Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 59
Temps de recherche: 0.0457s

mort imminente

Les premières sensations de choses irréelles sont des images d’un grand tunnel sans fin avec des couleurs vives et violentes, plein de tourmente et de bruit comme si je tombais dans un précipice sans fond. Mon corps me faisait mal avec des nausées, la panique s’emparait de moi de voir ce monde qui me paraissait être l’enfer. Dans un bruit infernal, tout s’arrête subitement et je suis assis au sol. Autour de moi des labyrinthes en forme de grottes dégoulinant d’humidité avec des plantes horribles et ces personnages hideux et encore ces vilains oiseaux, de gros "poussins".

Auteur: Pillot Bertrand

Info: témoignage recueilli par "Notre expérience", in L'Expérience de mort imminente de Jocelyn Morisson

[ mondes d'en-bas ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

expérience de mort imminente

Les premières sensations de choses irréelles sont des images d’un grand tunnel sans fin avec des couleurs vives et violentes, plein de tourmente et de bruit comme si je tombais dans un précipice sans fond. Mon corps me faisait mal avec des nausées, la panique s’emparait de moi de voir ce monde qui me paraissait être l’enfer. Dans un bruit infernal, tout s’arrête subitement et je suis assis au sol. Autour de moi des labyrinthes en forme de grottes dégoulinant d’humidité avec des plantes horribles et ces personnages hideux et encore ces vilains oiseaux, de gros "poussins".

Auteur: Morisson Jocelin

Info: Dans "L'expérience de mort imminente", témoignage de Bertrand Pillot, pages 55-56

[ négatif ] [ peur ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

songe

J'ai rêvé d'un grand fleuve aux eaux tumultueuses. Il y avait un pont. Je l'ai pris. Au bout du pont, il y avait un autre fleuve aussi large que traversait un autre pont. Je l'ai pris aussi. Au bout de ce deuxième pont, j'ai gagné par un long escalier le bord du fleuve; il traversait une ville ancienne et belle: elle devait être alsacienne, allemande ou autrichienne. Les eaux étaient violentes, abondantes et claires. À un moment donné, je vis un rocher sortir de ces eaux. Ces seuls mots y étaient gravés : Merci à la vie. Mon rêve prit fin là.

Auteur: Bodart Roger

Info: Journal

[ vivre ] [ mourir ]

 

Commentaires: 0

couple

A chaque fin de mois, c'était jour de paye à Nyaminombe. Le 30, un jour périlleux. Périlleux pour les comptables exposés aux réclamations le plus souvent violentes des salariés. Périlleux pour les journaliers qui savaient que, ce jour là, le 30, le seul jour dont elle connaissait la date, leur femme n'était pas au champ mais les attendait sur le seuil de la case pour recueillir les billets que leur tendait leur époux, vérifier le compte, attacher la maigre liasse avec une ficelle de bananier, la glisser dans une petite cruche qu'elle dissimulerait sous la paille au chevet du lit. Le 30, c'était le jour de toutes les querelles, de toutes les violences.

Auteur: Mukasonga Scholastique

Info: Notre-Dame du Nil

[ argent ] [ dispute ]

 

Commentaires: 0

déluge

Ils observèrent les nuages qui s'amoncelaient dans le ciel, gonflés comme autant de poitrines dilatées. Des bourrasques de vent soufflaient, annonciatrices d'averses, de cataractes et de déluges. Quand la pluie arriva enfin ce fut la pluie la plus forte, la plus pure, la plus grise et la plus belle à laquelle aucun d'entre eux ait jamais assisté de sa vie. De violentes trombes d'eau cinglèrent la région tout entière qui s'avançait déjà vers l'automne; les incendies furent pour un temps en sommeil, des ruisseaux se formèrent et la pluie s'abattit sur les fruits rouges, dégoulina des arbres, fit éclore les semences, fondre les blocs de sel, obscurcit le ciel et transforma en boue le sol aride.

Auteur: McCann Colum

Info: Le Chant du coyote

[ eau ] [ giboulées ]

 

Commentaires: 0

personnage

L'homme [...] était un individu courtaud et trapu, au front bas et fuyant, avec une grosse tignasse et des yeux si petits et si rapprochés qu'il semblait que seul son nez cassé les empêchât de se rejoindre et de n'en former qu'un de dimension normale. Un mouchoir crasseux, tortillé autour de son cou comme une corde, en laissait apparaître les grosses veines, renflées et saillantes comme à force d'avoir ravalé de violentes passions de méchanceté et de colère. Son costume était de veloutine élimée, d'un noir fané, rouilleux, blanchi, comme la cendre d'une pipe ou d'un feu de charbon éteint depuis vingt-quatre heures, défiguré par la souillure de plus d'une ancienne débauche et encore empesté d'odeurs d'estaminet.

Auteur: Dickens Charles

Info: Barnabé Rudge

 

Commentaires: 0

répulsion

Il y a, dans l’abjection, une de ces violentes et obscures révoltes de l’être contre ce qui le menace et qui lui paraît venir d’un dehors ou d’un dedans exorbitant, jeté à côté du possible, du tolérable, du pensable. C’est là, tout près mais inassimilable. Ça sollicite, inquiète, fascine le désir qui pourtant ne se laisse pas séduire. Apeuré, il se détourne. Écœuré, il rejette. Un absolu le protège de l’opprobre, il est en fier, il y tient. Mais en même temps, quand même, cet élan, ce spasme, ce saut, est attiré vers un ailleurs aussi tentant que condamné. Inlassablement, comme un boomerang indomptable, un pôle d’appel et de répugnance met celui qui en est habité littéralement hors de lui.

Auteur: Kristeva Julia

Info: Pouvoirs de l'horreur, p 9

[ dégoût ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

maladie

Des situations [où l’individu se sent agressé] ne sont pas si rares. Un grand nombre de cancéreux la vivent et curieusement, à l’apparition de leur tumeur, une sécurisation bizarre, inconnue jusque-là, semble leur donner quelques apaisements. L’explosion dans les tissus semble exorciser les violentes agressions intrapsychiques décelées dans les cauchemars. […] Le cancer semble être une forme de territoire affectif imaginaire où le sujet se débarrasse de toute la négativité dont il est porteur. D’une certaine façon, il s’en exorcise en le créant, ce qui voudrait signifier que la matérialisation est beaucoup moins dangereuse, pour l’équilibre de l’EGO du sujet, que l’anxiété permanente dans laquelle il a baigné. Elle constitue une arme, un rempart illusoire derrière lequel l’EGO se sécurise faussement.

Auteur: Herzog Bernard

Info: Le cancer et sida a la lumière de la psychanalyse

[ réconfort ] [ solution ] [ certitude ] [ exutoire ]

 

Commentaires: 0

littérature

Il faisait un temps affreux ; pluie et tempête, pluie et tempête ; et la boue, la boue, la boue épaisse dans toutes les rues. Depuis des jours et des jours, un immense voile pesant passait sur Londres en provenance de l'est, et il passait toujours, comme si dans l'est il y avait une Éternité de nuages et de vents. Si furieuses avaient été les bourrasques que les hautes constructions de la ville avaient eu le plomb arraché de leurs toitures. Dans la campagne, des arbres avaient été déracinés et des ailes de moulin emportées. La côte charriait son lot funèbre de naufrages et de morts. De violentes pluies avaient accompagné ces rafales de vent, et le jour qui finissait [...] avait été le plus terrible de tous.

Auteur: Dickens Charles

Info: De grandes espérances, Chapitre XXXIX

[ intempéries ] [ ville ]

 

Commentaires: 0

femmes-hommes

Pour commencer, l'immense majorité des tueurs en série sont des hommes, expliqua Hunter. Les tueuses en série ont en général un intérêt purement matériel ou financier. Ce qui peut arriver aussi avec leurs homologues masculins mais beaucoup plus rarement. Les mobiles d'ordre sexuel sont les plus fréquents chez eux. Les études ont aussi révélé que les femmes criminelles tuent en général des proches, maris, membres de la famille ou personnes qui dépendent d'elles. Pour les hommes, ce sont en général des étrangers. Les tueuses en série ont aussi tendance à agir plus discrètement, avec du poison ou des méthodes moins violentes, comme l'étouffement. Les tueurs en série, au contraire, sont très portés sur les tortures et les mutilations. Quand les femmes sont impliquées dans des homicides sadiques, elles jouent en général le second rôle aux côtés d'un homme.

Auteur: Carter Chris

Info: La marque du tueur, p.119

[ assassin ]

 

Commentaires: 0