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répartie

Arthur: c'est débile que les gens regardent des trucs qu'ils peuvent pas faire ou avoir
Arthur: genre un mec handicapé qui regarde les jeux olympiques
Arthur: ou un clodo qui regarde des voitures de sport et des villas de luxe
Nosfrat: Tu regardes bien du pr0n...

Auteur: Internet

Info:

[ râteau ] [ sexe ] [ porno ] [ dialogue-web ]

 

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lac Léman

Mon Dieu ! Quel spectacle ! Les mots manquent pour décrire pareille merveille. Le lac est splendide, calme, sans vagues, tout uniment bleu, d’un bleu merveilleux. Tout autour, des montagnes sur lesquelles on voit des petits villages, des villas ; au milieu de ce grand lac, deux navires avec des voiles qui leur font comme des ailes d’oiseau. L’éclat, la beauté de ce panorama étaient tels que je n’arrivais pas à en détacher mes yeux.

Auteur: Dostoïevski Anna Grigorievna Snitkine

Info: "Journal (1867)", traduit du russe par Jean-Claude Lanne, éditions des Syrtes, Genève, 2019, entrée du 7 septembre 1867

[ description ] [ émotion ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

bistrot

Le Rade est exclusivement fréquenté par les autochtones. des commerçants, des ouvriers, un flic de temps à autre, et c'est aussi bien comme ça . L'été bat son plein dans les Hamptons, tous les rupins du coin ont investi leurs villas. Je n'ai rien contre les mecs qui portent un pull aux manches nouées autour du cou et les bonnes femmes liftées qui ne tarderont pas à ressembler au Joker, mais pas pendant mon jour de congé.

Auteur: Patterson James

Info: La villa rouge

[ prolos ] [ bourgeois ]

 

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description

La ville [Naples] est rocheuse. Vue des hauteurs, où les signaux sonores ne parviennent pas, de Castell San Martino, elle dépérit dans le couchant, fusionnant avec la pierre. Seul un bout de rive serpente alors, derrière, les bâtiments s’empilent les uns sur les autres. A côté de villas, sur des fonds sillonnés d’escaliers, des cités-casernes, de six ou sept étages font figure de gratte-ciel. Dans le fond rocheux lui-même où l’on atteint la rive on a creusé des cavernes. Comme sur les tableaux d’ermites du trecento une porte apparaît ici et là dans les rochers. Est-elle ouverte, le regard pénètre alors dans de grandes caves, à la fois chambres et entrepôts. Plus loin des marches mènent à la mer, à des bistrots de pêcheurs installés dans des grottes naturelles. Une lumière trouble et un filet de musique montent de là-bas le soir.

Auteur: Benjamin Walter

Info: Dans "Naples" in Images de pensée, page 11

[ ville ] [ italie ] [ décor ]

 
Mis dans la chaine

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Ajouté à la BD par Coli Masson

humour

On vient de me raconter cette histoire qui ne manque pas de sel.
Deux couples amis habitent deux villas voisines entourées d'un jardin. Dans l'une d'elles, une petite fille possède un hamster auquel elle est très attachée et qui se trouve dans une cage accrochée à l'extérieur de la maison.
Les voisins ont un chien, et un soir, catastrophe : le chien vient déposer à leurs pieds le hamster couvert de salive et de terre. Ils sont consternés et s'avouent qu'ils n'oseront pas aller dire que leur chien vient de tuer le hamster. Alors, ils décident de le laver, et pour qu'il retrouve un beau poil, ils le sèchent avec un sèche-cheveux. La nuit venue, ils vont discrètement le mettre dans sa cage. Ainsi croira-t-on qu'il est mort de sa belle mort.
Le lendemain, ils vont aux nouvelles. La petite fille est maussade et ils lui en demandent la raison.
- Mon hamster est mort.
- Ma pauvre. Tu l'aimais tant.
- On n'arrive pas à comprendre. on l'avait enterré au fond du jardin et on vient de le retrouver dans sa cage.

Auteur: Juliet Charles

Info: Apaisement : Journal VII, 1997-2003

[ animal domestique ] [ anecdote ]

 

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art brut

On objectera qu'il y a des excentriques bâtisseurs sans le sou: en témoignent maintes villas modestes et absurdes dans la plupart des stations balnéaires. Et on invoquera inévitablement les mânes du facteur Cheval, humble postier de la Drôme qui, lors de ses tournées, ramassa pendant trente ans des cailloux avec lesquels il éleva peu à peu, de 1879 à 1912, son fameux "Palais idéal", à Hauterives, consacré par les surréalistes, puis par André Malraux, comme un temple de l'art naîf. Ferdinand Cheval a dit lui-même: "On était bien porté à croire que cela résultait d'une imagination malade. L'on riait, l'on me blâmait, l'on me critiquait, mais comme ce genre d'aliénation n'était ni contagieux ni dangereux, on ne crut pas utile d'aller chercher quelque médecin aliéniste et je pus alors me livrer à ma passion en toute liberté, malgré tout, n'écoutant pas les railleries de la foule, car je savais que de tout temps elle tourne en dérision et même persécute les hommes qu'elle ne comprend pas." belle analyse, au passage, de la lucidité intrépide de l'excentrique et du couple qu'il forme avec son entourage.

Auteur: Braudeau Michel

Info: Six excentriques, p. 72-73

 

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fric

EST-CE QU'IL SUFFIT D'AVOIR BEAUCOUP D'ARGENT POUR FAIRE PARTIE DE LA CLASSE DOMINANTE ?
Non, ce sont deux choses très différentes… Karim Benzema, par exemple, est un grand champion et il est vraiment très riche. Il peut vivre luxueusement, s'acheter de grosses voitures et des villas avec piscine. Mais il n'est pas et ne sera jamais un bourgeois. Pourquoi ? Parce que c'est un fils d'ouvrier, et parce qu'il ne doit sa fortune qu'à lui-même et à son talent pour le foot. C'est important, car cela signifie qu'il peut transmettre à ses enfants sa richesse, mais pas la source de cette richesse.
À l'inverse, la richesse de la famille Rothschild remonte au XVIIIe siècle. Les Rothschild étaient les banquiers des rois et sont aujourd'hui les banquiers des puissants de ce monde. Ils possèdent des vignobles, des châteaux, collectionnent les œuvres d'art… À la différence de Karim Benzema, qui ne peut transmettre automatiquement à ses enfants son talent pour le foot, chaque génération de Rothschild transmet à ses enfants sa fortune, mais aussi la source de celle-ci : des entreprises, une culture, une éducation, des relations, créant ainsi une dynastie familiale.

Auteur: Pinçon-Charlot Monique

Info: Pourquoi les Riches sont-ils de plus en plus riches et les Pauvres de plus en plus pauvres ?

[ pouvoir ] [ conservation ] [ richesse ]

 

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cité imaginaire

Passé le gué, franchi le col, l’homme se trouve tout à coup face à la ville de Moriana, avec ses portes d’albâtre transparentes à la lumière du soleil, ses colonnes de corail qui soutiennent des frontons incrustés de serpentine, ses villas toutes de verre comme les aquariums où les ombres des danseuses aux écailles argentées nagent sous les lampadaires en forme de méduse. S’il n’en est pas à son premier voyage, l’homme sait déjà que les villes comme celle-ci ont un envers : il suffit de parcourir un demi-cercle pour avoir en vue la face cachée de Moriana, une étendue de tôle rouillée, de toile de sac, de planches hérissées de clous, de tuyaux noircis par la suie, de tas de pots, de murs aveugles couverts d’inscriptions délavées, de chaises dépareillées, de cordes tout juste bonnes pour se pendre à une poutre pourrie.

D’un côté à l’autre, la ville semble se continuer en une perspective qui multiplierait son répertoire d’images : en fait, elle n’a pas d’épaisseur, elle consiste uniquement en un envers et un endroit, comme une feuille de papier, avec une figure de-ci et une figure de-là, qui ne peuvent se détacher ni se regarder.

Auteur: Calvino Italo

Info: Villes invisibles

[ biface ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lecture

Moi aussi, je lis au lit. Dans la longue succession des lits où j'ai passé les nuits de mon enfance, dans des chambres d'hôtel inconnues où les phares des voitures balayaient en passant le plafond de lumières étranges, dans des maisons dont les odeurs et les bruits ne m'étaient pas familiers, dans des villas de vacances poisseuses d'écume marine ou dans des chalets où l'air des montagnes était si sec qu'on plaçait à côté de mon lit un bassin fumant de vapeur d'eucalyptus afin de m'aider à respirer, la combinaison du lit et du livre me procurait une sorte de foyer où je savais pouvoir revenir, soir après soir, sous n'importe quels cieux. Personne ne m'appellerait pour me prier de faire ceci ou cela; immobile sous les draps, mon corps ne demandait rien. Ce qui se passait se passait dans le livre, et c'était moi qui racontais l'histoire. La vie se déroulait parce que je tournais les pages. Je ne crois pas pouvoir me rappeler joie plus grande, plus complète, que celle d'arriver aux quelques dernières pages et de poser le livre, afin que la fin ne se produise pas avant le lendemain, et de me renfoncer sur l'oreiller avec le sentiment d'avoir bel et bien arrêté le temps.

Auteur: Manguel Alberto

Info: Une histoire de la lecture

[ lire ] [ plaisir ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

privilégié

Revenons à BHL: s’il est tellement soucieux de l’état de la planète qu’il estime que l’Etat maastrichtien doive faire payer les pauvres avec leurs voitures de travail afin que les riches puissent polluer en se déplaçant en avion, alors qu’il cesse de passer son temps entre deux aéroports lui qui disait sans vergogne qu’il avait trop de maisons…

On peut lire en effet dans L’Obs (5 juillet 2017): "J’ai trop de maisons dans le monde": Bernard-Henri Lévy se résout à vendre une de ses villas pour 6 millions d’euros. Lisons cet article: "Trop d’argent, pas assez de temps. Bernard-Henri Lévy a confié à Bloomberg dans un article publié ce lundi qu’il était contraint de vendre une de ses villas au Maroc, à Tanger, faute de pouvoir en profiter suffisamment: "Je partage mon temps entre Paris, New York et Marrakech. J’ai trop de maisons dans le monde et hélas, l’année ne dure que 52 semaines". Prix de la demeure sacrifiée: 6 millions d’euros, en vente sur le site de Christie’s International Real Estate, pour 600 mètres carrés situés "au sommet d’une falaise, face à Gibraltar, au point précis où se côtoient l’Atlantique et la Méditerranée", affirme BHL, bon vendeur. Bonjour la trace carbone du philosophe!

On comprend que cet homme-là ignore quelle misère signifie un trou de cinquante euros dans le budget d’une famille vivant avec moins de mille euros par mois… "Salauds de pauvres!", en effet.

Auteur: Onfray Michel

Info: https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/le-message-clair-des-gilets-jaunes-a-bhl?fbclid=IwAR0aM3eMLho9eR4BdyoJFRvSs5okg89GOPcala8yzoG2SBKZ4sLCVb6Hu8I à propos de Bernard-Henri Lévy

[ cynisme ] [ aveuglement ] [ intérêts personnels ]

 

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