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Afrique

Cotonou, je serais bien en peine de dire pourquoi on s'attache à une ville. Et pourtant, il y avait ce climat déprimant de Cotonou, je ne parle pas du mauvais temps, mais d'une ambiance qui était plus au discours qu'à l'action, et qui risquait de nous contaminer.

Auteur: Passot Bernard

Info: Le Bénin guide pratique

[ barvadage ] [ parlote ] [ agglomération ]

 

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industrie

Michelin fait vivre Clermont-Ferrand, Peugeot fait vivre Montbéliard, le shit fait vivre Planoise. Tout le monde fume en France. Prenez les facs de lettres et de droit, en ville. Tous ces petits bourges dépensent plein de fric pour fumer ou pour de la coke. Et je peux vous dire qu’ils connaissent le chemin pour trouver leur dealer, ici. Chez nous.

Auteur: Schwartzmann Jacky

Info: Shit !

[ négoces comparés ] [ haschisch ] [ automobiles ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

avenir

Depuis quatorze mille ans, nous cheminons vers le chaos, Milla. Depuis notre premier village, notre première ville... mais si lentement que personne ne s'en est aperçu. Mais ça a changé. Le chaos se lève devant nous comme une marée montante, en Amérique, en Europe, ici, de plus en plus vite, de plus en plus près. Encore dix ans, vingt ans, cinquante peut-être, et le chaos nous engloutira.

Auteur: Meyer Deon

Info: A la trace

[ pessimisme ] [ décadence ]

 

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surpopulation

Cela ne doit pas être simple de remanier toute une ville ... en spéculant.
Vous voulez dire "rénover"! Il avança un peu. Savez-vous que, moi aussi, j'ai écrit. J'ai même édité un recueil de nouvelles quand j'avais vingt-trois ans, sous un pseudonyme. Maintenant, j'écris des projets. Bon... Peut-être... Avons-nous trop d'artistes... En affaire également.
Nous enfournons des pains trop gros dans des fours trop petits... On est trop nombreux à piocher dans le même capital et à picorer dans la même ville.

Auteur: Bang Herman

Info: Les corbeaux

 

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poème

Cela fait cent ans

Que je n’ai pas vu ton visage

Que je n’ai pas passé mon bras

Autour de ta taille

Que je ne vois plus mon visage dans tes yeux

Cela fait cent ans que je ne pose plus de question

À la lumière de ton esprit

Que je n’ai pas touché à la chaleur de ton ventre.


Cela fait cent ans

Qu’une femme m’attend

Dans une ville.

Nous étions perchés sur la même branche,

Sur la même branche

Nous en sommes tombés, nous nous sommes quittés

Entre nous tout un siècle

Dans le temps et dans l’espace.

Cela fait cent ans que dans la pénombre

Je cours derrière toi.

Auteur: Hikmet Nazim Ran

Info: "Nostalgie", extrait de : il neige dans la nuit et autres poèmes

[ déclaration d'amour ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pandémie

- Le monde tout entier fourmillait d'hommes. Le grand recensement de l'an 2010 avait donné huit milliards pour la population de l'univers. Huit milliards ou huit coquilles de crabes... Ce temps ne ressemblait guère à celui où nous vivons. L'humanité était étonnamment experte à se procurer de la nourriture. Et plus elle avait à manger, plus elle croissait en nombre. Si bien que huit milliards d'hommes vivaient sur la terre quand la Mort Ecarlate commença ses ravages. J'étais, à ce moment, un jeune homme. J'avais vingt-sept ans. J'habitais Berkeley, qui est sur la baie de San Francisco, du côté qui fait face à la ville. Tu te souviens, Edwin, de ces grandes maisons de pierre que nous avons rencontrées un jour, dans cette direction... Par là.... Voilà où j'habitais, dans une de ces maisons de pierre. J'étais professeur de littérature anglaise.

Auteur: London Jack

Info: La peste écarlate, pp 27-28, Librio, 2018. The Scarlet Plague 1912

[ science-fiction ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

poème

Nostalgie

Cela fait cent ans
que je n'ai pas vu ton visage
que je n'ai pas passé mon bras
autour de ta taille
que je ne vois plus mon visage dans tes yeux
cela fait cent ans que je ne pose plus de question
à la lumière de ton esprit
que je n'ai pas touché à la chaleur de ton ventre.

Cela fait cent ans
qu'une femme m'attend
dans une ville.
Nous étions penchés sur la même branche,
sur la même branche
nous en sommes tombés, nous nous sommes quittés
entre nous tout un siècle
dans le temps et dans l'espace.
Cela fait cent ans que dans la pénombre
je cours derrière toi.

Tu es mon ivresse
De toi je n'ai point dessoûlé
Je ne puis dessoûler
Je ne veux point dessoûler

Ma tête lourde
Mes genoux écorchés
Mes vêtements crottés
Je vais vers ta lumière qui brille et qui s'éteint
en titubant, tombant, me relevant.

Auteur: Hikmet Nazim

Info: Il neige dans la nuit et autres poèmes

[ déclaration d'amour ]

 

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incompréhension

Ils dirent encore : Allons ! bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel, et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre. L’Éternel descendit pour voir la ville et la tour, que bâtissaient les fils des hommes. Et l’Éternel dit : Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même langue, et c’est là ce qu’ils ont entrepris ; maintenant, rien ne les empêcherait de faire tout ce qu’ils auraient projeté. Allons ! descendons, et là confondons leur langage, afin qu’ils n’entendent plus la langue les uns des autres. Et l’Éternel les dispersa loin de là sur la face de toute la terre ; et ils cessèrent de bâtir la ville. C’est pourquoi on l’appela du nom de Babel, car c’est là que l’Éternel confondit le langage de toute la terre, et c’est de là que l’Éternel les dispersa sur la face de toute la terre.

Auteur: La Bible

Info: La Sainte Bible, traduction Louis Segond, Genèse, 11, 4-9

[ limites ] [ ordre naturel ] [ confusion ] [ multiplicité ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

curiosité

Tout ce qui me traverse peut éclairer les circuits de mon cerveau, et me proposer une aventure. Recherche de souches de levure; hoquètement fétichistes, l'utilisation correcte de l'inversion, contrepied, contraire et renversement; le rapport du récit principal à la tangente, du centre de l'action vers ses à-côtés. Que faisons-nous d'autre que quêter, rechercher un sens au milieu de toutes ces informations qui nous lavent le cerveau ? Où conduit cette ouverture d'égout pluvial, où va cette rivière sous la ville, comment ? Je prends une lampe frontale et j'y vais. C'est long, bas et sombre, ça pue et ça s'étend sur des miles. Sous la ville il y a une autre ville. Celle du dessus commence à disparaître. Voilà ce que nous recherchons, n'est-ce pas ? Disparaître? Nous aventurer dans l'obscurité, pour laisser ce que nous savons et nous retirer pendant une heure, une journée, la longueur d'un roman, et voir quelle signification peut être tirée de ce qui reste?

Auteur: Monson Ander

Info:

[ gamberge ] [ lecture ] [ absorbé ]

 

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inconnaissable

La parabole bouddhiste de l'éléphant et des aveugles : un roi dans le Nord de l'Inde aurait un jour réuni en un lieu tous les habitants aveugles de la ville. Puis il fit passer devant les assistants un éléphant. Il laissa les uns toucher la tête, en disant - c'est ça un éléphant- D'autres purent toucher l'oreille ou la défense, la trompe, la patte, le derrière, les poils de la queue. Là-dessus le roi demanda à chacun :
- Comment c'est, un éléphant ?
Et selon la partie qu'ils avaient touchée, ils répondirent :
- C'est comme une corbeille tressée... c'est comme un pot... c'est comme la barre d'une charrue... c'est comme un entrepôt... c'est comme un pilastre... c'est comme un mortier... c'est comme un balai...
Là-dessus -continue la parabole- ... ils se mirent à se disputer, et en criant :
- L'éléphant, c'est comme ci, c'est comme ça, ils se jetèrent l'un sur l'autre et se frappèrent avec les poings, au divertissement du roi.
La querelle des religions apparaît aux hommes d'aujourd'hui comme cette querelle des aveugles nés. Car face aux secrets du divin nous sommes, semble-t-il, nés aveugles.

Auteur: Verlinde Joseph-Marie

Info: Quand le voile se déchire

[ théologie impuissante ]

 

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Ajouté à la BD par miguel