque par un distributeur de billets mobile à reconnaissance digitale et rétinienne (il va de soi que tout le monde est fiché). C'est un mode de vie en développement, et comme toute courbe qui monte, il est porteur d'opportunités, sujet à ce "progrès" qui fait tellement défaut dans les pays riches. Les camps de réfugiés font objectivement partie de l'avenir.
Notons que la notion de camp de réfugiés peut être appliquée sans abus de langage aux bidonvilles qui grossissent continûment les villes, impasses sociales et humanitaires qui aspirent les "migrants" de tous ordres, les expropriés des campagnes, les sans-terre, sans-eau, sans-récoltes ou sans-emploi, ceux qui décident que l'insécurité de l'inconnu est au moins porteuse d'une possibilité de numéro gagnant, même à un cent contre un. C'est à ce niveau qu'ils mettent en jeu leur existence. Les migrants sont des "espérants".
Les Occidentaux et les riches des centre-villes leur brandissent des statistiques : scientifiquement, votre espoir est fou, votre espoir est vain. Ne venez pas. Les migrants sourient d'un air gêné, comme tous les humains qui ont une faveur à obtenir. Ils préfèrent un asservissement qu'ils croient provisoire à l'enfermement par le dénuement ou la violence dans leur communauté d'origine. C'est un raisonnement qui ne vaut pas de l'autre côté de la grille : le rapprochement physique des riches et des pauvres est malsain, souvent dangereux. "Incertain", comme dirait la bourse. La présence de ces foules compactes et déracinées dans des contrées plus pacifiées fait tache. L'abordage désordonné des pauvres dans les quartiers riches n'est pas convenable.
Ça, tous les Européens le disent, maintenant, de "gauche" comme de droite : Ça fait des Brexit, après.
Vous savez, le Brexit : cet "événement historique" dont on a tant parlé.

Auteur: Gaufrès Stéphane

Info:

[ guerre ] [ surpopulation ] [ nord-sud ]

 

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