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maltraitance

Des enfants qui ont subi des sévices et qui souffrent n'utilisent parfois que des couleurs foncées. Leurs sens se sont fermés, en quelque sorte, et ils ne perçoivent rien du monde autour d'eux ; par conséquent, ils ne voient pas les formes et les couleurs comme les enfants normaux.

Auteur: Glass Cathy

Info: Violentée

[ dessin ] [ révélateur ]

 

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morale

Quoi donc ? Un scandale qu'une épouse battue, violentée, abandonnée, chassée pour n'avoir pas voulu se prêter au crime de Malthus ? Ah ! que je serais heureux qu'un pareil scandale se renouvelât souvent ; qu'on sût publiquement que telle femme a été battue, violentée, abandonnée, chassée, pour n'avoir pas voulu coopérer au péché malthusien ! Ce serait l'héroïsme du devoir, l'héroïsme obligatoire, sans doute, comme autrefois le martyre ! Cet héroïsme serait beaucoup plus efficace pour détruire le péché d'Onan que toutes les dissertations, même académiques. Nous reviendrions bien vite aux familles prolifiques, et l'on pourrait dire, modifiant un peu les paroles de Tertulien : L'héroïsme des femmes, semence des hommes ! (*)

Auteur: Valdor J. du

Info: dans "Les signes de la fin d'un monde", 1893 - cité dans le "Dictionnaire de la bêtise", éd. Robert-Laffont, p.401 - (*) la citation de Tertulien est : "le sang des martyres est semence de chrétiens" - je n'ai pas trouvé d'information sur l'auteur...

[ reproduction ] [ châtiment ] [ femmes-hommes ] [ référence littéraire ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

révolution

Le Groupe affirme travailler, lui qui est Moi, conscience, volonté, Tête, pour la totalité du Corps social, qui est masse et inconscience ; car les "masses", comme on dit, ne savent pas qu'elles sont dupées, exploitées, violentées par le Système, qui qu'il se nomme Capital, Pouvoir, Prince, ou toute autre puissance dominatrice. L'acte terroriste, secousse sismique, a pour but de réveiller la Masse, de remettre en circuit son énergie "révolutionnaire" latente. Mais, tout comme le Surmoi s'entend admirablement à détourner à son profit l'énergie pulsionnelle du Ca, le Système à l'art de maintenir la Masse sous son emprise, en retournant pour sa gouverne les peurs et terreurs activées par le projet terroriste du Groupe.

Auteur: Dadoun Roger

Info: La Violence. Essai sur l'homo violens

[ subversion ] [ psychanalyse ] [ pouvoir ] [ conservation ]

 

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barbarie

Bilqis, douze ans et demi, est une paysanne afghane qui aide sa mère aux champs et à la maison depuis la mort de son père. Elle est l’aînée de six enfants.
Un jour de 1989, elle est violée par des soldats soviétiques qui rentrent dans leur pays après dix ans d’occupation. Alors commence pour Bilqis une lente descente aux enfers : rejetée par sa mère puisque "souillée", elle vivra dans l’étable, avant d’être vendue à une famille d’un bourg voisin. Pendant une dizaine d’années, de bourgades en villages, elle sera bonne à tout faire, serveuse, femme de chambre, instrument de désirs et de fantasmes, battue, insultée, violentée...
Dans un bordel à Herat, Bilqis a ses protecteurs parmi les talibans. Puis on la retrouve, enlevée par des bandits, prostituée dans une caserne, favorite d’un chef de guerre unijambiste et borgne qui la martyrise, avant qu’elle ne le poignarde et s’enfuit à nouveau...
"Celle qui perd sa réputation n’est plus qu’une morte parmi les vivants." Voilà ce que lui dit une de ses compagnes d’infortune.
La jeune femme, qui a aujourd'hui vingt-six ans, a été sauvée par une ONG européenne. Elle a appris à lire, à écrire et à calculer. Elle se reconstruit lentement.
Un document unique sur la condition des femmes en Afghanistan et dans les pays ravagés par les guerres, l’intégrisme et l’obscurantisme.

Auteur: Freidoune Sahebjam

Info: Morte parmi les vivants

[ islam ] [ femmes-hommes ]

 

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première fois

Il la saisit à bras le corps, rageusement, comme affamé d’elle ; et il parcourait de baisers rapides, de baisers mordants, de baisers fous, toute sa face et le haut de sa gorge, l’étourdissant de caresses. Elle avait ouvert les mains et restait inerte sous ses efforts, ne sachant plus ce qu’elle faisait, ce qu’il faisait, dans un trouble de pensée qui ne lui laissait rien comprendre. Mais une souffrance aiguë la déchira soudain ; et elle se mit à gémir, tordue dans ses bras, pendant qu’il la possédait violemment.

Que se passa-t-il ensuite ? Elle n’en eut guère le souvenir, car elle avait perdu la tête ; il lui sembla seulement qu’il lui jetait sur les lèvres une grêle de petits baisers reconnaissants.

Puis il dut lui parler et elle dut lui répondre. Puis il fit d’autres tentatives qu’elle repoussa avec épouvante ; et comme elle se débattait, elle rencontra sur sa poitrine ce poil épais qu’elle avait déjà senti sur sa jambe et elle se recula de saisissement.

Las enfin de la solliciter sans succès, il demeura immobile sur le dos.

Alors elle songea ; elle se dit, désespérée jusqu’au fond de son âme, dans la désillusion d’une ivresse rêvée si différente, d’une chère attente détruite, d’une félicité crevée : "Voilà donc ce qu’il appelle être sa femme ; c’est cela ! c’est cela !"

Et elle resta longtemps ainsi, désolée, l’œil errant sur les tapisseries du mur, sur la vieille légende d’amour qui enveloppait sa chambre.

Mais, comme Julien ne parlait plus, ne remuait plus, elle tourna lentement son regard vers lui, et elle s’aperçut qu’il dormait ! Il dormait, la bouche entr’ouverte, le visage calme ! Il dormait !

Elle ne le pouvait croire, se sentant indignée, plus outragée par ce sommeil que par sa brutalité, traitée comme la première venue. Pouvait-il dormir une nuit pareille ? Ce qui s’était passé entre eux n’avait donc pour lui rien de surprenant ? Oh ! elle eût mieux aimé être frappée, violentée encore, meurtrie de caresses odieuses jusqu’à perdre connaissance.

Auteur: Maupassant Guy de

Info: Dans "Une vie", éditions Gallimard, 1974, pages 97-98

[ point de vue féminin ] [ baise ] [ relation sexuelle ] [ déception ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson