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femmes-par-hommes

Elle lui a beaucoup parlé des viols ces derniers mois, et il sait qu’elle est inquiète, qu’elle a même peur. Toutes les victimes sont des jeunes femmes de vingt a vingt-cinq ans en pleine forme et Janet, à presque soixante ans, est atteinte d’une obésité pathologique. Fremantle ne veut pas être celui qui lui dira qu’elle n’a rien à craindre.

Auteur: Levison Iain

Info: Pour services rendus, p 29, Éditions Liana Levi, 2018

[ moches ] [ laides ]

 

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femmes-par-homme

Les femmes : teint de suif, cheveux filasse, gorge et ventre énormes, mains grasses et rouges, chevilles soufflées, imbécillité marquée du visage. Le déchet d’une race, comme il y a des nègres obtus.

Avec elles, la fornication doit ressembler singulièrement à un travail malpropre. Toute idée de plaisir est rendue impossible.

Absence des conditions nécessaires à la volupté.

Fréquence des viols, le soir, à la sortie des estaminets. Un peuple conçu dans la soûlerie et les excréments. 

Auteur: Baudelaire Charles

Info: Années de Bruxelles

[ belges ] [ Belgique ] [ description ] [ tue-l'amour ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

guerre

Pourquoi l'armée japonaise était-elle si attachée aux "femmes de réconfort"?
Ah, je t'ai déjà expliqué. C'est pour prévenir les viols de civiles!
Les pulsions sexuelles chez l'homme, c'est incontrôlable!
Sans "femmes de réconfort" sur le champ de bataille, impossible de circonscrire les viols.
(...)
Plus que tout, je refuse catégoriquement le terme de "femme de réconfort"! Puisqu'il signifie quelque chose de chaleureux et de doux.
Nous n'étions pas des "femmes de réconfort" mais des victimes de rapts et de viols commis par l'armée japonaise.

Auteur: Kyung-A Jung

Info: Femmes de réconfort : Esclaves sexuelles de l'armée japonaise

[ femmes-hommes ] [ torture ]

 

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dévitalisation

Une nation qui ne viole plus est en pleine décadence ; c’est par le nombre des viols qu’elle révèle ses instincts, son avenir. Recherchez à partir de quelle guerre elle a cessé de pratiquer, sur une grande échelle, ce genre de crime : vous aurez trouvé le premier symbole de son déclin ; à partir de quel moment l’amour est devenu pour elle un cérémonial et le lit une condition du spasme, et vous identifierez le début de ses déficiences et la fin de son hérédité barbare.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Dans "Précis de décomposition" in Œuvres, éditions Gallimard, 1995, page 673

[ apologie ] [ cynisme ] [ pulsion de vie ] [ pulsion de mort ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

théologie

Comme l'a dit Einstein, "Si les gens sont bons uniquement parce qu'ils craignent la punition et espèrent la récompense, alors nous ne pouvons qu'en être navré". Michael Shermer, dans The Science of Good and Evil, appelle cela élément qui stoppe le débat. Qui convient qu'en l'absence de Dieu, il commettrait "des vols, des viols et des meurtres", se révèle être une personne immorale, "et nous serions bien avisés de l'éviter". Si, par contre, vous admettez que vous continuerez à être une bonne personne même si vous n'êtes pas sous surveillance divine, vous affaiblissez fatalement l'affirmation selon laquelle Dieu est nécessaire pour que nous soyons bons. 


Auteur: Dawkins Richard

Info: The God Delusion

[ existence de Dieu ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vulnérable beauté

Oiseaux porteurs de vent

De cris et de voyages

Oiseaux sur ma fenêtre

Épuisés, silencieux

Au lumineux plumage

En attente du ciel



Voués à disparaître

Au moindre mouvement

Attentifs, mystérieux

Messagers de nos rêves

Et de lointains voilés

Vous caressez l'espace

De vos battements d'ailes

De vos chants surannés



Un jour vous serez maîtres

De ce monde désert

Que nous aurons tué

Sans y laisser de trace

Que nous aurons brûlé

Affamé, assoiffé,

Empoisonné, détruit

Par nos viols suicidaires



Un jour dans le silence

Des ruines de nos terres

Vous oiseaux survivants

De vos gosiers fragiles

La musique va naître

Rescapée du bruit

De l'ordre fracassé

De ce pauvre univers



Dans le ciel ébloui

Votre seul chant gravé

Comme un pur talisman

Sur le front des nuages

Prendra son vol solaire

Et nous rendra la vie

Bien au-delà du temps. 


Auteur: Grisélidis Réal

Info: Chair vive, Oiseaux. A Jacques Vallet, écrivain visionnaire, Genève, le 21 juillet 2003

[ poème ] [ nature ] [ espérance ] [ renaissance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

décadence

En deux décennies, la culture porno a fait remonter ses codes, ses comportements et banalisé son sadisme dans le grand-public. La totale liberté voulue par les "pouvoirs publics" pour l’industrie porno, conjuguée aux "progrès" technologiques, a aussi permis aux pratiques les plus délirantes de faire désormais partie du paysage mental "normal" des jeunes d’aujourd’hui, au moment où ils construisent leur modèle sexuel. L’âge du premier baiser est ainsi devenu celui de la première fellation, et des psychologues sont maintenant appelés à la rescousse dans des écoles pour des cas de fellations collectives. Les viols d’enfants par d’autres enfants font même leur apparition. Malgré tout, le porno reste "cool" dans nos sociétés occidentales "libérées", et tout politicien qui prétend vouloir en questionner les nuisances est dénoncé comme un puritain coincé ou un dangereux censeur par les medias pornocrates de la gauche libérale dominante. Cette culture porno s’inscrit désormais dans un phénomène d'obscénité généralisée qui touche d’autres supports que le sexe. On peut ainsi parler de pornographie pour la musique lorsqu’elle se résume, comme dans les rave party d’Ibiza ou d’ailleurs, à une simple pulsation dont la seule fonction est de permettre de "jouir en tas", selon la formule de Philippe Muray. De même, cette culture porno fait également écho à la montée en puissance de cette pornographie de la mort à laquelle on assiste dans nos sociétés où les cadavres, les décapitations et autres boucheries de masse sont montrés désormais en boucle sur tous les écrans possibles, ce qui conduit l’auteur de La Cité perverse à noter ingénument qu’il a dû "se passer quelque chose dans le monde", car ce qu’on cachait hier, le sexe et les cadavres, aujourd’hui "on les montre. Cela s’exhibe". On pourrait même conjecturer qu’il existe finalement une forme de continuité entre l’industrie porno, Daesh et ses snuff-movies.

Auteur: Internet

Info: In La frontière, le Système et le porno, sur entrefilets.com, nov.2016

[ web ] [ hardcore ]

 

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sionisme

Depuis la création de l'État d'Israël en 1948, la prison occupe une place centrale dans les rapports de domination structurant le quotidien de la population palestinienne. Au fil des années, l'administration coloniale a superposé deux systèmes juridiques, créant une " disparité légale " sur une base ethnique : pour un crime de même nature et commis au même endroit, un Palestinien sera jugé par un tribunal militaire, alors qu'un colon le sera par un simple tribunal civil. Ce principe discriminatoire vaut pour tous les Palestiniens, qu'ils soient de Cisjordanie, de Jérusalem, citoyens d'Israël ou qu'ils résident à l'étranger. Considérés comme une population suspecte dans son ensemble, ils sont assimilés à une menace pour l'État, avec le statut de " détenus de sécurité ". Sur ce fondement, ils font l'objet d'un régime de détention administrative qui permet une incarcération illimitée, sans accusation formelle ni procès, et pour des motifs secrets auxquels leurs avocats n'ont pas accès. Pouvant durer six mois et renouvelables indéfiniment par un juge militaire, les détentions de ce type concernent aujourd'hui plus de 3400 Palestiniens. […]

Depuis le 7 octobre 2023, les rares informations qui filtrent sur la situation des prisonniers font état de conditions proches de la survie. Une enquête de Cable News Network (CNN) a donné une large place aux récits de torture à l'électricité et de viols dans la prison israélienne de Sde Teiman (" Strapped down, blindfolded, held in diapers : Israeli whistleblowers detail abuse of Palestinians in shadowy detention center ", CNN, 11 mai 2024). Les pressions sur les prisonniers se durcissent partout, y compris dans les quartiers pour femmes. Le 1er décembre dernier, l'association Addameer déplorait la mort de 47 détenus dans un communiqué : " un chiffre historique comparé aux autres grandes révoltes et mouvements de résistance ". Le nombre de malades par privation de soins et de nourriture et la détention croissante de personnes blessées ont explosé. À la mi-décembre, l'organisation dénombrait 90 femmes emprisonnées, contre 33 avant le 7-Octobre, sans compter celles retenues dans des lieux de détention secrets.






Auteur: Internet

Info: PALESTINIENNES EMPRISONNÉES, UNE HISTOIRE DE RÉSISTANCES, Asja Zaino et Hélène Servel, Le Monde diplomatique n°850, janvier 2025.

[ oppression ] [ injustice ] [ double standard ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

féminisme

Les récits de viols, de femmes battues, de grossesses forcées, de massacres médicaux, de meurtres motivés par le sexe, de prostitution contrainte, de mutilations physiques, d'abus psychologiques sadiques et autres lieux communs de l'expérience féminine devraient laisser le cœur brûlé, l'esprit angoissé et la conscience bouleversée. qui sont exhumés du passé ou racontés par des survivantes contemporaines devraient rendre le coeur lourd, l'esprit angoissé, la conscience bouleversée. Mais ce n'est pas le cas. Quelle que soit la fréquence à laquelle ces histoires sont racontées, quelle que soit la clarté ou l'éloquence, l'amertume ou la douleur, elles pourraient aussi bien avoir été murmurées dans le vent ou écrites dans le sable : elles disparaissent, comme si elles ne comptaient pas. Les personnes qui les racontent et leurs histoires sont ignorées ou ridiculisées, menacées de retour au silence ou détruites, et l'expérience de la souffrance féminine reste invisible et enterrée sous le mépris culturels... la réalité même de la violence subie par les femmes, malgré son omniprésence et sa constance accablantes, est niée. Niée dans les activités de la vie quotidienne, tout comme elle est niée dans les livres d'histoire, laissée de côté, et elle est aussi niée par ceux qui prétendent se soucier de la souffrance mais qui sont aveugles à cette souffrance.

Le problème, en termes simples, est qu'il faut croire en l'existence de la personne pour reconnaître l'authenticité de sa souffrance. Ni les hommes ni les femmes ne croient en l'existence des femmes en tant qu'êtres significatifs. Il est impossible de considérer comme réelle la souffrance de quelqu'un qui, par définition, n'a pas d'accès légitime à la dignité ou à la liberté, quelqu'un qui est en fait considéré comme une chose, un objet ou une absence. Et si une femme, une femme singulière multipliée par des milliards, ne croit pas en sa propre existence discrète et ne peut donc pas créditer l'authenticité de sa propre souffrance, elle est effacée, annulée, et le sens de sa vie, quelle qu'elle soit, quelle qu'elle ait pu être, est perdu. Cette perte ne peut être ni calculée ni comprise. Elle est vaste et terrible, et rien ne pourra jamais la compenser.

Auteur: Dworkin Andrea

Info: Right-Wing Women

[ patriarcat omnipotent ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

sexualité

La culotte peut-elle être chaude et la tête froide ?

Est-il possible qu'une femme soit physiquement excitée sans s'en apercevoir ? A la vue de films érotiques qui les font abondamment mouiller, la majorité des femmes prétendent que ces films les laissent "de glace". Mépris du corps ? Déni du désir ?

Si on demande aux femmes quels scénarios les excitent, elles ont tendance à minorer. Faudrait pas avoir l'air trop "salope". Officiellement, donc, les femmes - pour leur majorité - n'aiment pas l'idée de se retrouver au lit avec trois hommes, ni de se faire payer par un bel inconnu pour le rejoindre dans une chambre d'hôtel, ni les plans hardcore, ni la sodomie, etc.

Fatiguée d'entendre toujours le même discours, la chercheuse américaine Meredith Chivers invente un appareil à mesurer l'excitation et découvre que les femmes sont excitées... même lorsqu'elles affirment le contraire. Ces femmes mentent-elles ? "Non", répond Meredith Chivers, qui part du principe que ses cobayes sont de bonne foi lorsqu'elles passent le test. Dans ce cas, comment expliquer un tel aveuglement ? S'agit-il d'un refus inconscient de ses propres émois, conditionné par l'éducation ? Ou d'une plus grande "capacité" de faire la part des choses entre les manifestations physiologiques et l'excitation mentale ? Plusieurs hypothèses sont possibles.

EXCITÉE SANS LE SAVOIR

La première hypothèse repose sur l'idée d'une disparité fonctionnelle entre le pénis et le vagin. En d'autres termes : il est cliniquement possible que la femme soit excitée sans le savoir. Dans Le Secret des femmes*, Elisa Brune et Yves Ferroul l'expliquent ainsi : "Un clitoris peut être gorgé de sang et gonflé en érection sans que sa propriétaire en soit le moins du monde au courant. Situation impossible pour un pénis dont l'aspect crie son état sur tous les toits. Raison, sans doute, pour laquelle excitation mentale et excitation physiologique sont plus étroitement liées chez l'homme que chez la femme. Raison aussi pour laquelle la probabilité de masturbation spontanée est plus grande chez les garçons que chez les filles. Une érection visible, d'un côté, va induire un comportement de curiosité et de renforcement de l'excitation, alors qu'une érection invisible, de l'autre côté, va laisser le champ ouvert à une multitude de ressentis différents : excitation, ou gêne, ou malaise, ou incompréhension, ou saute d'humeur, ou inconscience pure et simple. Est-ce pour cela que 54 % des hommes disent penser au sexe au moins une fois par jour, contre seulement 19 % des femmes ?" "On peut donc être excitée, poursuivent-elles, sans le savoir, et ce même lorsqu'on baigne dans une ambiance sexuelle. Lorsqu'on soumet des hommes et des femmes à des stimuli pornographiques, les réponses physiologiques sont équivalentes en rapidité et en intensité (mesurée par l'augmentation du débit sanguin dans les organes génitaux qui lui-même induit la lubrification chez la femme). À cette différence près que les femmes déclarent souvent ne ressentir aucune excitation (là où les hommes sont parfaitement conscients de ce qui se passe)." Pour Elisa Brune et Yves Ferroul, il est physiologiquement possible pour une femme de rester sourde aux appels lancés depuis sa culotte. Mais cette surdité est-elle une bonne chose ? Culturellement, les femmes sont éduquées à nier leurs désirs. Si elles se bouchent les oreilles, refusant d'entendre ce que le corps leur dit, faut-il se contenter de dire "C'est comme ça ?". Ou faut-il inciter les filles à se fier plus à leurs sensations physiques qu'à la morale répressive ambiante?

DÉSOLANTE PSYCHOLOGIE ÉVOLUTIONNISTE

La question est difficile car il se peut fort que les sécrétions vaginales n'aient POUR DE VRAI rien à voir avec l'excitation mentale. "On a déjà constaté des vagins lubrifiés lors de viols, ce qui ne veut pas dire pour autant qu'il y avait consentement ou plaisir, raconte Elisa Brune. La paroi vaginale répond du tac au tac lorsqu'on a besoin d'elle, quel que soit le scénario." Le problème avec cette hypothèse-là, c'est qu'elle est récupérée par des adeptes de la psychologie évolutionniste et détournée à leur profit : ils affirment que la "vasocongestion réflexe" du vagin (le fait que les femmes se mettent à mouiller dès qu'elles sont confrontées à des corps nus ou des situations sexuelles) "pourrait être le résultat d'une adaptation évolutive rendant la femelle apte au coït plus rapidement, c'est à-dire indistinctement à la moindre alerte, ce qui la protègerait des blessures en cas de sollicitation brutale." Idée rancie, sous-tendue par une idéologie scientiste qui ramène systématiquement le désir à sa seule dimension biologique.

Il est toujours désolant de constater que les résultats de recherche qui devraient nous amener à poser de vraies questions sur ce que nous sommes (ou ce que nous voulons) sont mises au profit d'un discours -rabâché ad nauseam- réduisant la sexualité à n'être qu'un instinct primal, puis qu'un programme génétique, hérité du Pléistocène. C'est le même discours que celui qui consiste à dire : la pornographie est une drogue, puisqu'elle réduit notre self-contrôle ; les hommes sont naturellement des violeurs polygames attirés par le rapport taille-hanche de 0,7 ; les femmes sont naturellement des harpies frigides, possessives et monogames... Il est désolant de constater que ce discours, désespérant car rempli de mépris envers la complexité humaine, reste la réponse à tout lorsque nous sommes confrontés à des données étranges. Pourquoi les femmes s'excitent-elles sur les bonobos qui copulent et pas les hommes ?

OUVRIR DE NOUVELLES PISTES

Dans un article datant du 21 mars 2014, le chercheur Martin Baker (1) avance : "Lorsque Meredith a fait cette curieuse découverte, elle avait bien conscience que ça ne collait pas avec la doxa. La doxa veut que les mâles humains soient excités par le fait de multiplier leurs partenaires et que les femelles humaines, au contraire, ne soient excitées que par la tendresse et l'amour. Le problème que soulève la contradiction entre ce qui les excite physiquement et ce qu'elles prétendent devrait pourtant nous encourager à ouvrir de nouvelles pistes de réflexion sur la sexualité."

Après quoi, Martin Baker propose son analyse : "Nos corps réagissent à certaines images et, ce faisant, nos corps nous encouragent à définir ce qu'est le sexe et la sexualité suivant des critères physiologiques... Nous sommes des créatures remplies de désir pour le sexe, mais également remplies d'attirance pour le désir lui-même. Quand nous grandissons, nous devenons conscient de la possibilité du sexe. Nous apprenons à identifier les réponses physiologiques de nos corps aux possibilités sexuelles. Nous apprenons également à nous définir en fonction de ces réponses : il y a des choses qui nous excitent et d'autres pas. Cela fonde notre identité (sexuelle, mais pas que). Nous apprenons à comprendre qui nous sommes en comparant ce qui nous excite avec ce qui excite les autres et à voir le monde comme un champ ouvert d'interdits ou de possibilités. Ainsi se construit notre univers fantasmatique, à la croisée du corps, du moi et des normes culturelles. Les trois sont nécessaires et il serait intéressant de réfléchir sur la sexualité entendue comme le résultat d'une interaction entre ces trois univers.

Auteur: Giard Agnès

Info: 25 janv. 2015

[ femmes-par-hommes ] [ sciences ] [ femmes-par-femme ]

 

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