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femmes-hommes

Les jeunes villageois sont partis ramasser des branches pour l'église, avant l'aube, ce matin. Ils sont revenus avec plus de brindilles dans les cheveux que dans leurs paniers. Je prévois un grand arrivage de bébés pour Noël prochain.

Auteur: Cushman Karen

Info: Le Livre de Catherine

[ jeunes ] [ reproduction ]

 

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admiration

Dans un article de journal que m'a fait parvenir un correspondant, j'ai lu qu'on avait édifié un temple pour y vénérer mon image. Il y a vraiment là une forme grossière d'idolâtrie. Le fondateur de ce temple a gaspillé des ressources précieuses, les villageois qu'on y attire sont induits en erreur et, chose insultante pour moi, toute ma vie se trouve caricaturée par ce temple.

Auteur: Gandhi Mahatma

Info: La voie de la non-violence, Folio, p.109

[ idole ]

 

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réassurance

J’ai besoin d’un morceau de chocolat de temps en temps pour adoucir les ténèbres qui m’entourent, mais elle le cache, comme si j’étais un voleur, ajouta-t-il sombrement à la troisième personne, comme si sa fille n’était pas là. Elle ne comprend rien. Elle croit que c’est de la gourmandise. Bien sûr que non ! J’ai envie de chocolat parce que mon corps ne fabrique plus de douceur.

Auteur: Oz Amos Klausner

Info: Scènes de la vie villageoise

[ thérapie ] [ faiblesse ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

fête traditionnelle

Les villageois ont eux revêtu leur tenue de fête. Blanc et or, couleur symbolique pour les hommes. Mauve, rose, violet, carmin, noir ou vert pour les femmes, qui portent sur la tête des grands paniers d’offrandes (…)

Les offrandes sont déposées sur les autels. Les femmes parlent et rient entre elles. Le gamelan se prépare, avec ses musiciens en sarong rouges et vestes blanches qui mettent la dernière main à leur costume. La danse va commencer. En quelques minutes, on est ensorcelé.

Auteur: Jordis Christine

Info: Bali, Java, en rêvant

[ indonésienne ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

états-unis

On me traita de fou quand je décidai de laisser New York pour revenir dans mon petit village. Les gens disaient : celui qui laisse la compagnie de vingt millions de personnes pour aller habiter avec un millier de villageois est fou à lier. Les "singes savants", soit aux USA soit dans mon village, dirent cela de moi. Ils étaient tous convaincus que je serais reparti avant le Noël de la même année.
Mais, et je peux l’affirmer aujourd’hui que 43 ans sont passés, je ne retournerai jamais aux USA.
Ils ne pouvaient pas comprendre ce qui me torturait les entrailles : outre mon pays j’avais perdu mon sourire, ce qui est la chose la plus important pour un être humain. Dans l’obscurité je me regardais dans les murs et je dialoguais avec moi-même.

Auteur: Pasetta

Info: Dans "Pasetta racconta", page 31

[ mal du pays ] [ étranger ] [ urbain-rural ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

Les villageois croient que ces femmes sorcières sont responsables de leurs problèmes, de la misère, de la pauvreté, des mauvaises récoltes et des tempêtes.

Toutes ces rumeurs conduisent les femmes devant les tribunaux. Les rousses, celles qui ont du savoir, les vieilles (à partir de 28 ans) et celles qui rouspètent trop.

Même les règles, considérées jusque-là comme un signe de fécondité, deviennent une preuve de malédiction. On décide que les femmes qui souffrent de règles très douloureuses sont habitées par le démon.

Accusées de sorcellerie, elles sont exilées, assassinées ou brûlées. (100 000 mortes)

Petit test pour prouver qu'une femme est une sorcière : mettre la femme soupçonnée nue, lui attacher les mains et les pieds, la jeter à l'eau (préalablement bénie).

Si elle flotte, c'est une sorcière ! On la sort de l'eau et on la brûle.

Si elle coule et se noie, c'est qu'elle est innocente (mais elle est morte).

Auteur: Soledad Bravi

Info: Pourquoi y a t-il des inégalités entre les hommes et les femmes ? La chasse aux sorcières, XVe - XVIIe siècles

[ renaissance ] [ sorcellerie ] [ barbarie ] [ religion ]

 

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femmes-hommes

Ah, je me le demande parfois : que se serait-il passé si elles avaient vraiment été les filles de Kali ? Imaginez un seul instant que cette déesse toute-puissante se manifeste à chaque fois que les femmes sont abusées des mille façons inventées dans ce pays d’excès et de dérives, dans ce pays où l’homme est la seule vraie religion et les femmes ses adoratrices subjuguées ! Il suffit qu’une femme soit seule sur un chemin mal éclairé, un soir, pour qu’elle soit plus qu’un corps offert. Ministre, femme d’affaires, médecin, enseignante, millionnaire ou villageoise intouchable, peu importe ce que tu es : la nuit, toutes les femmes sont chair. Corps offert en pâture.

(…) Personne n’érige de temples à la seule gloire du vagin. Mais le sexe de Shiva, lui, se dresse, triomphal, dans toute l’Inde, des plus grands temps aux coins paumés de la campagne, où il suffit d’une pierre judicieusement formée ou taillée, dressée, haute et phallique, pour que toute l’Inde se prosterne devant elle.

Auteur: Nirsimloo Ananda Devi

Info: Le rire des déesses

[ hindous ] [ hindoues ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

commune de Paris

Le projet était de construire une république démocratique et sociale à partir de l’organisation des communes dans tout le pays, cellule de base de la vie sociale, économique et politique.

Les attributions de ces communes reprennent ce que le mouvement populaire avait construit pendant la Révolution de 1789 jusqu’au renversement du 9 thermidor an II - 27 juillet 1794.

Les assemblées générales communales de citoyens des deux sexes élisaient alors les membres du conseil général, ainsi que les membres des différents comités chargés des attributions de la commune : on retrouve bien sûr la fonction de garde nationale et de police, mais aussi celles des comités des subsistances, de l’instruction publique, des finances, de l’assistance.

Les élus étaient sous le contrôle permanent des citoyens, qui se réunissaient plusieurs fois par semaine en assemblées générales. Le système électoral, pratiqué par le mouvement populaire révolutionnaire dans la période 1789 - 1794, était celui que les communautés villageoises avaient hérité du Moyen Âge et pratiqué jusque-là, tandis que les villes avaient perdu, depuis le XVIe siècle, leurs libertés et franchises.

Auteur: Gauthier Florence

Info:

[ gouvernement ] [ contrôle du pouvoir ] [ utopie française ] [ démocratie directe ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

profession

Plus pauvre encore (que le bucheron), plus sale, plus chétif et plus inquiétant est le charbonnier. Ne maniant pas le fer mais le feu - le plus grand ennemi du bois, il est réellement diabolique. Le charbonnier ne se marie pas et n'a pas de postérité. Il ne quitte la forêt que pour s'enfermer dans une autre forêt, afin d'y continuer son oeuvre de destruction et de crémation. En toutes régions, les villageois ont peur du charbonnier. Dans les textes littéraires, notamment dans les romans courtois, les auteurs mettent quelquefois en scène un preux chevalier perdu au coeur de la forêt et contraint de demander son chemin à un horrible charbonnier. Pour les lecteurs du XIIe et du XIIIe siècle, cette rencontre constitue celle des extrêmes ; c'est le contraste social le plus fort qui puisse être imaginé. Dans ces textes, le charbonnier est toujours décrit de la même façon : petit, noir, velu, les yeux rouges et enfoncés, la bouche tordue et cruelle ; c'est l'archétype de l'homme situé au plus bas de l'échelle sociale : il est à la fois misérable, animal et démoniaque.

Auteur: Pastoureau Michel

Info: Une histoire symbolique du Moyen Âge occidental, p. 99

[ hiérarchie ] [ historique ] [ sociologie ]

 

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homme-animal

Chez le villageois français de 1800, le cochon est l’animal domestique, qui souvent se promène librement dans la cour et dans la maison. Engraissé pendant un an, le cochon est abattu, généralement à la Toussaint, par un tueur de goret, maître local de l’art de la saignée. Ce tueur arrive équipé de tous ses outils, et les hommes de la famille l’aident dans son office : le cochon est pendu ou allongé, piqué à la carotide et saigné. Une fois mort, il est flambé, arrosé, raclé, puis suspendu, ouvert, éviscéré et dépecé. L’animal est ensuite entièrement transformé : pendant quelques jours, toute la famille, mais aussi souvent les voisins, participe au rituel, qui se clôt par un grand repas où les morceaux sont partagés. La tuerie du cochon est une fête qui marque le début de l’hiver et pendant laquelle un savoir et des gestes ancestraux sont transmis, par la répétition, des parents aux enfants. L’élevage, la tuerie, la transformation et la consommation : toutes ces étapes de production et de consommation sont mêlées, liées dans un continuum, selon une unité de temps, de lieu et d’acteurs.

Auteur: Galluzzo Anthony

Info: Dans "La fabrique du consommateur", éd. La découverte, Paris, 2020

[ viande ] [ méthode traditionnelle ] [ rite ] [ faire boucherie ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson