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vigne

Ayant grandi à Paris, le sol était pour moi un concept assez lointain : probablement ce que le bitume recouvrait ; cette terre avec laquelle, enfant, on se salit. L'étude du vin m'a appris qu'il y avait une différence importante entre de la terre et du sol : la terre est au sol ce que le zombie est à l'être humain. Le sol est plein de vie tandis que la terre en est dénuée.

Auteur: Magny Olivier

Info: Into wine : Une invitation au plaisir

[ nature ] [ mégapole ]

 

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femmes-par-homme

Je ne sais rien de plus beau que la transparence d’une étoffe qui se pommèle sur un sein, qu’une chevelure qui court ainsi que du feu sur un dos nu, que deux jambes croisées qui disparaissent sous une jupe. Je les ai tenues, pendues à moi, enlacées ainsi que des vignes sauvages, j’ai mordu à leurs beaux fruits, j’ai bu à leur rivière, chacune fut une aventure, un Nouveau Monde, un matin, une promesse de vie.

Auteur: Espinoy Jean d'

Info: Société anonyme, p 12

[ envoûtantes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

émerveillement

Les hommes ! Ils vivent dans un monde où l'herbe continue d'être verte, où le soleil se lève tous les jours, où les fleurs se transforment en fruits, et qu'est-ce qui les impressionne ? Des statues qui pleurent. Et de l'eau qui se change en vin ! [...] Comme si la transformation du soleil en vin par l'entremise de vignes, de raisins, de temps et d'enzymes n'était pas mille fois plus impressionnante, surtout qu'elle se répétait sans cesse...

Auteur: Pratchett Terry

Info: Les Annales du Disque-Monde, Tome 13 : Les Petits dieux

[ voir ]

 

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réminiscences

Choses qui font naître un doux souvenir du passé :
Les roses trémières desséchées.
Les objets qui servirent à la fête des poupées.
Un petit morceau d'étoffe violette ou couleur de vigne, qui vous rappelle la confection d'un costume, et que l'on découvre dans un livre où il était resté, pressé.
Un jour de pluie, où l'on s'ennuie, on retrouve les lettres d'un homme jadis aimé.
Un éventail chauve-souris de l'an passé.
Une nuit où la lune est claire.

Auteur: Shônagon Sei Shönagon Shonagon

Info: In "Notes de chevet", éd. Gallimard-Unesco, p. 60

[ nostalgie ] [ orient ] [ liste ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

déclarations d'amour

Je suis à mon bien-aimé, et son désir se porte vers moi. Viens, mon bien-aimé, sortons aux champs, passons la nuit dans les villages. Nous nous lèverons dès le matin, pour aller aux vignes ; nous verrons si la vigne bourgeonne, si la fleur s'ouvre, si les grenadiers s'épanouissent : là je te donnerai mes amours. Les mandragores donnent leur parfum ; et à nos portes il y a tous les fruits exquis, nouveaux et anciens : mon bien-aimé, je les ai gardés pour toi !

Auteur: Cantique des Cantiques

Info: Extraits du Chapitre 7, 10 à 13

 

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matin

Je suis allongé sous un édredon rouge et gonflé de plumes dans cet état de conscience indécise qui précède le réveil, quand la réalité qui repart à l'aube d'un jour neuf se mêle aux dernières hardes de la nuit (...) J'ouvre un œil. La pénombre de la pièce est trouée par un quadrilatère de lumière, tombé d'un interstice des volets, où flottent d'innombrables particules de poussière. Mes esprits se rassemblent autour de ce jaillissement rectiligne et des bruits du matin, ponctués par ce martèlement cadencé.

Auteur: Rondeau Daniel

Info: Les Vignes de Berlin

[ émergence ]

 

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nature

Abandonné à son triste sort, fouillis inextricable, le jardin était retourné à l'état sauvage, un peu comme des animaux de cirque qui auraient oublié les tours qu'on leur a appris. La plante que tout le monde appelle patchouli du peuple (parce qu'elle prolifère au Kérala autant que le communisme) étouffait les plantes exotiques. Seule la vigne vierge arrivait encore à pousser, à l'image des ongles sur les orteils d'un cadavre. Elle se faufilait dans les narines des nains roses et s'épanouissait dans leurs têtes creuses, leur donnant l'expression de quelqu'un qui hésite entre l'étonnement et l'éternuement.

Auteur: Arundhati Roy

Info: Le Dieu des Petits Riens

[ littérature ] [ jungle ]

 

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alcool

Le vin contient deux forces qui se confondent en une seule, une fois la fermentation terminée : en effet, la vigne dont les racines plongent à de très grandes profondeurs, tire la force magnétique de la terre pour la concentrer dans la grappe. Le soleil, lui, baigne les ceps de son immense force cosmique. Les deux forces s'accumulent jour après jour dans les grains, jusqu'au jour de la vendange. C'est là une autre traduction qui va directement à l'essence imagée des choses : le vin additionne les forces primaires des éléments premiers, terre, eau, air, feu.

Auteur: Scipion Marcel

Info:

[ transmutationniste ]

 

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décor estival

Délectable, sur la pierre de tuffeau des façades, du pigeonnier, d'une tourelle d'angle et des balustres entre jardins et terrasse, la lumière de juillet ruisselait, teintée d'un indécidable vermeil azuré au plus intime du faux relief des ombres et sur les délicats filigranes d'horizons des collines, par-delà le feuilletage ocré des prairies. Derrière les rideaux de peupliers géants qui balancent leurs nuques songeuses et les haies vives palpitant de mille essaims d'abeilles, s'étendaient les coteaux bouclés des vignes angevines et les forêts d'où jaillissent, comme la fumée d'une charbonnerie battue par le vent, d'immenses remuées d'étourneaux et de freux.

Auteur: Haddad Hubert

Info: L’invention du diable, ncipit

[ clair-obscur ] [ fignolé ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cité

La ville où je naquis, un fleuve étroit l'arrose;

L'eau coule sous le pont comme une claire prose,

Et mire honnêtement dans son calme miroir

Et le doit et l'avoir;

Elle enregistre un arbre, un mur sur son passage

Et fait l'additioin du paysage.

La ville où je naquis a de petits pavés

Carrés, durs, enfoncés, cimentés dans la terre,

Et blâmant le caillou qui roule, solitaire.

Le clocher, par dessus la poste de l'octroi,

Regarde avec effroi

Un chemin qui longe une vigne.

Auteur: Porché François

Info: Humus et poussière

[ poème ] [ bourgade ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste